Entre la pensée anticoloniale marxiste des années soixante et le nouveau mouvement « décolonial », que reste-t-il de la gauche nationaliste au Québec ?
Une critique du dernier livre de Pierre Dubuc, « Dans quel camp êtes-vous ? ».
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La grille d'analyse anticoloniale des années 1960 est totalement dépassée
Entre la pensée anticoloniale marxiste des années soixante et le nouveau mouvement « décolonial », que reste-t-il de la gauche nationaliste au Québec ?
Une critique du dernier livre de Pierre Dubuc, « Dans quel camp êtes-vous ? ».
Réflexion sur le Québec en devenir
VIDÉO
Éditorial de juin 2023
CONSTITUTION
CONSTITUTION
Chronique de Jean-Jacques Nantel
Un superman s'est levé!
Trump n'en dort plus!
Chronique de Rémi Hugues
MOYEN-ORIENT
Leçon de théorie politique tirée du Printemps arabe
Chronique de Pierre Gouin
Le pouvoir du peuple
Justice ou charité
Chronique de Gilles Verrier
LA GRANDE ALLIANCE
La relation exemplaire franco-amérindienne
Chronique de Rodrigue Tremblay
ÉCONOMIE
Auschwitz ou Gaza: du pareil au même...
Le Hamas: pur produit d'Israël!...
On parle aussi d'indépendance en Alberta et en Saskatchewan
Lançons une vaste campagne référendaire pancanadienne
Réaction à l’article de Benoît Melançon paru dans Le Devoir du 16 mai sous le titre « Maurice Richard n’est pas mort ».
Coalition avenir Québec
Carney se « trumpise »?
Le Canada commence à ressembler à un pays d’étrangers
Au Canada moderne les idées de diviser l’État en parties gagnent en popularité. Ces sentiments naissent aujourd’hui particulièrement au Québec francophone et en Alberta.
Qu'il nous foute la paix avec ses projets d'avenir
Campagne électorale fédérale
Pas de réel sentiment d'appartenance
Voici tout ce qui l'en distingue
Le gouvernement n'avait plus le choix
L'islam, opposé à nos valeurs les plus élevées
On fausse délibérément la réalité
De la basse propagande diversitaire à combattre
Politique américaine
Au sujet de la pluriparentalité
On punit l'acte, pas l'état mental, le passé négatif ou la motivation
Abolir le "non criminellement responsable"
L'Inde et la Chine à nouveau prises en défaut
Leurs immigrés servent de troupes pour nous infiltrer
Politique américaine
Relations de travail
Le gouvernement n'avait plus le choix
L'islam, opposé à nos valeurs les plus élevées
Campagne électorale fédérale
École, travail, espace public, partout
Les immigrants ont le devoir d'adopter nos usages
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1 commentaire
Éric F. Bouchard Répondre
15 juin 2019Ce que vous reprochez à Pierre Dubuc, on pourrait le reprocher à tous les discoureurs du néonationalisme québécois. Qu’ils soient progressistes ou conservateurs. Car pour traiter de décolonisation au Québec, il faut évoquer la nation canadienne-française. C’est elle qui fut conquise puis colonisée, c’est-à-dire soumise à la fois politiquement et économiquement, et qui fut dès lors en butte à un cadre colonial favorisant une mise en minorité et une assimilation qui se poursuivent toujours. Or, en devenant Québécois, nous avons, c’est vrai, refusé de poser en victime, mais au prix de la réalité historique. Tout commentateur de la société québécoise se trouve dès lors forcé d’user de concepts bidon (« majorité historique » par exemple) pour tenter de défendre l’idée d’un Québec français.
En somme, Dubuc comme bien d’autres, se doivent de réintroduire une nuance sociétale remplaçant notre réalité nationale abolie par la québécitude, afin de maintenir un combat aujourd’hui purement civique, voire rhétorique, sur lequel ils fondent toujours leur carrière.
Car devenir Québécois, c’était régler le problème de la nation canadienne-française en l’unissant avec le colonisateur présent dans le Québec. Être Québécois, c’est d’ailleurs toujours faire corps avec lui, s’effacer en lui, en espérant gagner un peu de sa normalité et de son prestige.
Vous ne me croyez pas? Prenons alors un exemple tiré du commerce et de la finance. Laissons de côté la Caisse de dépôt qui n’a pourtant plus rien de l’outil pensé pour favoriser l’émancipation économique des Canadiens-Français; laissons aussi les actuelles HEC qui seraient obscènes aux yeux d’un Esdras Mainville ou d’un François-Albert Angers; parlons seulement du Board of Trade of Montreal (1822) devenu moribond dans les années 1980 face à la dynamique Chambre de commerce du District de Montréal fondée pour et par les Canadiens-Français en 1887. Qu’est-il arrivé pensez-vous? De quoi la québécitude a-t-elle alors bien pu accoucher?
Plutôt que de laisser mourir le Board of Trade comme il eût été naturel de le faire, on a fusionné avec lui en 1992, l’année même du 350e, pour donner naissance à une nouvelle institution bilingue dont l’histoire remonte à 1822...
Allez-y voir aujourd’hui à la Chamber of Commerce of Metropolitan Montreal : vous y constaterez toute l’actualité d’une aliénation coloniale que vous semblez remettre en question ici.