Des élus québécois condamnent les blackface de Trudeau

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Une pleurniche outrancière des « racisés » qui devient insupportable : il s'est déguisé en Aladin, revenez-en !


(Québec) Plusieurs élus québécois, de toutes les formations politiques, ont condamné jeudi les blackface et les brownface effectués par le premier ministre Justin Trudeau alors qu’il n’était pas en politique active.  


Le chef du Parti libéral du Canada (PLC) est plongé dans une controverse depuis mercredi après que des photos le montrant le visage maquillé en brun ou en noir aient été publiées dans les médias, dont dans le magazine américain Time.  




 



Le député du Parti libéral du Québec (PLQ) dans la circonscription de Viau, Frantz Benjamin, considère pour sa part que les excuses de M. Trudeau sont « sincères » et qu’il a dans son mandat « travaillé à unir les Canadiens plutôt qu’à les diviser ».  


« On comprend qu’il y a des personnes qui peuvent se sentir blessées par ces images, [mais] il s’est excusé. […] Je crois que ses excuses sont acceptées », a-t-il dit.


 

Sa collègue, la députée Marwah Rizqy, considère pour sa part que Justin Trudeau a fait preuve d’une « erreur de jugement ».  


« C’est une erreur de jugement [mais] sa vie témoigne de la lutte contre le racisme. On peut être adversaire politique et reconnaître qu’il n’y aucune raison de croire qu’il l’est », a pour sa part affirmé Pascal Bérubé, chef par intérim du Parti québécois.  




 



« J’ai été déçu qu’un élu qui veut être premier ministre ait ce comportement. Il s’est excusé par la suite, donc on peut passer à autre chose », a ensuite dit Lionel Carmant, ministre au sein du gouvernement Legault.  


« Je trouve que c’est un total manque de jugement. Il s’est excusé, mais on s’attend à beaucoup plus d’un élu », a ensuite enchaîné sa collègue au cabinet, Nadine Girault.  


« Je trouve que c’est blessant de se peinturer le visage en brun ou en noir, mais le premier ministre Trudeau s’est excusé. C’est aux citoyens qui ont été blessés [par son comportement] d’en juger », a finalement dit Ruba Ghazal de Québec solidaire.  




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