Notre avenir se joue dans les rues de nos villes

Ciel ! nos enfants n'ont plus peur...

Il faut s'attendre au pire car ils vont tout tenter pour mettre fin à l'espoir

Crise sociale - JJC le gouvernement par le chaos

La dépression néolibérale du monde régnait sans partage au Québec depuis les années Bouchard. Les étudiants proposent une nouvelle vision inspirante et articulée de ce que peut être la vie, une vision qui remet absolument tout en question. Et voilà que l'espoir revient. Les festivals et autres évènements d'été montréalais ont été initiés il y a 20 ans à la suite du rapport Picard dans le but de divertir les Montréalais. Divertir veut dire "sortir de son chemin". Plus besoin de Juste pour Rire ou de nez rouges quand on a repris le contrôle de sa destiné. Plus besoin de concerts quand le peuple fait si bien et avec tant de plaisir sa propre musique. Il ne faut pas s'attendre à ce que les dévots de la marchandisation et de l'artificialisation de la vie acceptent de négocier. Les deux visions sont incompatibles.
C'est une bataille de principe et nous n'avons rien vu encore. Ciel ! nos enfants n'ont plus peur: toute une partie du peuple n'a plus peur et les gouvernants n'auront d'autre préoccupation que de rétablir cette peur de penser, de parler, de vivre et de prendre la rue. Ils vont tout faire même l'impensable, pour tenter de rétablir la peur. Ils ont le pouvoir de le faire.
Nul ne pourra jamais plus remettre en question la vitalité de la nation québécoise, la première à se tenir debout en Amérique du Nord.
Notre peuple a joué un rôle fondateur jusqu'à la Conquête, le voilà qu'il se réveille enfin en dehors de tout parti politique et retrouve un rôle à sa mesure en terre d'Amérique. Contrairement au discours dominant, c'est la meilleure publicité jamais faite à Montréal et vous verrez bientôt un nouveau tourisme se développer qui ne s'intéressera plus à des attractions empruntées mais bien à notre culture, notre histoire et surtout à notre façon d'être et de vivre. C'est la possibilité même de notre monde qui est en jeu dans les rues de Montréal et des villes du Québec.


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    2 juin 2012

    Parlant de sondages, dans son dernier sondage, CROP a été pris en « flagrant délit » ou plutôt a « avoué candidement », c'est selon... en tout cas, CROP a publié son rapport détaillé (qui, selon moi, devrait toujours être publié à ce niveau de détail), et dans l'avant-avant-dernière table, on y trouve que les 18-24 ans sont plusieurs fois moins nombreux que dans la population générale. Ce que je devine, c'est que CROP s'est arrangé pour bien représenter la tranche 18-34 ans dans sa manière de moduler le hasard, et ce, même si ce même travail aurait pu être fait séparément pour les tranches de 18-24 ans et de 25-34 ans. Résultat : les 25-34 ans sont grossièrement surreprésentés et se sont fait assigner la grosse majorité des places qui auraient dû être réservées aux 18-24 ans dans un sondage correctement compartimenté.
    À la base, c'est à cause de l'improbabilité que CROP réussisse à contacter un plus jeune comparé à un moins jeune, mais c'est ça que les compartiments de CROP sont supposés corriger, et c'est ça qu'ils sont pas capables de faire.
    Est-ce qu'une telle erreur arrive vraiment par hasard ? Est-ce que CROP peut publier une table de résultats sans qu'on y remarque quelque chose d'aussi remarquable ? Cette erreur affecte combien de sondages précédents (dont les détails avaient pas été publiés) ?

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juin 2012

    Jean Charest a dit espérer que ''dans les prochaines semaines, ce sera une période d’accalmie''
    Traduction: si çà peu péter d'aplomb car nous avons intentionnellement provoqué la crise au Québec pour déclencher des élections et faire passer ''le trouble'' sur le dos de la jeunesse québécoise.Si on gagne,on fait une pierre 2 coups:
    1)on continue à fourrer le Québec.

    2)on détruit son avenir.
    Nous n'avions pas le choix,les révélations de la Commission Charbonneau vont commencer à sortir bientôt et les gens ne nous croirons plus.
    Présentement les sondages nous indiquent qu’encore une majorité de québécois ne sont pas prêts à s'éveiller à la réalité de pour qui travaille le PLQ réellement et pour le moment en tout cas nous croyons qu'ils préfèrent toujours croire en nos mensonges réconfortants plutôt que de s'ouvrir les yeux en plein cauchemar.Alors profitons-en pour rapidement finir la jobe commencée en 1995 alors que j'étais vice-président du comité du non.
    J.J.C.&CIE