QUÉBEC | Les partis d’opposition à Québec appuient la décision du gouvernement d’émettre des chèques d’aide sociale aux demandeurs d’asile, mais critiquent sa vision à long terme pour gérer la situation.
«On ne les laissera pas crever de faim. Ils sont chez nous, donc on va leur donner de quoi survivre», a résumé la députée du Parti québécois, Agnès Maltais.
«Mais, chaque fois, on est surpris, parce qu’on ne connaît pas l’organisation (de la situation)», a-t-elle critiqué.
Du côté de la Coalition avenir Québec, la députée Nathalie Roy a indiqué que le Québec doit «rencontrer ses obligations» quant à l’appui financier aux demandeurs d’asile.
«Force est de constater que le gouvernement n’a pas de plan et que tout se fait en catastrophe», a-t-elle toutefois souligné.
Finalement, le porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, a indiqué qu’offrir l’aide de dernier recours aux demandeurs d’asile était une «obligation», mais il a invité le gouvernement à examiner plus en profondeur les raisons pour lesquelles «autant de gens, tout d’un coup, se présentent à nos frontières».
Le ministre de la Solidarité sociale, François Blais, évalue à 2,5 millions $ la somme mensuelle octroyée aux récents demandeurs d’asile.
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