En lisant Monsieur Nestor...

Contre la dictature… Pour l’abstention !

Tribune libre

« Le PQ, dès son origine, a trahi les militants en faveur de l’indépendance… »
« …Depuis l’origine du parti de René Lévesque, les indépendantistes vivent sous un toit qui n’est pas le leur. Certains le savent et le disent tout haut, sans gêne. J’en suis… »
« …Ils cohabitent avec des gens qui disent une chose du bout des lèvres, mais qui, au fond d’eux-mêmes, n’ont pas de convictions sinon de l’opportunisme collé à leur pensée délétère, vaporeuse, calculatrice… »
« …Ils cherchent des votes, veulent se faire élire, cherchent à embrigader à partir de slogans vides et solubles. Ils réussissent à prendre le pouvoir, après l’usure du pouvoir des adversaires, mais une fois couchés dans le lit de la gouvernance, ils ne se préoccupent guère de mener le combat dont ils ne parlent même pas avant et durant les élections. Dont ils ne parleront guère après les élections…. »
Je suis d’accord avec Nestor Turcotte sur ces quatre points… et bien d’autres !
Mais là où il me perd, c’est lorsqu’il dit :
« …Vous êtes indépendantistes ? Vous voulez l’indépendance du Québec ? Il faut travailler à élire le candidat d’Option nationale… »
D’abord, Option nationale aux relents d’Option Québec, n’a rien d’indépendantiste. Par son chef, par son nom même, elle pue le PQ à plein nez. Attendez de voir ce que feront ces pseudo indépendantistes lorsque Marois tombera. Ce petit monde électoraliste ne rêve que du jour du grand ralliement où ils se jetteront dans les bras du nouveau cheuf charismatique du PQ, celui qui saura balayer le Québec pour ne rien changer.
Ensuite, et surtout, le Québec, comme tout l’Occident vit sous une Oligarchie, celle de la bourgeoisie capitaliste. Elle possède tous les médias, ne serait-ce que par la publicité qui les fait vivre. Une véritable dictature médiatique contrôle la pensée de l’électeur, lui dit pour qui voter. Elle contrôle tout ce qui se trouve et se trouvera à l’Assemblée nationale, sauf un gaulois, Amir Khadir. Cette Assemblée nationale larbine travaille dans l’intérêt de ses patrons de Wall street, se soumet aux indices de cotation, met en application les directives du FMI. Obéissante, elle vise le déficit zéro, réduit la taille de l’État, laisse le privé s’infiltrer partout dans le domaine public, même dans la Santé, met la hache dans le budget de la Santé, de l’Éducation, attaque les syndicats, gèle, réduit les caisses de retraite, laisse monter les prix, subventionne les entreprises, réduit leurs impôts, etc., etc..
La réalité est que la démocratie, si elle a déjà existé, n’existe plus. Même si se formait un parti indépendantiste, composé de dizaines de milliers de membres celui-là, la dictature médiatique le détruirait, l’occulterait, pour ne laisser passer que ses valets du PQ, de la CAQ, du PLQ et d’ON, tout simplement parce que le capital craint par-dessus tout les nations indépendantes jalouses de leur indépendance.
Notre premier devoir est de mettre en place la démocratie. Pas facile ! Pas facile ! Il nous faudra d’abord remettre l’information entre les mains des citoyens… mais de citoyens… en reste-t-il ? combien n’ont pas été anesthésiés par la médiasserie ? la pire violence que le monde ait jamais connu !
Pire que les canons : le contrôle de la pensée par les médias.
En tant qu’indépendantiste, je reste abstentionniste parce que c’est la seule manière de montrer à la pseudo démocratie en place que je vois son jeu et ne lui reconnais aucune légitimité !
Michel Rolland

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Michel Rolland33 articles

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Libre penseur. Confiance limitée au système d’instruction. Étude de l’Histoire de l’Occident, de la préhistoire à aujourd’hui, Grèce, Rome, France, Angleterre, Italie et États-Unis surtout, en autodidacte. Lecture d’ouvrages qui ont marqué les différentes époques, dont la Bible œcuménique et certains philosophes sceptiques. Diplôme d’études collégiales. Intérêt particulier pour français roman, philosophie marxiste, sociologie et psychiatrie.





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24 commentaires

  • Serge Jean Répondre

    4 avril 2012

    Vous avez la vision de l'aigle monsieur Rolland.
    J'ai beaucoup aimé toutes les vérités que contient votre texte.
    Clairvoyance, puissance de frappe dans les mots,il n'y a que la vision véritable sur une situation qui peut faire ça. Finalement une image me vient à l'esprit en vous lisant. Guillaume Tell.
    Et Guillaume Tell fut mon idole de jeunesse, et il l'est encore. Je continue à vous lire. Merci.
    Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    22 février 2012

    M. Rolland,
    Comme certains des autres qui ont répondu à votre article, je partage vos points de vue concernant la qualité piètrement "démocratique" de notre système politique actuel et du fait que ce système sert de garde-fou à la protection des intérêts de l'oligarchie financière. J'en ai d'ailleurs tracé les mêmes limitations dans l'un de mes articles publié l'année dernière tout en proposant les bases d'une réforme réelle de la démocratie en la remettant directement dans les mains des citoyens par l'entremise des technologies de l'information, sans politiciens interposés.
    Maintenant un an plus tard, j'ai le plaisir d'annoncer le lancement du site http://kebek2point0.org/ qui vise justement à mettre en place tous les outils nécessaires pour qu'une Démocratie 2.0 puisse voir le jour au Québec de manière légitime et ce sans avoir à passer par la voie truquée du système électoral actuel.
    Tout comme vous j'en suis à prôner l'abstentionnisme, mais je crois qu'il est important d'avoir une alternative politique viable où peuvent se canaliser de pouvoir politique de cette base abstentionniste en croissance dans la population (presque 40% de la population).
    C'est pourquoi j'invite les lecteurs de Vigile, particulièrement ceux désirant oeuvrer à l'extérieur des partis politiques, à venir visiter le site et à y participer activement.
    Adam Richard

  • Christian Montmarquette Répondre

    22 février 2012

    .
    «J’avoue que j’ai hésité avant de revenir sur ces accusations pour ne pas faire dévier le sujet initié par M. Rolland mais des accusations de droite réactionnaire et qui plus est, FORTEMENT représentée, de la part d’un membre de Qs lancées à l’endroit des militant-e-s de la base d’Option nationale» - Danièle Fortin.
    Madame Fortin,
    Option Nationale est un faux parti progressiste et même un faux parti souverainiste.
    Option Nationale n'est qu'une mécanique politique téléguidée par le PQ.
    Ce n'est actuellement pas un parti qui dispose de la moindre chance de faire l’indépendance; mais surtout de diviser les souverainistes en trois.
    À la limite, c'est un groupe purement stratégique qui pourrait se donner comme mission de faire pression sur le PQ à l'aide d’ex-péquistes dans le but de débarquer la «gouvernance souverainiste» de Marois.
    La preuve de cela étant les récentes déclarations de Pauline Marois qui veut «remettre la souveraineté à l'avant-plan». - Tout pour donner l'excuse par excellence au Bon Berger à lunettes, Saint-Martin d'Aussant de Nicolet de Yamaska, de rentrer au bercail avec les brebis égarées...
    Sachons-le, ON, est d'abord un «stationnement politique».
    Un «parti-pont», un «Canot de sauvetage» et «groupe stratégique» fondé dans le principal objectif de contrer l'hémorragie péquiste et cibler le marché de Québec solidaire. C'est une «sortie de secours» qui se donne des airs progressistes presque exclusivement préoccupée d'indépendance, et qui, comme de fait, a attirée assez de réactionnaire de droite pour me faire lancer des tomates par les trois quart des débatteurs su la page de Jean-Martin Aussant dans Facebooke.
    Il est clair, que ce n'est pas 100% de joueurs qui sont réactionnaires.
    Mais, ça n'empêche pas qu'il y en a un foutu de paquet.
    J'ai bien hâte de voir comment ces deux tendances opposées pourront parvenir à s'entendre sur un même programme, sans s'aliéner l'une ou l'autre de ses deux composantes hétérogènes.
    - CM
    Référence :
    «Marois veut remettre la souveraineté à l'avant-plan»
    http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201202/19/01-4497511-marois-veut-remettre-la-souverainete-a-lavant-plan.php
    .

  • Archives de Vigile Répondre

    22 février 2012

    Ce que je pressens cependant à ce point de l'histoire du Canada et du Québec, c'est que je crois vraiment qu'une bonne partie des Canadiens et des Québécois veulent un régime autoritaire mené par les élites riches.
    Question de protection d'un rang social acquis au prix de certains efforts...
    Ainsi, que faire si une majorité des citoyens est d'accord avec un régime autoritaire au service des élites riches?

  • Archives de Vigile Répondre

    21 février 2012


    Bonjour à tous,
    Vous serez d’accord avec moi, si je vous dis que l’on doit toujours se comparer à soi-même. Comme beaucoup d’entre nous, j’ai été un de ces indépendantistes perdus au PQ. En ce temps-là, je suivais la ligne de parti. Par stratégie, je soutenais les idées défendues par les meneurs péquistes. Ces idées souvent n’étaient pas les miennes. Pire, Me Cloutier l’a bien démontré, ces idées souvent ne respectaient même pas les décisions prises en congrès. J’étais de ceux qui se disaient que nous ne réaliserions jamais notre indépendance si nous ne prenions pas le pouvoir. Puis, le PQ prit le pouvoir, s’y laissa mariner assez longtemps pour me faire comprendre qu’il ne changerait jamais rien. Je quittai ce parti comme membre, mais continuai à l’appuyer… pour empêcher les libéraux. Un jour, je me suis rendu compte qu’entre le PQ et le parti libéral, la différence était cosmétique. À partir de ce jour, je suis resté chez moi. C’en était terminé d’aller voter. Je vivais une sorte de deuil. Je ne voyais aucun parti politique indépendantiste dans le décor politique du Québec. Nous, indépendantistes, nous étions fait berner, pire, manipuler par les politiciens. Les politiciens péquistes, comme Duplessis l’avait fait de son temps avec le nationalisme, utilisaient au lieu de la servir, notre indépendance nationale à des fins de petite politique partisane. L’indépendance diluée en souveraineté-association devenait le combustible qui alimentait leurs belles carrières politiques. Les années passaient et les grands indépendantistes du parti disparaissaient. Les derniers vrais à le faire furent les Bourgault, les Parizeau et les Michaud. Après 1995, il devint évident que tous ces gens qui s’étaient hissés au sommet, c’est-à-dire partout dans le parti, à l’Assemblée nationale, dans la haute fonction publique, nous trahissaient. Rien de nouveau. De toute notre Histoire, tout ce qui se trouve au-dessus de la classe moyenne, nous a toujours trahis. Peu à peu, j’éprouvai un bien-être à ne pas être enrégimenté dans un parti politique, mais un vieux réflexe péquiste restait en moi, celui de me taire. Je parlais encore d’indépendance, mais je gardais pour moi ce que je pensais du PQ. Puis, ces dernières années, il y eut Vigile. Peu à peu j’ai pu exprimer ma pensée profonde, échanger avec les autres vigiliens, et j’ai eu le plaisir de voir que je n’étais pas seul à douter du PQ.
    Le fait de n’appartenir à aucun parti politique fut pour moi une sorte de libération. Ma vision des choses n’est pas déviée par la partisanerie. Ainsi, je me sens très près d’un Christian Montmarquette sans être partisan de QS ou d’un Denis Julien, sans être partisan d’ON. Aujourd’hui, je centre ma pensée sur l’indépendance de notre pays. Malgré les apparences, je ne démissionne pas. Le fait est que ce qui se dit souverainiste ne me satisfait pas. Un parti indépendantiste doit avoir un programme de pays. Il ne doit pas se confiner aux juridictions provinciales. Si le Québec devait s’associer avec le Canada, rester membre de l’OTAN, satellite des États-Unis, et membre du Commonwealth britannique, il ne serait tout simplement pas indépendant. L’indépendance devrait être l’objet de transformations majeures dérangeantes pour ceux qui nous ont toujours opprimés comme d’être unilingue français, et de considérer ses sujets comme Québécois. La minorité anglaise, plutôt que d’être privilégiée devrait être placée dans un statut d’égalité avec tous les autres citoyens du Québec et cela devrait se refléter au niveau du budget, en Santé et en Éducation entre autres. L’université McGill et le mégahôpital universitaire anglophone sont des anomalies qui sont le propre des minorités colonisatrices. Là encore, si le Québec ne prenait pas de telles mesures, il ne serait pas indépendant.
    Mais pour faire notre indépendance, il nous faudra redonner le contrôle des médias à tous les citoyens, renverser l’oligarchie capitaliste. En cela, nous devrons nous presser à gauche, contribuer au socialisme international, et je ne parle pas de partis néo-libéraux comme le PS français. Si le Québec devait devenir un pays avec un parti indépendantiste néolibéral qui obtiendrait la bénédiction de l’Oncle Sam, non seulement nous ne serions pas indépendants, mais nous serions des zombies encagés dans une pseudo démocratie.
    Michel

  • Archives de Vigile Répondre

    21 février 2012

    @Christian Montmarquette :
    « Pire encore, je peux vous confirmer après avoir mainte fois débattu avec les membres de la base d’Option Nationale qu’elle est fortement constituée d’une droite réactionnaire nationaliste. » 20 février 2012
    M. Montmarquette, vous portez-là de graves accusations et de plus vous ajoutez que la base militante d'On est « FORTEMENT constituée d'une droite réactionnaire nationaliste.» "Fortement" est synonyme d'"important" de "nombreux".
    J'avoue que j'ai hésité avant de revenir sur ces accusations pour ne pas faire dévier le sujet initié par M. Rolland mais des accusations de droite réactionnaire et qui plus est, FORTEMENT représentée, de la part d'un membre de Qs lancées à l'endroit des militant-e-s de la base d'Option nationale, sont telles qu'elles doivent reposer sur des preuves. Sinon nous sommes en présence d'abus de langage qui, si cet abus n'est pas dénoncé peut nous mener à des dérives qui iront au-delà du langage justement.
    Pour la justice sociale j'en suis à 200% mais aussi pour la PAIX sociale entre-nous, les indépendantistes progressistes.
    Danièle Fortin
    -

  • Nic Payne Répondre

    21 février 2012


    Je pense, GV, que la lucidité dont vous parlez change de visage selon la perspective qu'on adopte.
    Votre vision d'un monde dont les mutations constitueraient une immense remise en question de la faisabilité de l'indépendance semble bien s'accorder avec celle de M.Rolland. Quant à moi, je n'arrive pas à être complètement rejoint par des affirmations péremptoires comme " nous n'obtiendrons jamais notre indépendance si... ", et qui se terminent à toutes fins pratiques par la nécessité de refonder le monde.
    Ne serait-ce que parceque je constate que nombre de nations ont fait leur indépendance ces récentes années, et l'omnipotent capital n'est pourtant pas apparu hier matin, loin s'en faut.

    NP

  • Archives de Vigile Répondre

    21 février 2012

    C'est de bonne guerre de votre part de vouloir discréditer le parti qui, avec une plateforme des plus progressiste, peut faire énormément de tort au parti de Françoise et Amir.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 février 2012

    M. Rolland,
    Votre discours est une douche de lucidité. Il resitue la question de l'indépendance dans le contexte géopolitique du XXIème siècle. Beaucoup de vos interlocuteurs sont encore fidèles à des pratiques politiques du passé, héritées (pour le dire en termes généraux) de l'époque de la décolonisation de l'Afrique et de la révolution cubaine. C'était en effet dans ce vaste et frais courant de la deuxième moitié du XXème siècle que s'inscrivaient le RIN, René Lévesque, et le PQ. Parti politique aujourd'hui déclinant, le PQ ne fait plus rêver.
    L'ON, que je ne condamne pourtant pas, s'inscrit aussi dans cette approche politique à la fois limitée et traditionnelle qui refuse de prendre note que l'équilibre du monde qui nous entoure a subi de profondes transformations depuis lors. Nous avons vécu la fin d'un cycle historique. Ce qui était pertinent et enthousiasmant et qui a connu ses moments forts, comme en 1995, ne l'est visiblement plus aujourd'hui dans le nouvel état du monde.
    Ceux qui sont pressés de passer à l'action pourront vous taxer de pessimisme, détourner le regard et foncer avec ON. Selon moi, la saison des idées, démarrée avec une certaine intuition par Bernard Landry est loin d'être terminée. Pour la poursuivre, il faudra revoir l'inventaire des forces mondiales qui favorisent l'indépendance et celles qui s'y opposent. Il faudra se demander si l'espace démocratique permettant de faire l'indépendance comme nous avons pris l'habitude de la penser existe toujours. Il faudra repenser nos alliances et nos solidarités de jadis car dans bien des cas elles n'existent plus ou ne nous accompagnent plus. La crise que traverse l'indépendantisme au Québec est celle d'un retard d'adaptation à de nouvelles réalités intérieures (Canada) et extérieures (mondiales). Commencer à reconnaître la nécessité d'une remise à jour nous aidera à dépasser un anachronisme devenu paralysant.
    GV

  • Stéphane Sauvé Répondre

    21 février 2012

    Merci pour vos explications qui m'inspirent à aller à l'essentiel.
    Monsieur Roland, Didier et d'autres,
    Je peux comprendre votre écoeurement de ces abus à répétion par le "Kapital" et l'asservissement des peuples qui en découle, mais comme l'écrivait Olivier Lockert, « il n'y a qu'une façon d'échouer et c'est d'abandonner avant d'avoir réussi ». Et ce combat pour un partage plus équitable de nos ressources en vaut la peine. Nos enfants nous le demandent.
    Aussi, j'imagine que nous sommes ici pour devenir le meilleur de ce que nous sommes. Et il est dit que nos efforts constants et notre humilité à prendre une distance avec nous-mêmes peut nous aider à révéler le meilleur qui nous habite. Bien que les éceuils soient certes nombreux et la voie étroite, nous nous devons de persévérer.
    Le système fera tout pour que vous abdiquiez. Lui donneront nous raison?
    Si nos enfants tentent eux aussi de développer et révéler le meilleur en eux mais que dans leur entourage quelqu'un est toujours là pour les empêcher, que doit-on alors faire ? Abandonner ? Je ne crois pas. Nous avons un devoir de les protéger pour qu'un jour, ils puissent protéger les plus faibles autour d'eux.
    Nous devons couper la voie aux opresseurs et si nous en sommes incapables seuls, nous devons s'associer à d'autres pour créer la force du nombre. C'est ainsi que Gandhi et bien d'autres sont parvenus à gagner quelques batailles. C'est une voie plus lente certes, mais qui fonctionne.
    C'est par nous que ca commence.
    _______
    Vous avez raison pour la question des médias, le vers est dans la pomme. Une fois ce constat fait, nous devons révolutionner notre facon de faire. La technologie de l'information (TIC) nous en donnes les moyens. Option Nationale peut et DOIT mettre harnacher la force des TICs si ils veut faire une différence. Si il ne le fait pas, je suis alors d'accord avec vous, aussi bien mettre nos énergies ailleurs.
    ______
    « En vérité, si un homme abandonnait un royaume et le monde entier et qu'il se garde lui-même, il n'aurait rien abandonné. » Maître Eckart

  • Nic Payne Répondre

    21 février 2012


    M.Rolland,
    Je constate que, tout en ne répondant pas de vos affirmations gratuites, vous en ajoutez de nouvelles.
    Auriez-vous l'obligeance, du haut de votre science à peine un tantinet condescendante, d'expliquer au braillard que je suis en quoi il louvoie ?
    Du reste, le débat sur la médiacratie et l'oligarchie est fort intéressant, et figurez-vous que d'autres que vous ont aussi une conscience et des idées là-dessus. Cependant, pour espérer minimalement nous convaincre qu'il est une bonne chose, dans le contexte actuel, de ne pas appuyer un parti indépendantiste québécois, il vous faudra argumenter avec un peu plus de rigueur.
    NP

  • Archives de Vigile Répondre

    21 février 2012

    Tout dépendra du sourire de son chef, de son aptitude à séduire les zombies… parce que tout est là en pseudo démocratie, l’immense majorité de ceux qui iront voter seront des cerveaux lessivés conditionnés par la propagande.
    Lorsque je lis cela monsieur Rolland je ne peux que réaliser que vos propos sont d'une justesse épeurante.Une journée, on vote pour le Bloc, le lendemain pour le npidoune et le surlendemain si Patof se présentait, ya des gens qui voterait pour lui.
    Voilà où la démocratie en est rendue!

  • Archives de Vigile Répondre

    21 février 2012

    Avant de s'obstiner sur quel mot employer il faudrait prendre le temps de lire la plateforme de ON et d'écouter le discours et les gestes posés par le chef du parti. Pour moi il n'y a aucun doute dans mon esprit que c'est Jean Martin Aussant qui travaille uniquement dans le but de faire du Québec un pays.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 février 2012

    Bonjour à Messieurs Gignac et Julien,
    Depuis le temps que je vous lis sur Vigile, je ne suis pas étonné de vous voir réagir en indépendantistes. Vos réactions sont conséquentes avec le discours que vous avez toujours tenu. En résistants indépendantistes vous vous êtes toujours appliqués à sensibiliser nos compatriotes à lutter pour notre indépendance nationale, augmenter le nombre d’indépendantiste, de vrais, plutôt que le nombre de votes pour des partis « souverainistes » électoralistes plus soucieux de l’avancement de leur structure politique que de l’émancipation du Québec.
    Vous constatez comme moi que l’ennemi est un colosse que nous aurons beaucoup de peine à terrasser. L’ennemi est l’oligarchie bourgeoise capitaliste. Elle fera tout pour nous empêcher d’accéder à notre indépendance parce que ce qu’elle craint par-dessus tout, ce sont les nations indépendantes soucieuses de préserver leur indépendance. Elle craint ces pays encore plus que le socialisme. Ce que Wall street déteste le plus de Chavez et du Vénézuéla, ce n’est pas sa politique de redistribution des richesses à la collectivité, mais la main-mise qu’il exerce sur son pétrole. Jamais nous n’obtiendrons notre indépendance nationale, tant que cette dictature de la bourgeoisie capitaliste internationale sera en place. Et toute notre réflexion doit désormais porter sur la manière de terrasser l’ennemi : le capital.
    À Messieurs Payne et Cloutier,
    N’y voyez aucune attaque personnelle, mais depuis le temps que je vous regarde louvoyer tous les deux, je vous perçois, à tort ou à raison, comme des braillards péquistes. Quoi que vous disiez, quoi que vous pensiez, vous vous retrouvez toujours dans le giron péquiste.
    Mon propos en écrivant ce texte n’était pas de dénoncer Option nationale, mais de dire que même s’il existait un parti indépendantiste puissant, ce parti n’aurait aucune chance de prendre le pouvoir, parce que le capitalisme sauvage international, ce dixième de 1% qui possède la moitié de tout l’argent qui se trouve aux États-Unis est par-dessus tout contre l’indépendance des pays comme de celle des individus. La bourgeoisie capitaliste nous fait subir une dictature médiatique. Elle contrôle la pensée de tous les habitants d’Occident, qui ne sont plus des citoyens, mais en majorité des zombies à qui elle dit pour qui voter. C’est pourquoi la presque totalité de la classe politique actuelle mue par le goût d’un apparent pouvoir se conformant aux dictats de la médiasserie est devenue d’une pathétique insignifiance. Si votre parti a bonne presse, inquiétez-vous ! Les seuls journalistes dignes de ce nom se trouvent sur les sites alternatifs (les vrais) d’Internet. Tout ce que vous voyez dans la médiasserie est constitué de larbins transformés en agents de propagande.
    Remarquez que ce n’est pas parce que votre parti s’en tiendra à un discours « souverainiste » ou à une politique « socialiste » comme celle du PS français, qu’il sera automatiquement promu au rang d’opposition officielle ou de gouvernement par le capital. Tout dépendra du sourire de son chef, de son aptitude à séduire les zombies… parce que tout est là en pseudo démocratie, l’immense majorité de ceux qui iront voter seront des cerveaux lessivés conditionnés par la propagande.
    Michel

  • Archives de Vigile Répondre

    21 février 2012

    Un article de monsieur Paul Craig Roberts est très pertinente par rapport à l'article de monsieur Rolland:
    "La démocratie occidentale: réelle ou façade ?"
    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=29308

  • Nic Payne Répondre

    21 février 2012


    Quand Jacques Parizeau parle de souveraineté -- il en a l'habitude, bien davantage que d'utiliser le terme indépendance -- je sais de quoi il parle.
    On ne peut quand même pas effacer l'histoire et la culture d'un simple trait de crayon; Depuis René Lévesque, la " souveraineté " s'est profondément incrustée dans le décor. C'est comme ça. Moi qui préfère l'indépendance, je ne vais certainement pas critiquer ceux qui militent pour un changement de culture en ce sens. Mais il ne faut pas tout mélanger : Le souverainisme d'Option nationale, tout comme le souverainisme de Jacques Parizeau, ce n'est pas du tout la même chose que le souverainisme péquiste et solidaire.
    Un discours clair et décomplexé ? J'en suis. Mais, rejeter une proposition résolument indépendantiste parceque son porteur parle de souveraineté, me semble assez court merci.

    NP

  • Archives de Vigile Répondre

    21 février 2012

    Monsieur Rolland,
    Je commence à penser que vous avez raison. Je vois de moins en moins l'importance d'aller voter. Les dernières élections autant provinciales que fédérales nous ont démontré que notre vote ne compte pas et que les dés sont pipés d'avance.
    Les élites riches arrivent toujours et je dis bien "toujours" à avoir qui ils veulent pour gouverner.
    Et de toute façon, on le voit par la façon que le pays et la province sont dirigés, les élites riches ne considèrent plus les moins favorisés du pays comme des compatriotes.
    Ils considèrent les plus défavorisés et leurs besoins comme sans importance et même dans certains cas, ils considèrent les plus démunis comme des ennemis qui veulent leur argent.
    Ainsi, les riches arrivent toujours à mettre au pouvoir les politiciens qui vont protéger et même accroître leurs acquis.
    Ainsi, le pays comme tel, ou la province, appartiennent aux élites riches et les autres sont des espèces de censitaires habitant les terres des seigneurs.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 février 2012

    Tout comme monsieur Sauvé, votre texte m'ébranle et me questionne. J'ignore encore si je me rendrai à Bécancour pour le congrès de fondation de l'Option nationale.
    Pierre Cloutier comprend lui aussi la nette différence entre les mots indépendance et souveraineté. C'est loin d'être une question mineure. C'est au contraire une question fondamentale.
    Je le cite:'' Des dizaines de pays, voient leur fête nationale coïncider avec le jour d'anniversaire de leur indépendance nationale. Le 4 juillet de chaque année les américains ne célèbrent pas la Fête de la souveraineté, mais la Fête de l'indépendance!''
    L'Écosse est présentement en campagne référendaire. Son premier ministre a lançé le slogan de la campagne qui est: INDEPENDANCE, FIRST!
    J'attends de voir si monsieur Aussant imitera le premier ministre de l'Écosse ou s'il se contentera de ce mot ambivalent, ambigü, brumeux,mou, nébuleux et confus de souveraineté.Cette souveraineté péquiste, référendiste et perdante qui nous démotive et nous démobilise depuis 1995.
    J'envisage moi-même de me retirer complètement de tout engagement politique pour l'avenir afin de ne plus cautionner ce simulacre de démocratie dans lequel nous croupissons.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 février 2012

    Monsieur Rolland,
    Avez-vous lu le projet de plate-forme qui servira lors du congrès de fondation de ON?
    Si oui, quelles sont les propositions qui ne vous plaisent pas?
    Pouvez-vous nous donner un peu plus de détails?
    Pierre Cloutier

  • Nic Payne Répondre

    20 février 2012


    Messieurs Rolland et Montmarquette ont évidemment le droit de dire et de penser ce qu'ils veulent. Néanmoins, le début du commencement de l'ombre d'une démonstration de ce qu'ils avancent sur Option nationale, fait cruellement défaut ici.
    Quant à moi, je prends trente secondes pour leur démontrer autre chose : Le chef d'ON, il est facile de le constater, consacre inlassablement chaque instant de sa démarche politique à un argumentaire indépendantiste rigoureux et systématique.
    On ne voit cela ni au PQ -- loin s'en faut --, ni chez QS, malgré toute l'efficacité d'Amir Khadir.
    Je passe sur quelques accusations gratuites pour terminer sur la prétendue " fusion " que brandit M.Montmarquette. Cela vient d'un principe simple mis de l'avant par ON : Message égal, mission égale, collaboration possible.
    NP

  • Archives de Vigile Répondre

    20 février 2012

    Monsieur Rolland
    Je suis complètement d'accord avec votre dernier commentaire. Comme vous, je suis devenu un abstentionniste et je ne crois plus en la classe politique québécoise qui nous a trahis et qui continuera à le faire. Elle n'est qu'un instrument dans les mains des oligarques ou de l'establishment économique "canadian" pour nous manipuler et pour nous maintenir dans le colonialisme et la dépendance. Le peuple doit se réapproprier l'état québécois et le bâtir dans le sens de l'équité et de la justice sociale pour tous.
    André Gignac 20/2/12

  • Archives de Vigile Répondre

    20 février 2012


    Bonjour Monsieur Sauvé,
    Contrairement à vous, je ne vois qu’un seul parti indépendantiste : le PI. Ce parti ne m’attire pas parce que je lui trouve allures d’autocrate. Les démissions de VLB, Caroline Moreno et plusieurs vigiliens en sont la parfaite illustration. PQ, PLQ, et CAQ ne sont pas, vous en conviendrez, des partis indépendantistes. Option Nationale n’est pas non plus indépendantiste. Son chef, Aussant, fait d’incroyables contorsions pour ne pas prononcer le mot indépendance. Je crois qu’un souverainiste n’est pas un indépendantiste. S’il utilise le terme de souverainiste, c’est parce qu’il ne veut pas se présenter comme indépendantiste. Il est ou bien, un indépendantiste en devenir, ou bien un électoraliste qui ne pense qu’à gagner des votes sans voir plus loin. Un indépendantiste n’a pas peur de s’afficher comme tel. Il parle d’indépendance, avant, pendant, et après les élections. Un souverainiste s’en tient aux questions provinciales. Il se contentera d’une souveraineté partielle ou partagée. Comme au référendum de 1980, il peut même se contenter d’un fédéralisme renouvelé, ou comme en 1995, d’une souveraineté-association. Ces gens sont des associationnistes qui utilisent la menace séparatiste comme « pouvoir de marchandage »… mais ils ne sont pas séparatistes.
    Disons-le clairement, on ne pourra pas réaliser notre indépendance nationale, si nous ne nous séparons pas du Canada. Je suis indépendantiste d’abord, mais aussi socialiste convaincu. Sur ces deux points, je trouve que Québec Solidaire ménage la chèvre et le chou. Il se dit « souverainiste » …à condition que… et il me semble avoir choisi le terme de Solidaire pour ne pas se dire Socialiste. Vous pourriez penser qu’il s’agit pour moi d’une question de sémantique, mais si vous y regardez de près, vous verrez que le choix des mots est capital. Quelle tristesse de voir les communistes et les socialistes se dire « de gauche ». Je vous dirai Monsieur Sauvé que j’en ai assez de la rectitude politique, de toute cette hypocrisie des politiciens. Comment voulez-vous amener une nation à se battre pour son indépendance, si jamais, personne ne parle d’indépendance nationale ?
    Ici arrive la propagande canadienne et capitaliste. Les progrès de la technologie dans la manipulation des masses ont atteint un degré d’efficacité jamais vu. Elle utilise les mots. Noam Chomsky en donne de nombreux exemples. Les politiciens savent tous, ce qu’ils doivent dire et faire pour avoir droit à la couverture médiatique. Ils savent tous qu’ils ne doivent pas être indépendantistes, ni socialistes, ni communistes, ni bolivariens, mais proches du néolibéralisme. Tout ce qui compte pour un politicien est d’être vu dans les médias. Ce qu’il dit importe peu, en autant qu’il soit vu. Nous voyons ad nauseam, les bobines des Legault, Charrest, Marois, et Aussant, même si ce qu’ils disent n’est que du vent… parce que le capital est assuré de pouvoir compter sur chacun d’eux.
    Tout ce que je viens de dire devrait vous aider à comprendre pour quelles raisons je ne vais plus voter. En résumé, aucun parti indépendantiste socialiste n’existe, mais surtout, la bourgeoisie capitaliste mettra qui elle veut au pouvoir. Quoi que nous fassions, les électeurs aux cerveaux lessivés qui sont légion, en zombies voteront comme la propagande leur dit de le faire.
    S’abstenir, c’est refuser de reconnaître une quelconque légitimité à ces parodies d’élection et à tous les députés fantoches qui en sortiront. Dites-vous Monsieur Sauvé que jamais nous n’obtiendrons notre indépendance nationale, tant que cette dictature de la bourgeoisie capitaliste sera en place.
    Michel

  • Stéphane Sauvé Répondre

    20 février 2012

    Bon, puisqu'il faut s'éduquer davantage...allons-y...
    Monsieur Roland et Monmarquette,
    Je comptais descendre à Bécancours samedi prochain pour le premier congrès de ON et signer ma carte de membre.
    Je compte toujours le faire mais avec plus de questions en tête qu'avant que je vous lise. Je m'explique.
    J'ai lu la plate-forme de ON et elle me parle beaucoup. En particulier pour ce projet du train électrique à l'échel du Québec mais aussi pour son pour son ferment résolument indépendantiste. Je vous trouve un peu vague lorsque vous parler de ON comme le stationnement du PQ. Vous voulez dire quoi par là ?
    @ Monsieur Roland: Je suis pas mal d'accord avec vous, notre démocratie a été kidnappé par l'establishment et les citoyens ont été évacués, ce qui regarde pas trop rose pour l'avenir. Mais est-ce une raison pour capituler, s'abtenir de s'engager et attendre le pire. J'ai un peu de difficulté à comprendre votre choix bien que je peux comprendre votre découragement.
    @ Monsieur Montmarquette: J'étais pour QS, jusqu'à ce que Monsieur Khadir recommande à sa base militante de voter pour un parti fédéraliste. On voit le résultat aujourd'hui, le NDP a la queue entre les deux jambes et se fait manger tout rond par les con-serviteurs.
    Autre point: Option Nationale aurait un penchant pour la droite...première fois que j'entend celle-là...quels sont vos arguments ? Aussi, ne nerait-ce pas intéressant si Aussant et Khadir s'alliaient pour les prochaines élections ?

  • Christian Montmarquette Répondre

    20 février 2012

    «Option nationale un terrain de stationnement politique»
    «D’abord, Option nationale aux relents d’Option Québec, n’a rien d’indépendantiste. Par son chef, par son nom même, elle pue le PQ à plein nez. Attendez de voir ce que feront ces pseudo indépendantistes lorsque Marois tombera. Ce petit monde électoraliste ne rêve que du jour du grand ralliement où ils se jetteront dans les bras du nouveau cheuf charismatique du PQ, celui qui saura balayer le Québec pour ne rien changer.» - Michel Rolland
    Mon cher Michel,
    Je suis à chaque fois toujours très heureux de vous retrouver ici.
    Votre lucidité politique me touche profondément.
    Sachons Option Nationale n'est qu'un terrain de stationnement du PQ créé non seulement dans le but de contrer la débâcle du PQ, mais de tenter de barrer la route à Québec Solidaire, puisqu’Option Nationale a littéralement calqué sa plateforme politique sur celle de QS, pour ensuite venir nous attaquer régulièrement sur la place publique!
    Le fait plus aberrant qui confirme cette théorie, c'est que le premier Congrès d'Option nationale n'a même pas encore eu lieu que Jean-Martin Aussant envisageait déjà une fusion avec le PQ !
    Excusez..là...
    Mais cette situation déjà loufoque au départ, frise désormais le burlesque politique!
    Et quand on voit tous ces prétendus experts de la question nationale autant chez Vigile qu'ailleurs sure le Web, sauter tête baissée sur Option nationale comme la misère sur le pauvre monde... On est en droit de questionner les capacités d’analyse de ces pseudos-experts et autres excités politiques...
    Pire encore, je peux vous confirmer après avoir mainte fois débattu avec les membres de la base d'Option Nationale qu'elle est fortement constituée d'une droite réactionnaire nationaliste.
    Seuls quelques naïfs peuvent embarquer cette manœuvre politique qui, comme vous le dites si bien, pue le PQ à plein nez !
    Au plaisir de vous retrouver plus souvent !
    Christian Montmarquette
    QS-Montréal
    «Option nationale: porte ouverte à une fusion» :
    http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201202/08/01-4494017-option-nationale-porte-ouverte-a-une-fusion.php
    «Option nationale : une option ou un terrain de stationnement» :
    http://www.pressegauche.org/spip.php?article8729
    .