On se rappelle avec satisfaction le succès de l'application de la Loi 101 (Charte de la langue française), adoptée en 1977, provoquant rapidement un véritable exode salutaire chez la part des anglophones qui rejettent le Québec français.
L’examen de données historiques provenant des recensements canadiens montre que la propension des anglophones à quitter le Québec a toujours été plus élevée que celle des francophones. Le fichier administratif des allocations familiales a permis de reconstituer les départs du Québec depuis 1974. Le nombre d’anglophones et leur proportion parmi les partants furent effectivement plus élevés que la normale entre 1977 et 1979.
Il est à souhaiter que les nouvelles mesures correctives visant à renforcer la portée de la loi 101 prévues par l'actuel gouvernement ait un pareil effet sur ceux des citoyens autant anglophones qu'allophones qui refusent obstinément de s'intégrer à l'identité culturelle québécoise, qu'ils soient nés ici ou ailleurs, et peu importe que ce soit par mépris ou indifférence à notre égard. L'harmonie sociale ne peut venir que de l'homogénéité de sa population constituante. Bien sûr, on ne parle pas ici de ceux qui se sont parfaitement intégrés et qui prennent part à la culture québécoise, une minuscule exception malheureusement.
Toute intégration réussie commence par la langue d'attachement qui cimente l'appartenance à une collectivité. Mais aucun de ces 2 groupes n'aura jamais l'attachement viscéral envers elle que nous partageons tous. En effet, ce n'est pas l'usage forcé d'une langue sur la place publique qui fera qu'un groupe voudra faire partie de l'identité culturelle de la nation en présence, peu s'en faut.
Car comme ils n'ont aucune espèce d'attachement à cette langue, dès qu'il seront majoritaires dans une région, ils passeront à l'anglais comme le démontre si bien la déplorable situation actuelle à Montréal. On ne pourra jamais les considérer comme définitivement acquis à la cause francophone. Ils vireront capot à la première occasion.
Par ce nouvel exode, s'il se produit, le Québec tout entier, et Montréal en particulier, en ressortiront gagnants à tous les niveaux, à commencer par le renforcement du sentiment d'identité collective qui nous lie mais à laquelle la majorité d'anglos et d'allos refusent d'adhérer malgré notre invitation généreuse, notre main tendue. Que ceux qui veulent plus de Canada aillent où il n'y a que du Canada, c'est-à-dire ailleurs qu'au Québec.
La fierté d'être Québécois, c'est la fierté d'être Nous et personne d'autre. Une nation distincte s'avère être un réel bienfait sur le plan de la diversité des nations et des cultures, un trésor précieux comparable aux joyaux du patrimoine mondial de l'Unesco.
Réjean Labrie, Québec
Source: Robert Maheu: L’émigration des anglophones québécois (1977-1979)
http://www.synergiescanada.org/journals/erudit/cqd27/cqd2455/600510ar
En complément de lecture: Qu'est-ce que l'identité culturelle québécoise?
http://www.vigile.net/A-quoi-reconnait-on-un-Quebecois
Les Joyaux du Patrimoine mondial: http://whc.unesco.org/fr/list/
Le Vieux-Québec y figure en bonne place: http://whc.unesco.org/fr/list/300
Le renforcement de la loi 101 remportera-t-il le même succès?
Comment répéter l'exode des anglophones de 1977?
Moins de Canadiens au Québec, plus de Nous à la place
Tribune libre
Réjean Labrie880 articles
Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème gén&ea...
Cliquer ici pour plus d'information
Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.
Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.
L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.
Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.
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17 commentaires
Marcel Haché Répondre
14 novembre 2012@ Francis Déry
"On semble attribuer l’exode de 1977 à l’Élection du Parti Québécois.
Le déclencheur n’est que la goutte qui fait déborder le vase. C’est d’abord la situation pourrie du Québec qui fait fuir les Anglos"...
Ce n'est pas pour la langue que Nous parlions qu'une minorité s'est est allée se réfugier à Totonto, Nous avions toujours parlé français sans que cette minorité soit empêchée de coloniser la Province de Québec, sans qu'elle ne parle jamais cette langue. C'est la place que les Tremblay d'Amérique prenaient qui dérangeait. L'arrivée au Pouvoir du P.Q. a servi de révélateur et de catalyseur.
Les anglos pourraient bien revenir par le même train qu'ils étaient partis : le train multiculturel.
Ce n'est pas important qu'un dépanneur ait les yeux bridés.Il peut faire partie de Nous.Mais les bâtards qui exigent le bilinguisme inutile dans les C.V.pour embaucher les jeunes d'aujourd'hui à Montréal sont autrement plus importants et ne se réclament pas de Nous,bien au contraire.
Archives de Vigile Répondre
13 novembre 2012****effacer mon dernier commentaire SVP*****
Monsieur Pelletier, sachez distinguer deux notions :
Peuple (Laos) et Nation (Ethnos).
Le peuple est un groupe qui habitent un territoire donné.
Le peuple est sous l'emprise d'un état et suis à peu près les mêmes lois, y compris des lois linguistiques
La Nation est un groupe possédant une communauté d'ancêtres communs. La culture est assez commune. Cette nation peut être divisée sur plusieurs états, voir dispersée.
Le Nationalisme recherche le renforcement du groupe national via l'unité et le développement d'un état qui émane de ce groupe pour servir ce groupe, et non pour le dominer.
Le Populisme, c'est de permettre la main-mise du peuple sans distinction d'origine sur l'état dans lequel ce peuple réside.
Je suis un nationaliste. Je veux un état pour mon propre groupe. Sinon, à quoi bon me séparer du Canada, si c'est juste pour créer une société interculturelle francophone.
Ce qui ne signifie pas que l'on va créer des fours pour les Juifs, un apartheid pour les gens de couleurs, ou se croiser contre les Musulmans. Par contre, la nourriture spécifiée religieusement acceptable, ne doit pas être défrayé par la diversité. Sinon l'Église Catholique pourrait percevoir ristourne pour chaque pain produit ou vendu, et pour chaque bouteille de vin.
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On semble attribuer l'exode de 1977 à l'Élection du Parti Québécois.
Le déclencheur n'est que la goutte qui fait déborder le vase. C'est d'abord la situation pourrie du Québec qui fait fuir les Anglos, autant que les Québécois se réfugient massivement vers l'Option souverainiste. L'Union National était réputé pour sa corruption, et les scandales passant à la CECO.
Pendant la Prohibition, le Crime Organisé imprégnait Montréal. Saluons le clan Bronfman pour cela. Avec la boisson, les bordels pullulaient et nous étions La Havana du Nord. Vint la French Connection et le clan Cotroni qui s'associait à la pègre juive (William Obronte/Mitchell Bronfman) et à nos artistes québécois. Les travaux de voiries étaient déjà un levier pour les campagnes électorales. La Mafia s'y insère naturellement (on peut l'écrire sans porter préjudice aux Italiens). Tommy D'Errico avait essayé de payer René Lévesque en disant que c'est ainsi le Système. L'Expo 67 fut un boom pour la construction. Les réseaux routiers se développent et Interstate Paving prolonge le boulevard Papineau à Laval avec le pont et l'autoroute. Jean Drapeau chasse le gros des maisons de passe pour rendre Montréal plus "familial". Elles se réfugient sur la Rive Sud (Jacques-Cartier) et à Laval. Les travaux du Stade font apparaître des explosions de coûts.
Pensez-vous que les familles des Anglos qui font face à la perspective d'une hausse des taxes et impôts ne sont point tenté de faire Tabula Rasa?
Toronto la Puritaine devient particulièrement attirante.
L'ouverture de la Voie Maritime du Saint-Laurent rend caduque l'avantage montréalais.
Toronto aujourd'hui, c'est Montréal 2.0.
L'aspect français y est absent, mais les communautés culturelles font leurs marques au point que Toronto est haï par le Reste du Canada. Toronto a aussi absorbé le gros de la vieille communauté noire d'Halifax (Africa City).
La communauté chinoise célèbre le jour de la Victoire par un défilé dans les rues du quartier chinois de Montréal. Les francs-maçons chinois marchent rue Mansfield devant le café Chung King.
La légende anglaise indique plutôt : A Victoria Day parade on De la Gauchetière Street in the 1945 Montreal Chinatown with the Bell Telephone Building in the background.
Dans les années 70, le rezonage pour le développement du complexe fédéral Guy-Favreau (une autre fripouille) et du Palais des Congrès a bloqué l'expansion du Quartier Chinois.
Une autre raison pour quitter Montréal.
Archives de Vigile Répondre
13 novembre 2012Monsieur Pelletier, sachez distinguer deux notions :
Peuple (Laos) et Nation (Ethnos).
Le peuple est un groupe qui habitent un territoire donné.
Le peuple est sous l'emprise d'un état et suis à peu près les mêmes lois, y compris des lois linguistiques
La Nation est un groupe possédant une communauté d'ancêtres communs. La culture est assez commune. Cette nation peut être divisée sur plusieurs états, voir dispersée.
Le Nationalisme recherche le renforcement du groupe national via l'unité et le développement d'un état qui émane de ce groupe pour servir ce groupe, et non pour le dominer.
Le Populisme, c'est de permettre la main-mise du peuple sans distinction d'origine sur l'état dans lequel ce peuple réside.
Je suis un nationaliste. Je veux un état pour mon propre groupe. Sinon, à quoi bon me séparer du Canada, si c'est juste pour créer une société interculturelle francophone.
Ce qui ne signifie pas que l'on va créer des fours pour les Juifs, un apartheid pour les gens de couleurs, ou se croiser contre les Musulmans. Par contre, la nourriture spécifiée religieusement acceptable, ne doit pas être défrayé par la diversité. Sinon l'Église Catholique pourrait percevoir ristourne pour chaque pain produit ou vendu, et pour chaque bouteille de vin.
Stefan Allinger Répondre
13 novembre 2012Lorsqu'un individu ou une collectivité s'affirme et prend plus de place, il y toujours des gens qui préfèrent partir ou couper les liens et il y a en a d'autres qui se rapprochent et veulent tisser des liens.
En 1976, plusieurs francophobes ont quitté le Québec parce qu'ils ne pouvaient pas accepter que des québécois soient au pouvoir et qu'ils prennent plus de place. Économiquement, il y a eu une exode de capitaux mais les québécois se sont affirmé et ont occupé des postes de pouvoir.
Lors de la nationalisation d'Hydro-Québec, les compagnies d'électricité privées ont quitter le Québec. Le Québec, Nous, sommes devenus plus riche.
Lors de tous changements politiques, des gens ou des groupes réagissent.
Au Québec, nous savons que plusieurs anglos et allos décident de quitter lorsqu'ils ne se sentent plus à l'aise dans la société québécoise parce qu'ils ont une vision de la société dans laquelle ils veulent vivre et cette vision n'est plus possible au Québec. Nous ne devons jamais nous sentir coupable de ça.
L'indépendance du Québec aura un effet psychologique certain sur notre collectivité.
Au niveau économique, certains prétendent des effets bénéfiques alors que d'autres nous assurent une hécatombe.
Le but des lois linguistiques et de l'indépendance n'est pas de faire fuir personne. Le but est de permettre à une collectivité de vivre et d'arrêter de survivre. De s'épanouir dans une langue et de diminuer l'inquiétude.
M. Labrie, le titre de votre texte est agressant et négatif. souhaiter le départ des anglophones m'écoeure profondément.
Oui, plusieurs et même la majorité des anglos ne s'intéressent pas à nous et à notre culture et c'est insultant mais au lieu de promouvoir leur départ pourquoi ne pas diriger votre énergie sur un projet constructif comme l'indépendance du Québec?
Jacques Dubreuil Répondre
13 novembre 2012Le problème avec les anglais, c'est qu'ils reviennent!
Marcel Haché Répondre
11 novembre 2012@ A. Gignac.
Je seconde. Au 19ieme et jusqu’aux premières décennies du 20ieme, des centaines de milliers de canadiens-français du Québec s’en sont allés en Nouvelle-Angleterre, alors même qu’ici même, au Québec, la minorité anglaise pavoisait comme si elle avait été en Rhodésie.
Cet immense exode a constitué pour Nous une perte « démographique » immense. En comparaison, le départ vers Toronto d’une minorité parmi notre minorité linguistique, qui s’est toujours comportée comme si elle avait été une majorité, est peu de choses. Il est vrai qu’il y a toujours eu parmi Nous une minorité pour s’inquiéter de ce qui pourrait arriver à cette fausse majorité.
Archives de Vigile Répondre
11 novembre 2012@ Bruno Lagacé
Incroyable votre commentaire! Nous traiter, nous les Québécois, d'antagonistes, de racistes etc.; j'en perds mon latin! Vous ramenez le problème seulement à la démographie et à l'économie, pas fort! Le moins qu'il aura d'anglos au Québec dont nous finançons avec nos impôts, leurs universités et leurs hôpitaux jusqu'à 30% alors qu'ils ne représentent que 8% de la population québécoise; le moins d'anglos qu'il aura au Québec, disais-je, le mieux le Québec se portera.
Je n'ai aucun complexe d'infériorité et aucune culpabilité morbide face à cette minorité opulente et méprisante à notre égard. Ils ne veulent pas s'intégrer à la majorité québécoise; et bien, qu'ils déménagent tous en Ontario ou ailleurs; ils vont dépolluer le Québec!
André Gignac 11/11/12
Archives de Vigile Répondre
11 novembre 2012Les Québécois n'ont pas encore compris jusqu'à quel point ils ont affaibli leur Province avec cette attitude introvertie, antagoniste, raciste et xénophobe envers l'autre, attitude qui prévaut depuis la soi-disant « révolution tranquille ». Ils ont chassé non seulement les anglophones de la Province mais aussi beaucoup de francophones. J'en suis un de ces francophones car je refuse d'être associé à une telle intolérance malsaine.
Comparons l'évolution démographique et économique de l'Ontario par rapport au Québec pour nous rendre compte des résultats de cette intolérance. En 1961, la population du Québec comptait 84% de la population de l'Ontario, soit 5,2 millions par rapport à 6,2 millions. Aujourd'hui en 2011, nous avons une population Ontarienne de 13 millions. Si cette proportion de 84% s'était maintenue jusqu'à aujourd'hui, la population du Québec serait de 11 millions.
Alors qu'en est-il ? La population du Québec en 2011 est de 8 millions, soit 60% de celle de l'Ontario. Il manque 3 millions d'habitants au Québec par rapport à l'Ontario. Du point de vue démographique, c'est ahurissant de voir jusqu'à quel point le Québec n'a pas suivi l'Ontario dans son développement. Tant de monde ont fui le Québec dans les années 60 et 70.
D'autres sont partis pour des raisons économiques. La fondation solide d'une indépendance du Québec devait se faire d'abord en solidifiant l'économie de la Province. On a laissé partir sinon chassé les ressources humaines génératrices de richesses et les capitaux sont parti avec … pour l'Ontario et les provinces de l'Ouest. Côté revenu, la province du Québec générait 64% du revenu que générait la province de l'Ontario en 1961. À travers les décennies depuis 1961, cette relation n'a cessé de dégringoler pour se retrouver en 2011 à 50%. Les propositions de Réjean Labrie ne feront qu'accentuer ce phénomène.
Archives de Vigile Répondre
11 novembre 2012Il faut faire attention.
Les lois linguistiques du Québec ne visent pas à chasser qui que ce soit. Elles visent à mettre en place un régime linguistique qui permette une coexistence pacifique entre les citoyens. Elles ont été adoptées pour trouver une solution aux affrontements qui ont pertubé la paix sociale pendant une dizaine d'années à la fin des années 1960 et le début des années 1970.
Que certains citoyens aient cru qu'il était dans leur intérêt de quitter le Québec à ce moment c'est leur droit mais personne ne les a forcés à partir. Ils seraient peut-être bien partis de toute façon. À ce moment on a assisté au triomphe de Toronto sur Montréal comme centre des affaires au Canada.
L'adoption des lois linguistiques au Québec a pu servir de justification au déplacement de sièges sociaux et d'emplois vers Toronto accélérant ainsi un processus enclenché depuis très longtemps.
Je ne vois pas qu'il y ait là de quoi pavoiser.
Archives de Vigile Répondre
10 novembre 2012Monsieur Labrie
Si le PQ a trop la "chienne" de faire l'indépendance en prétextant comme le dit Marois que les Québécois ne sont pas encore branchés sur cette question, alors, qu'attend ce parti pour poser des gestes d'affirmation nationale en signifiant à nos oppresseurs à Ottawa que le français, à partir de maintenant, est la seule langue officielle et commune des Québécois? Avec l'appui du peuple québécois (notre rapport de force), Ottawa y penserait par deux fois avant de nous mettre des bâtons dans les roues sur cette question vitale pour notre avenir.
Même chose avec le poste de lieutenant-gouverneur du Québec; le gouvernement laisse savoir à Ottawa que ce vestige du colonialisme doit disparaître au Québec et il prend les moyens pour l"éliminer. 80% des Québécois n'en veulent plus de ce symbole de domination, de colonialisme. Je pourrais vous donner d'autres gestes d'affirmation nationale à poser mais que le gouvernement commence avec les deux gestes que je viens d'énumérer; ça sera un bon début.
En ne bougeant pas comme il le fait présentement, le PQ nous donne l'impression qu'il est pour le maintien du statu quo et du lien fédéraliste actuel avec Ottawa. Nous avons assez perdu de temps avec cette question; ne trouvez-vous pas? Du courage, de la détermination et surtout de la volonté politique c'est ce que ça prend pour faire avancer le Québec vers son indépendance.
André Gignac 10/11/12
Marcel Haché Répondre
10 novembre 2012M.Labrie
Personne n'avait souhaité l'exode des anglos lors de l'arrivée au Pouvoir des péquistes de 1976. il y eu exode de ceux qui ne pouvaient concevoir faire partie de Nous.
Je crois qu'un nouvel exode pourrait se produire si le P.Q. devait former un gouvernement majoritaire.Le West Island espère que l'actuel gouvernement est simplement un accident.Même des indépendantistes le croient.
Il y a eu et il y aurait un prix économique à payer pour de nouveaux départs.Cela peut être déploré.Mais c'est sur Nous seuls que ces éventuels "expatriés" font peser le poids de leurs menaces,quand ils ne le font pas en Nous crachant dessus.Il y a parmi ceux du West Island des gens capables d'accepter qu'ils font partie d'une minorité,et non pas de la majorité Canadian.
Il n'y a pas que le West Island qui sommeille présentement.Bien des indépendantistes sommeillent aussi.L'élection majoritaire du gouvernement péquiste serait ce qu'il y aurait de plus salutaire pour Nous comme pour le West Island,qui ne serait définitivement plus jamais le même,et Nous non plus d'ailleurs...
Archives de Vigile Répondre
10 novembre 2012Ce n'est pas bien de blâmer les autres pour ses problèmes.
Il faut avoir du respect pour les autres êtres humains peu importe leur langue et leur culture.
Il y a des anglais qui sont nées ici et qui pour eux, le Québec et chez eux depuis des générations. Alors, imaginez comment ils peuvent se sentir en lisant cet article.
Comment te sentirais tu toi, si l'article s'adressait aux francophones Canadiens?
Serge Jean Répondre
9 novembre 2012C'est exactement ça. Plus nous aurons le courage d'être nous-mêmes, davantage la bourgade anglo-saxonne d'occupation et les faux immigrants débagageront.
On a pas les moyens, ni de temps à perdre à entretenir, ou tenter imbécilement de rationnaliser une lèpre galopante indécrottable.
S'impatroniser définitivement sur notre territoire avec notre langue est la meilleure attitude immunogène contre la moisissure envahissante.
Quant aux agents de contamination de notre propre maison, je leur écris ceci:<< Nous ne vous laisserons pas corrompre et vendre toute la nation pour satisfaire vos petits besoins névrosés de trou-d'cul carriéristes en plastique fortrel boum boum cannibale, pour faire plaisir à vos t'chums les anglais.
Allez-donc comme disait monsieur le comte, allez-donc à la cave vous donner des coups de bâtons dans les noix pour vous souvenir de vos origines que vous maltraitez et traînez dans la boue prostitutionnelle de l'humiliation à chaque jour du Québec qui veut veiller avec son coeur, sur son perron bonyeu!
Jean
Archives de Vigile Répondre
9 novembre 2012@R. Labrie
L'économie ce n'est pas votre domaine ..n'est-ce pas ? Un exode serait catastrophique pour l'économie de Montréal et du Québec.
Vous donnez raison à Barbara Kay, la paranoïaque, avec vos propos malvenus voire xénophobes.
L'avenir francophone et culturel du Québec se joue présentement avec les immigrants que nous accueillons en grand nombre ( trop à mon avis pour notre capacité à les intégrer). C'est là qu'il faut se battre!
Les Québécois anglophones font partie à part entière du Québec et ils ont contribué grandement à le bâtir que vous le vouliez ou pas...
Alain Maronani Répondre
9 novembre 2012Un pas de plus vers l'innommable....Monsieur Labrie, ici tombe le masque et montre ses vraies couleurs. A Lord Durham qui voulait assimiler les Québécois, il oppose la pureté ethnique, sous le déguisement de défense de la langue francaise, tous à l'église avec notre Seigneur, etc. et il montre qu'il n'a rien compris à l'histoire et n'en a retenu aucune lecon. Les exemples sanglants et récents de la disparition de la Yougoslavie (le ventre mou de l'Europe disait Churchill...) devraient le faire réfléchir, est-ce encore possible d'ailleurs ? Il a probablement oublié les images de ces camps de déportations et de concentrations en Bosnie, en Croatie, au Monténégro...ces purifications ethniques parce que l'un était serbe et l'autre croate, etc...les villages brûlés et détruits, les femmes violées...
Et puis pas si loin de nous mais plus anciens il aurait probablement approuvé, dans la même veine, la même ignominie, les plans de purification ethnique, le départ vers des territoires étrangers, ailleurs, Madagascar, Tanganika, Cuba,etc..avant que le curseur ne se déplace sur l'échelle de l'horreur..
Ces gens peuvent AUSSI se défendrent, organiser des milices, résister et se battre...Que ferez-vous donc à cette occasion Monsieur Labrie ? Les mouvements démographiques des années 1976, 1977 et 1978 ne sont en rien une garantie du futur..
Levez-donc vos milices et vos purificateurs ethniques Monsieur Labrie, dessinez des uniformes et des emblèmes, je sais une firme (Hugo Boss) qui a une large expérience pour ces pratiques..
Heureusement pour nous TOUS, collectivement, qu'il y a des gens comme JF Lisée, le docteur Hébert, et dans le passé des gens comme René Lévesque bien sûr, ou Camille Laurin qui n'était pas un tendre pour les questions de langue, Claude Charron, bien d'autres, qui affirment ou ont affirmé politiquement le destin du Québec, ceux-la je peux et pouvais leur faire confiance.
Des illuminés de votre espèce devraient rester terrer à Limoilou ou Québec je ne sais plus, cuire et recuire dans leur haine et leur ressentiment...
Réal Pelletier Répondre
9 novembre 2012" La fierté d'être québécois, c'est la fierté d'être Nous et personne d'autre", écrivez-vous M. Réjean Labrie, de Québec.
Je crois que cette phrase est absolument raciste, et ne correspond nullement à la réalité de mon environnement humain. Mon marchand de journaux et de tabac, au Terminus Longueuil, est d'origine chinoise. Sa femme aussi. Mon dépanneur francophone vient de Corée. Mon marchand de publications spécialisées, (presse internationale, mots croisés, etc.) rue Saint-Charles, est aussi francophone et paraît heureux de l'être. Sa femme aussi.
Mon dépanneur du Terminus Longueuil m'a déjà offert de venir me porter quotidiennement mes journaux à mon appartement. Mon marchand de grande presse de la rue Saint-Charles m'a offert de me prêter un parapluie un jour où je me trouvais coincé par un orage.
Je ne peux évidemment pas considérer ces gens comme "Nous", au sens où vous l'entendez. Mais il m'est difficile de ne pas les accepter dans "Nous" , au sens d'une sorte de cohésion humaine qui dépasse les seules coordonnées linguistiques.
Réal Pelletier,
Longueuil
Archives de Vigile Répondre
9 novembre 2012Monsieur Labrie
Autre bon texte à commenter! Si le gouvernement Marois dont je doute qu'il fera avancer la cause de l'indépendance au Québec, veut renforcer la loi 101 à l'intérieur du Canada, il devra utiliser la clause nonobstant pour 5 années afin d'éviter qu'Ottawa vienne la mettre en lambeaux comme la présente loi 101 avec la complicité de la "Supreme Court of Canada".
À l'intérieur de ce système fédéraliste, tout ce que notre succursale provinciale d'Ottawa peut faire, c'est du colmatage. Tu sors de cette dépendance et tu te prends en main; c'est la seule solution pour avoir les coudées franches. Il faut que cesse immédiatement cette trahison de notre classe politique sinon nous sommes un peuple fini avec toute cette immigration massive qui gruge de plus en plus notre majorité qui se rétrécit à vue d'oeil. Action! Action! La rue s'il le faut pour faire l'indépendance, ça presse!
André Gignac 9/11/12