Une langue est d'abord une patrie.
_ Yves Michaud
Pierre Dubuc observe que
_ le français n'est pas la langue principale
_ pour plus de la moitié des travailleurs allophones.
_ Les écoles primaires françaises perdent des effectifs.
_ Le secteur anglais en gagne.
_ En quinze ans, le pourcentage des enfants de la loi 101
_ qui optent pour un cégep anglais
_ est passé de 27,1% à 41,3%.
Les coupures en immigration,
_ constate Lucie Papineau,
_ ont pour effet
_ de diminuer les services en francisation.
Selon Charles Castonguay,
_ la proportion des Québécois
_ ayant le français comme langue d'usage
_ diminue constamment.
L'Office québécois de la langue française
_ enregistre une augmentation de plaintes de l'ordre de 55%
_ à l'endroit d'entreprises dont l'emploi du français
_ s'avère incompréhensible.
« On ne peut, admet le ministre Benoît Pelletier,
_ freiner l'assimilation, mais on peut la ralentir,
_ en limiter les effets. »
Quel est son plan ?
_ L'enseignement de l'anglais en première année ?
Le Québec s'anglicise.
_ On esquive.
_ Le français pourrait effaroucher les immigrants.
_ On leur dira que le Québec est français
_ quand il sera un pays
_ de même manière que l'on dit
_ quand les poules auront des dents
_ dans la semaine des quatre jeudis.
Comment rallumer un feu éteint ?
Michel Tremblay n'a pas tort.
_ Quel intérêt avons-nous de devenir souverains
_ si ce n'est
_ pour être un pays français ?
Au train où le Québec s'anglicise
_ en quoi sera-t-il distinct ?
On peut freiner l'assimilation.
_ Un débat s'impose...
For english, press 9
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