"Nos croisés se moquent éperdument du sort des Gazaouis, victimes de Hamas" -
Stie! Pas gêné, le mec! Insupportable petit mercenaire du "je t'embrouille"! Et le soutien au sionisme?... Oui, on le sait: Israël a le droit de se défendre... d'être raciste! Dommage que ses actes trahissent ses beaux discours, comme les crocs trahissent la Bête! Des centres commerciaux neufs à Gaza... qui pourraient être détruits en 10 secondes par la barbarie sioniste, comme les hôpitaux, les écoles, les infrastructures sanitaires de Gaza! Oui, "Nos Bauer se moquent éperdument du sort des Gazaouis, victimes du sionisme"... - Vigile
----Les Canadiens à bord de la flottille pour Gaza se moquent éperdument du sort des Gazaouis, ce sont des inconditionnels du Hamas.
PHOTO: STEFANOS RAPATIS, REUTERS
À en juger par la couverture médiatique, la flottille pour Gaza risque de sombrer dans un océan d'encre. Elle a déjà sombré dans un océan d'inepties.
L'idée officielle est de briser le blocus israélien de Gaza. Deux remarques à ce sujet. Le blocus est parfaitement légal, en conformité avec le droit international qui permet à un État d'imposer un blocus à une entité ennemie. Dans la mesure où Gaza a lancé plus de 12 000 roquettes sur la population civile israélienne, il correspond à la notion d'ennemi. Ceci est tellement évident qu'aucun État hostile à Israël, et ils ne manquent pas, n'a porté plainte devant les instances internationales pour faire lever le blocus. Deuxième remarque: le blocus n'est pas complet. Soixante-douze pour cent (72%) de l'électricité et 80% de l'eau consommées à Gaza sont fournis par Israël. Chaque jour plus de 200 camions livrent des marchandises d'Israël vers Gaza.
Tout ce que fait Israël est de vérifier qu'il n'y a pas d'armes, explosifs et autres roquettes dans les livraisons vers Gaza. Le premier fait est connu de tous les responsables politiques. Seuls des analphabètes dont la raison d'être, avant de se renseigner sur la réalité, est de blâmer Israël, seuls des Amir Khadir, Gérald Larose, Raymond Gravel et Manon Massé continuent à évoquer, avec des trémolos dans la voix, le blocus «illégal».
Le deuxième fait est moins connu, car nombreux sont les gens qui acceptent, sans vérification, toutes les affirmations qui émanent du Hamas, au pouvoir à Gaza. Selon les organisateurs de la flottille, la situation humanitaire est tragique à Gaza. Comment expliquer qu'en un an, deux centres commerciaux y ont ouvert leurs portes? Le Gaza Mall, inauguré en juillet 2010, comprend des magasins qui regorgent de marchandises.
Peu importent les faits, nos propagandistes savent, eux, envers et contre tous, que la situation à Gaza est tragique. Tragique, elle l'est, non pas pour le Hamas mais pour la majorité des résidants de Gaza. Les femmes y sont traitées comme des citoyens de deuxième catégorie. Elles doivent s'habiller avec des sacs de pommes de terre dans le style taliban et n'ont qu'un seul droit reconnu par le Hamas: se taire. Mais pour Manon Massé, le sort des femmes de Gaza ne mérite aucun geste de solidarité.
Les chrétiens, une petite minorité à Gaza, sont la cible d'attaques contre leurs églises, leurs librairies... Mais le sort des chrétiens de Gaza ne mérite aucun geste de solidarité de l'abbé Gravel. Les défenseurs des droits de la personne, peu nombreux car il faut un courage extraordinaire pour défendre ces droits sous un régime totalitaire, sont régulièrement menacés et arrêtés. Mais le sort des démocrates ne mérite aucun geste de solidarité d'Amir Khadir. Les partisans de Fatah sont arrêtés, torturés, jetés depuis le sixième étage des immeubles. Mais le sort des membres de Fatah ne mérite aucun geste de solidarité de Gérald Larose. Nos croisés se moquent éperdument du sort des Gazaouis, victimes de Hamas, mais sont des inconditionnels du Hamas.
À titre d'information, voilà ce que dit l'article 7 de la Charte du Hamas: «Le jour du jugement ne viendra pas jusqu'à ce que les Musulmans combattent les Juifs, tuent les Juifs, que le Juif se cachera derrière des pierres et des arbres. Les pierres et les arbres diront: oh Musulmans, il y a un Juif derrière moi, viens et tues-le.»
Quiconque apporte son soutien à Hamas s'exprime en faveur du racisme.
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Julien Bauer
L'auteur enseigne au département de science politique de l'UQAM.
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Deux rabbins soupçonnés d'incitation à la violence
Deux rabbins israéliens, dont Dov Lior (sur la photo), font l'objet d'une enquête policière après avoir appuyé un livre controversé ouvrant la porte au meurtre de non-juifs en temps de guerre, même s'il s'agit de bébés.
Photo Reuters
Janie Gosselin La Presse (Jérusalem) Liberté d'expression ou racisme? Un texte controversé soulève le débat en Israël. Deux rabbins sont soupçonnés d'incitation à la violence pour l'avoir appuyé. Mais leurs partisans manifestent dans les rues et s'insurgent contre l'intrusion du système judiciaire dans ce qu'ils perçoivent comme une affaire purement religieuse.
Plusieurs centaines de personnes, principalement de jeunes hommes religieux, ont manifesté hier devant la Cour suprême à Jérusalem en soutien à un rabbin soupçonné d'incitation «à la violence et au racisme».
Le rabbin Dov Lior a été questionné par la police dimanche dernier au sujet de son approbation du controversé livre Torat Hamalekh (Torah du Roi), publié en 2009. Le texte, basé sur l'interprétation des lois religieuses par son auteur, est sous la loupe des enquêteurs parce qu'il stipule notamment qu'il est permis aux juifs de tuer de façon préventive des non-juifs innocents en temps de guerre, même s'il s'agit de bébés.
L'auteur, le rabbin Yitzhak Shapira, avait été détenu, questionné et relâché peu après la parution du livre.
La semaine dernière, un autre rabbin, Yaacov Yosef, a été interrogé par la police pour avoir lui aussi appuyé le livre. Des partisans en colère avaient bloqué la circulation et 25 personnes avaient été arrêtées. Des manifestations ont aussi eu lieu dimanche et hier.
Les protestataires dénoncent l'intrusion de la police dans une affaire religieuse et évoquent la liberté d'expression. Leurs opposants craignent quant à eux les répercussions de ce qu'ils perçoivent comme un appel à la violence dans le contexte actuel.
«La question soulevée dans le livre est très explosive, spécialement dans l'état de l'État d'Israël. La plupart des érudits sont assurément contre les vues exprimées dans le livre», explique le professeur Menachem Friedman, spécialiste de la relation entre la religion et l'État.
Il n'est pas surpris par l'émoi soulevé par les interrogations des rabbins. «Le problème en Israël, c'est qu'il y a une grande animosité de l'extrême droite et des ultraorthodoxes envers le système judiciaire», dit-il.
L'étudiant en religion Ariel Finkelstain s'est penché sur le sujet du traitement des non-juifs selon la loi rabbinique. Il a publié en décembre dernier un livre dans lequel il réfute chacun des arguments de la Torah du Roi, en se basant lui aussi sur une interprétation de la loi juive.
«Je ne suis pas sûr que la voie avec la police était la meilleure, a dit le jeune homme de 25 ans. Moi, j'ai utilisé les mêmes outils qu'eux. Mais j'ai l'impression que des choses comme l'enquête vont renforcer les vues extrémistes, que les gens vont apporter leur soutien au livre sans le connaître. C'est un livre très dangereux, parce que les gens peuvent l'interpréter de la mauvaise façon.»
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Les attaques de colons augmentent en Cisjordanie
Agence France-Presse Ramallah - Le gouvernement palestinien a affirmé mercredi que les attaques de colons en Cisjordanie sur les propriétés palestiniennes s'étaient multipliées en juin, citant la destruction de plus de 800 arbres et d'une dizaine d'hectares de terres agricoles.
«Les attaques violentes de colons israéliens sur les terres et les moyens de subsistance des agriculteurs palestiniens ont augmenté en juin, selon une compilation des incidents recensés par l'Autorité palestinienne», précise le gouvernement palestinien dans un communiqué.
«Des colons israéliens ont mis le feu hier (mardi) à des terres dans le village de Maadama près de Naplouse (nord de la Cisjordanie, NDLR). La veille, ils ont brûlé plus de 1000 oliviers dans le village d'Aqraba, près de Naplouse, et empêché la défense civile palestinienne d'éteindre l'incendie», selon le texte.
Le gouvernement palestinien recense plus de 800 arbres et une centaine de dounams (1000 m2) de terres agricoles détruits, notamment «350 arbres brûlés dans le village de Deïr al-Hatab, près de Naplouse, pendant la première semaine de juin» ainsi que de «plus de 70 dounams de champ de blé dans les villages d'Al-Moughayer et de Yaabad» dans le nord de la Cisjordanie la semaine suivante.
«De telles attaques sont si fréquentes que les autorités israéliennes doivent être capables d'agir si elles le décident. Mais il y a peu de cas de colons traduits en justice. Ils semblent être au-dessus de la loi israélienne», déplore-t-il.
Le 6 juin, des colons israéliens présumés avaient tenté de mettre le feu à une mosquée d'Al-Moughayer, endommageant des tapis de prière, un acte condamné par les responsables palestiniens et israéliens ainsi que la communauté internationale.
Selon l'organisation israélienne de défense des droits de l'Homme Yesh Din, seule une enquête policière sur dix ouvertes pour plainte de Palestiniens contre des colons débouche sur des poursuites.
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Des inconditionnels du Hamas
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