Cour suprême US : Un Américain qui naît à Jérusalem ne naît pas en Israël

6e4c5b130088319467a8ebcd36809ff8

Voilà qui jette de l'huile sur un feu qui couve

La Cour suprême des États-Unis soutient maintenant la décision du président Obama de ne pas inclure Jérusalem comme partie d'Israël. Ceci est une étape importante vers l'internationalisation de Jérusalem et une étape encore plus vers l'accomplissement de la prophétie biblique. La solution du conflit israélo-palestinien, souhaitée par les Nations Unies, les États-Unis et l'Union européenne, prévoit deux Etats séparés dans la partie occidentale de la région historique de la Palestine, l'un juif et l'autre arabe. Actuellement Obama fait pression sur Netanyahou pour signer l'accord de paix, mais lorsque ce traité sera signé, parce qu'il le sera, ce sera le début d'une guerre comme l'humanité n'en a jamais connue. (Zach. 12: 2-3 / Joel 3: 1-2)

Au bout de près de huit mois de délibérations, la plus haute Cour américaine a finalement tranché dans ce duel entre les pouvoirs exécutif et législatif.

président des Etats-Unis a le « pouvoir exclusif de reconnaître une souveraineté étrangère » et c’est à lui que revient de décider du statut de Jérusalem sur un passeport, a décidé lundi la Cour suprême américaine.

Au bout de près de huit mois de délibérations, la plus haute Cour du pays a finalement tranché dans ce duel entre les pouvoirs exécutif et législatif, sur la question d’un Américain né en 2002 à Jérusalem dont les parents –des Américains- voulaient voir la mention « Israël » ajoutée sur son passeport, ce qu’avait autorisé le Congrès contre l’avis du département d’Etat et du président George W. Bush.

La décision était très attendue, l’audience avait eu lieu le 3 novembre 2014. Six des neuf juges suprêmes se sont prononcés pour la souveraineté du président sur cette question, estimant qu’une loi fédérale de 2002 « empiète sur la décision persistante de l’exécutif de refuser de reconnaître (une souveraineté) s’agissant de Jérusalem ».

« Cette disposition force le président, via son secrétaire d’Etat, à identifier, à leur demande, des citoyens nés à Jérusalem comme étant nés en Israël alors que, sur le plan de la politique étrangère des Etats-Unis, ni Israël ni aucun autre pays n’est reconnu comme ayant la souveraineté sur Jérusalem », peut-on lire dans cette décision, présentée par le juge Anthony Kennedy.

Les trois juges de confession juive ont voté pour.

En revanche, le président de la haute Cour, John Roberts, pourtant nommé par le président George W. Bush lui-même, a voté contre, estimant que « cette décision est une première : jamais cette Cour n’a accepté un défi direct d’un président à un acte du Congrès en matière de politique étrangère ».

La loi fédérale, signée en 2002 par l’ancien président américain, autorisait un citoyen américain né à Jérusalem à porter la mention « Israël » sur son passeport. Mais le président Bush avait assorti sa signature d’une déclaration condamnant précisément ce passage imposé par le Congrès, qui suggérait que la ville sainte était la capitale de l’Etat hébreu, comme une « ingérence inacceptable dans le pouvoir constitutionnel du président à conduire la politique étrangère du pays ».


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé