La presse écrite, je devrais peut-être dire La Presse tout court, de par son chroniqueur Vincent Marissal, devient totalement mêlée si la campagne électorale ne suit pas les règles auxquelles nous étions habituées. Il se plaint, il cherche sur quel enjeu la campagne électorale actuelle se joue. Selon son dire une campagne électorale ne se fait que sur un seul enjeu celui pour lequel le ou les partis d’opposition font tomber le gouvernement.
Il devient évident que monsieur Marissal, n’a pas remarqué que les libéraux se sont montrés intransigeant face à la loi 14, loi portant sur la langue. Il n’a pas remarqué non plus que les libéraux et les caquistes sans même avoir vu le budget, s’y étaient opposés. Il semble ne pas avoir entendu et vu que les libéraux n’arrivaient même pas à formuler une position claire et précise sur le port du voile dans le débat sur la laïcité.
Monsieur Marissal, vous savez fort bien qu’il y plus d’un enjeu lors d’une élection québécoise. Pour certains électeurs c’est le thème de l’économie qui sera important, pour d’autres c’est la santé, d’autres encore, la souveraineté, ne vous en déplaise. En ce sens le slogan du Parti Québécois vise à répondre aux différentes aspirations de la population. On ne peut qu’applaudir à cela.
À vous lire, nous remarquons que vos chaussettes rouges dépassent et font en sorte que vos propos deviennent biaisés pour ne pas dire partisan.
Parlons du slogan des libéraux. « Ensemble, on s’occupe des vraies affaires » En santé cela veut-il dire que l’équipe de députés médecins vont ensemble privatiser davantage le système de santé et s’en mettre plein les poches au détriment de la population? Monsieur Couillard ré-annonce (du réchauffé de Jean Charest) que son gouvernement créera 250, 000 emplois sur cinq ans. Si je calcule bien cela fait 50,000 emplois par année. Saviez-vous que le gouvernement de madame Marois au cours des six derniers mois consécutivement, a créé 9000 emplois par mois? Faites la multiplication cela donne 54,000 emplois en six mois seulement. Qui devrait-on suivre pour plus d’emplois?
Vous devriez monsieur Marissal prendre un peu de camomille et réaliser que l’économie n’est plus l’apanage d’un seul parti politique. Tous les partis sont aussi capables de parler des vraies affaires. Moi monsieur, je vais voter avec ma tête (tiens il me semble d’avoir vu cela à quelque part) et de tout cœur mon vote sera péquiste.