Des parents ont jeté de l'huile chaude sur leur fille qui refusait un mariage forcé, selon la police

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Le tribalisme en Occident : conséquence de l'immigration massive

Une adolescente dont la disparition de son école secondaire de San Antonio, au Texas, a lancé une recherche du FBI a raconté aux enquêteurs qu'elle se cachait de ses parents abusifs, qui la battaient et qui ont versé de l'huile chaude sur elle après avoir refusé de marier un homme adulte, selon les autorités.


Abdulah Fahmi Al Hishmawi, 34 ans, et Hamdiyah Sabah Al Hishmawi, 33 ans, ont été libérés sous caution dimanche après que le Bureau du shérif de Bexar County les eut accusés vendredi de violence continue contre un membre de la famille, selon la station locale KSAT-12.


Les parents se sont arrangés, à l'été 2017, pour que leur fille âgée alors de 15 ans, Maarib Al Hishmawi, marie un homme qui avait offert 20 000$ à la famille pour sa main, a déclaré le Bureau du shérif. Quand la fille a refusé, ses parents l'ont battue avec des manches à balai, l'ont étranglée, et ont répétitivement versé de l'huile chaude sur elle.


«Cette jeune femme, à divers moments au cours de cette période était sujette à de très mauvais abus parce qu'elle ne voulait pas marier cette personne», a raconté le shérif Javier Salazar lors d'une conférence de presse. «Il nous a été rapporté à plusieurs reprises que cette jeune dame était violentée avec de l'huile de cuisson qui lui était jetée sur son corps. Elle a été battue avec des manches à balai. À au moins un moment, elle a été étranglée presque au point de perdre conscience. Ça brise le coeur à entendre.»


L'abus a été découvert après qu'Al Hishmawi, maintenant âgée de 16 ans, était disparue de son école à la fin janvier. Le FBI s'est joint à l'enquête, et l'adolescente a été localisée à la mi-mars, racontant aux enquêteurs qu'elle avait fui parce qu'elle subissait de l'abus à la maison. Salazar a informé que la fille avait trouvé refuge dans un organisme qu'il a pris de ne pas nommer.


Le shérif a déclaré au San Antonio Express que les enquêteurs avaient identifié l'homme qui a offert de marier Al Hishmawi, et c'est «hautement probable» que lui, aussi, sera accusé.


Al Hishmawi, et ses cinq frères et soeurs ont été placés sous la protection des services à l'enfance de l'État. La police indique qu'il n'est pas clair si les autres enfants ont aussi subi de la maltraitance.


Comme le père d'Al Hishmawi était amené en menottes vendredi, il a crié aux médias présents que sa fille devait être droguée, et a insinué qu'elle avait fabriqué de toute pièce cette histoire.


Aux États-Unis, le Department of State définit le mariage forcé comme des situations «où quelqu'un se marie contre son gré». La différence entre les mariages arrangés et forcés est la «différence entre consentement et coercition», selon l'organisme anti-mariage d'enfants Unchained at last. Bien que les mariages arrangés peuvent être des formes saines de faire la cour, ils sont trop souvent utilisés comme voile pour les mariages forcés et les mariages d'enfants.


Les mariages forcés et d'enfants sont plus communs aux États-Unis que plusieurs gens peuvent penser. De 2000 à 2010, 248 000 enfants aussi jeunes que 12 ans ont été forcés de se marier, selon Unchained at last. La majorité accablante des victimes de mariage d'enfants sont des filles qui sont forcées de marier des hommes adultes.


La famille d'Al Hishmawi vit aux États-Unis depuis deux ans à l'aide de visas, selon ce que la police a révélé au San Antonio Express. Ils ont immigré d'Iraq, indique KSAT-12. Le FBI continue son enquête.