Apparatchik de l’ère Charest, Éric Tétrault traîne quelques casseroles derrière lui et il reconnaît qu’il n’a pas toujours été au bon endroit au bon moment. Qu’à cela ne tienne, Philippe Couillard en a fait son candidat dans la circonscription sûre de Louis-Hébert en remplacement de Sam Hamad, dont le sens de l’éthique avait été jugé trop ténu pour qu’il réintégrât le Conseil des ministres. On peut y voir une certaine continuité libérale. Ou un sans-gêne qui frise l’arrogance.
Dès l’annonce de sa candidature, Éric Tétrault a dû se dépêtrer avec cette histoire de spectacle de Céline Dion auquel il a assisté en 2008, dans la loge de Lino Zambito et aux frais de l’entrepreneur (M. Tétrault ne se souviendrait plus s’il a payé ou non ses billets), en compagnie de l’ex-ministre Nathalie Normandeau et de son chef de cabinet, Bruno Lortie, qui font face tous les deux à des accusations à la suite d’une enquête de l’UPAC.
La version du candidat sur le temps qu’il a passé dans cette loge a fluctué. Quand il a constaté la présence de Lino Zambito, Éric Tétrault s’est dit que peut-être il n’était pas « au bon endroit » et il est parti, a-t-il soutenu sur les ondes d’une radio de Québec. Étrange : à cette époque, Lino Zambito n’était pas persona non grata.
Sauf erreur, Éric Tétrault était chef de cabinet du ministre de la Justice, Jacques Dupuis, quand celui-ci a rencontré le controversé Luigi Coretti à la demande de Tony Tomassi pour que le patron de la société BCIA obtienne un permis de port d’armes qu’on lui avait refusé.
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