D’entrée de jeu, en association à mon texte je citerai Caroline Moreno,
« Le Québec ne peut plus être gouverné par des Canadiens. La coupe est pleine. Elle déborde. On avale de travers. On s’étouffe. »
« Comment pouvons-nous le tolérer une minute de plus ?
La démocratie totalitaire qui règne en maître tant à Ottawa qu’à Québec, est en train de nous briser.
Nous avons la responsabilité d’agir afin de sauvegarder notre langue, notre territoire, nos ressources naturelles, notre culture, notre identité, nos valeurs, notre intégrité, notre sens de l’honneur, notre argent. Fixons-nous une journée de grève nationale et proclamons notre indépendance !
À moins que nous ne soyons déjà morts… de peur. »
Pourquoi et à quel prix?
La plus solide accusation à ce jour sur les gaz de schiste vient de Christian Vannasse des Zapartistes à la dernière séance d'information tenu hier soir à St-Hyacinthe.
* « Le gouvernement vient d'interdire l'exploration dans l'estuaire du Saint-Laurent, parce qu'après avoir commandé des études, on a constaté que l'environnement était fragile et complexe. Moi aussi j'habite dans un environnement fragile et complexe. Alors M. Caillé, je sais que vous êtes opposé à tout moratoire ou à un BAPE élargi. Mais considérez-vous que la vie, la santé et l'environnement des citoyens ici présents valent moins que ceux des bélugas? a-t-il lancé. »
*« Ce qui me choque, c'est que vous nous dites que c'est le syndrome du "pas dans ma cour". J'aimerais vous signaler que pour la plupart des gens ici ce soir, leur cour est très grande. Elle va de la rivière des Outaouais jusqu'à Natashquan et de l'Abitibi jusqu'à l'île d'Anticosti.»
Souvenez-vous de l’inquiétude d’un groupe de 20 médecins du Centre hospitalier de Sept-Îles qui ont remis leur démission et annoncé qu'ils quitteront la région. Certains d'entre eux ont même l'intention de quitter la province suite aux risques d’exploité des forages pour en extraire l’uranium.
L’exploitation du gaz de schiste tant qu’à elle implique de nombreux problèmes. Entre autres : utilisation et contamination de très grandes quantités d’eau (alors que les plans d’eau sont en bas des niveaux historiques); utilisation d'une quantité importante de divers produits chimiques (multipliée par le nombre de puits et par le nombre d’années); risques d’émanation de gaz nocifs (dont le radon et le méthane); problème d’acceptabilité sociale dans une zone d'exploitation densément peuplée, avec de nombreux conflits d'usage potentiels, dont l’usage industriel des meilleures terres agricoles; absence de réglementation; gestion des risques et mesures d’urgence inexistantes ou inadéquates; techniques d'extraction générant beaucoup de gaz à effet de serre et mise à disposition de nouvelles ressources en hydrocarbure, de nature à accroître la demande; absence d’études sur le bilan carbone d’une telle filière; retombées économiques douteuses en raison, entre autres, des nombreuses externalités; etc.
Des exemples d’exploitation comme çà depuis l’ère Duplessiste et même avant, il y en a la tonne. Ces profiteurs de ressources qui massacrent nos régions et nos villages et s’en contre Crissssssss. C’est le cash qui compte point à la ligne.
Le Québec possède un territoire immensément grand et riche en ressources naturelles en comparaison au Canada. notre culture et notre langue fait de nous une véritable société distincte. Les Anglos de l’Ouest Canadien et Américain et faut bien le dire l’ouest de Montréal sont ignorant des mots que nous utilisons pour dire je t’aime. Cé fret!
Que voulons-nous en tant que société ? Vivre ou disparaitre!
COMMENT RÉDUIRE LE NIVEAUX DE RADON DANS NOS MAISONS ?
Une campagne de sensibilisation à court en Montérégie sur les dangers du Radon.
M. le Maire, Michel Gibert, demande encore une fois au gouvernement provincial de faire du radon un problème de santé publique et demande sa participation financière. La Ville de Mont-Saint-Hilaire pourrait être plus à risque à cause de sa proximité avec une formation rocheuse contenant de l'uranium. «Mais d'autres parties du Québec aussi pourraient être à risque, dont les municipalités près des autres Montrougiennes», souligne M. Gilbert.
J’habite Mont St-Hilaire ou le radon inquiet la population.
Certains experts on fait plusieurs relevés sur le risque de contamination de la population. Après analyses, l’arrondissement du Mont St-Hilaire ce trouve dans une zone extrêmement élevé de radon provenant du sol et contaminerai sournoisement nos maisons et notre santé durant notre sommeil.
Afin d’en avoir le cœur net sur le taux de radon de ma propriété, j’ai demandé à la firme SOS Radon de St-Hyacinthe de venir installer l’appareil en question qui détecte ce gaz mortel.
Après 7 jours, le taux indiquait sur l’afficheur indiquait 7.5 à 8 Réponse du représentant. M. Taillon faut procéder au dessus de 5. Faudrait prendre les mesures d’urgence pour corriger la situation parce que votre famille risque d’avoir le cancer du poumon et pourrait en mourir.
Écoutez-moi bien, on parle d’émanation qui provient naturellement du fond terrestre et s’infiltre par les interstices de ma propriété. (Tuyauteries, drain, fissures, etc.) « Imaginez maintenant l’intervention de l’homme sur l’exploitation du sol concernant le gaz de schiste. » tout le Québec va mourir!
Les experts du radon nous demandent d’intervenir afin de colmater la moindre fissure afin de sauver nos vies en rapport avec le radon, et de l’autre côté, la filière du gaz de « shit » est prêt à perforer la vallée du St-Laurent dans au grand complet sans tenir compte de notre santé et notre environnement.
Allons, soyons sérieux!
Chaque maison étant unique, un diagnostic devrait être réalisé par un entrepreneur qualifié qui vous proposera une ou des techniques d’atténuation. Dans la plupart des cas, ces mesures sont simples et relativement peu coûteuses. Par exemple :
Dépressuriser les gaz sous la dalle de béton (aspirer les gaz) en installant de petites pompes qui aspireront et rejetteront le radon vers l’extérieur; poser un système de ventilation équilibré; sceller toutes les fissures et les ouvertures dans les murs et les planchers de fondation et autour des tuyaux et des drains; veiller à ce qu’il y ait toujours de l’eau dans le drain du sol.
La seule technique actuellement disponible peut coûter entre 800 $ et 2500$ et pour corriger le problème, il faut utiliser un béton très résistant, ajouter un plastifiant au béton, installer une membrane de polyéthylène sous le béton, installer un système de ventilation équilibré, installer un tuyau qui traverse la dalle de béton pour y raccorder un système de dépressurisation qui dirige le radon vers l’extérieur de la maison.
Comment faire confiance au gaz de schiste alors. Toujours la même chanson, Cela est juste et bon. Amen.
Madame Normandeau invoque l'héritage de Jean Lesage, du «Maîtres chez nous» prétextant qu'en prenant du gaz d'ici plutôt que du gaz d'Alberta on accroîtra notre indépendance énergétique. En réalité, c'est exactement le contraire qui va ce passé. On s’appauvri en bradant nos ressources pour des peanuts, et qui plus est, au risque de voir notre beau Québec ressemblé à Tchernobyl après le passage de ces industriels corrompu, on se corrompt nous-mêmes.
Que disent Charest, Arcand, Normendeau et Caillé. « Pas de moratoire. »
Merci Caroline Moreno et Christian Vannasse d’être là.
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André Taillon
Mont St-Hilaire
Vidéo sur le radon et « Le Radon – Guide à l’usage des propriétaires canadiens » de la Société canadienne d’hypothèques et de logement.
http://www.pq.poumon.ca/environment-environnement/radon/
https://www03.cmhc-schl.gc.ca/catalog/productDetail.cfm?csid=1&cat=16&itm=37&lang=fr&fr=12857
Assemblé de St-Hyacinthe Le Devoir
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/297123/tension-extreme-a-saint-hyacinthe
Sept-Îles sans uranium Pas de moratoire. Voulons-nous devenir une Province productrice d’uranium?