Voici quelques conseils amicaux qui s'adressent au mouvement LGBTQIA2S+, s'ils ne veulent pas perdre leurs droits durement acquis un à un par leur propre faute et excès de revendications:
Arrangez-vous donc pour faire vos activités discrètement, sans exhibitionnisme, sans provocation constante, sans chercher visibilité et vitrine, sans chercher à s'accaparer du temps d'antenne, à être dans l'oeil du public, à se pavaner bruyamment, et vous devriez avoir beaucoup moins de problèmes.
Ce qui se fait entre 4 murs ne regarde personne, ce qui se fait sur la place publique, oui. À vous de faire preuve de plus de discrétion, de réserve, de retenue. Ne cherchez pas à choquer les bonnes gens, ni à parader devant leurs enfants pour les influencer ou les rendre confus.
Ce n’est pas une critique de leur orientation, mais plutôt de la tendance à vouloir tout faire au vu et au su de tout le monde, ce que plusieurs ne pourront jamais accepter.
À partir du moment où la société a commencé à leur donner un peu de lest, tout à coup les gais se sont cru tout permis, ne perdant pas un seul instant pour renchérir. Ce fut leur erreur d'interprétation. Se montrant insatisfaits de ce qu'ils obtinrent et dont il aurait été plus sage de se contenter, ils en voulurent encore et toujours plus.
Voici une analogie frappante pour démontrer que les LGBTQIA2S+ qui croient posséder tous les droits font fausse route et se placent eux-mêmes en porte-à-faux avec les codes établis de la société, adoptant des comportements qui dépassent les bornes de ce qui est communément admis ou toléré:
Il existe des nudistes qui pratiquent leurs activités dans des endroits prévus à cet effet. Ce n'est pas à nous de juger ou condamner leurs goûts et penchants naturistes, tant et aussi longtemps qu'ils le font là où c'est permis, dans un cadre privé, à l'abri des regards. La société peut se montrer permissive envers certains modes de vie, mais jusqu'à un certain point seulement. Les activités et comportements hors normes doivent être encadrés, balisés, au nom de la décence et du respect des bonnes moeurs, comme cela s'est toujours fait.
Mais, si du jour au lendemain, tous ces nudistes réclament le droit de pratiquer leur activité librement partout où ils le veulent, ça risque d'aller mal pour eux. S'ils prétendent qu'ils recherchent simplement à être acceptés comme ils sont, on leur répondra que ce n'est pas la bonne façon de s'y prendre.
Imaginez des nuées de nudistes hommes et femmes qui se mettent à se promener dans le plus simple appareil sur la rue, dans les transports en commun, au restaurant, au bureau, dans les parcs, les magasins, les gyms, les arénas, dans les cinémas et salles de spectacle, à l'église, pour aller siéger à l'Assemblée nationale. Qu'ils s'attendent à ce que ça barde, et vite.
Ces dernières années à Montréal, de jeunes femmes manifestaient pour pouvoir se promener les seins nus dans les parcs de la ville.
Si où que vous tourniez la tête, vous avez à la vue un être flambant nu, il y aura réaction, il y aura opposition. Qui voudrait de ça? Ce n'est pas pour rien qu'il existe des règles de décence. On ne peut les outrepasser au nom des droits et libertés.
Mais c'est exactement le contraire que font certains LGBTQIA2S+ actuellement avec leurs revendications incessantes, leur attitude de confrontation, leur manifestations criardes, et ils commencent à en ressentir l'inévitable contrecoup. Comment ont-ils pu être assez naïfs pour croire que cela ne finirait pas par se produire? L'activisme extrême fait reculer les causes.
C'est une erreur stratégique de penser qu'il faut en demander toujours plus, chercher à repousser des limites que les gens ne sont encore pas prêts à franchir, au nom de la tolérance, de l'ouverture et de l'inclusivité. Mais les LGBTQIA2S+ donnent l'impression d'avoir de la difficulté à les voir ces limites, ou de trop vouloir défier certaines conventions sociales bien établies, ce qui nuit à leur cause. Il faudrait qu'ils comprennent que l'évolution des mentalités peut prendre du temps et qu'il faut savoir faire preuve de patience, et même que certaines revendications ne seront tout simplement jamais acceptées. Ce n'est pas demain la veille qu'on peut envisager un travesti devenir un prêtre catholique, bien que certains aient dû y songer...
C'est dans leur intérêt de cesser de chercher par tous les moyens à s'afficher sur toutes les tribunes, de vouloir être le centre d'attention, le point de mire, d'être admirés et applaudis, de déambuler sur le tapis rouge, d'exiger que les projecteurs soient braqués sur eux pour les glorifier. Un peu comme s'ils voulaient que ce soit le défilé de la fierté gaie tous les jours. En psychologie clinique, ce genre d'attitude correspond au trouble de la personnalité histrionique, lorsque ce besoin d'attention indu devient pathologique.
Reformulons à leur intention la meilleure des recommandations: montrez-vous plus discrets, faites ce que vous avez à faire en privé, et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes.
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