40% des francophones ont voté contre l'indépendance, il ne faut pas croire que c'est un rassemblement de tout ce qui ne réfléchit pas au Québec.
Il y a un désintéressement politique, entre autre dans ce que Charest décrivait abominablement comme sa «majorité silencieuse». Majorité que l'on cache, les indépendantistes étant présentés comme un groupe qui lutte contre personne et entre les deux, bien des gens préfèrent choisir personne. Comme ils préfèrent ne rien avoir plutôt qu'un pays, tout comme beaucoup d'entre eux ne voudront jamais même lire un des articles du PQ ou écouter un discours indépendantiste. On la cache pour leur éviter le dialogue avec le 60% qui a voté oui en 1995. Sereinement, la partie est gagnée pour les indépendantistes, la sérénité est le pire ennemi des forces fédéralisantes québécoises.
Là où les indépendantistes me semblent faillir c'est dans la compréhension de ce 40% de francophones qui ont coché non sur leur bulletin de vote en 1995.
Le combat a depuis longtemps pris une envergure énorme, le militantisme, la propagation des convictions indépendantistes, ne suffiront pas à souffler suffisamment un courant d'air libérateur, du moins pas en cette occasion historique que nous traversons actuellement. Le combat est porté dans l'arène médiatique.. comme si cette arène en était une du peuple... et c'est sur ce terrain défavorisant que nous devons le mener.
Je reviens à notre manque de compréhension du 40% qui a voté non.
Comprendre pourquoi nos compatriotes sont si embêtés à l'idée d'être libre et indépendant, ça permet la chose la plus importante: le dialogue. La perte de communication, la révolte, ça sert toujours mieux ceux qui ne vont nulle part (pour paraphraser Pierre Falardeau). Ça sert la négation et la perte d’enthousiasme, l'enthousiasme minimale à poser ce geste fondamental de libération nationale. La première raison pour laquelle 40% des francophones ont voté non c'est l'incapacité des indépendantistes à écouter et comprendre cette négation qui s'installait.. cette négation qui pourrait dégénérer aujourd'hui tant nous ne l'avons pas accepté, tant nous n'avons pas assez compris pour y répondre.
Bien sûr que l'on connait beaucoup de raisons matérielles, M.Parizeau en a nommé 2 le soir même du référendum. Mais c'est chez les francophones même que se situe la principale difficulté de l'indépendance, il ne faut pas laisser cette frustration anti-indépendantiste se répandre, elle deviendrait, comme on tente actuellement de la faire devenir, une position légitime, la négation de la position indépendantiste se suffisant comme position propre, l'argument fédéraliste s'étant effacé, n'étant plus présenté que comme une réalité historique incontournable, comme si le Québec avait les deux pieds dans le ciment du Canada.
On ne doit pas avoir l'attitude de celui qui ne fait que crier ce qu'il veut, on recule lamentablement en ayant cette attitude. Il faut crier, oui, mais pas dans le vide.. il faut s'adresser aux gens, il faut leur répondre. Il faut les écouter, qui sait, il y a peut-être des choses qu'on a mal compris. Une chose est sûre, ce qu'on dira ensuite possèdera un sens et aura un impact pour tous ceux qui pouvaient accrocher sur la même chose.. cette chose souvent légère, on en revient au silence et au désintéressement politique, particulièrement de la GROSSE politique comme la question nationale.
Mais on ne veut pas que nous les écoutions, on ne veut pas que le dialogue ne s'établisse. Même entre chroniqueurs, on ne dialogue pas.. il n'y a pas de débats et les gens sont de plus en plus majoritairement laissés au stade 0 de la compréhension des enjeux fédéraux et indépendantistes. On ferme le couvercle en assurant que la meilleure chose est de ne pas en parler, ça tombe tellement bien.. Je reviens à cette «majorité silencieuse» de Charest.. ce silence, cette innocence,cette ignorance.. voilà sur quoi cette opposition libérale et fédéraliste s'appuie. Voilà la division fondamentale qu'installent ces libéraux. Ça, c'est une vraie division et elle est terrifiante.
On est encore dans une grande noirceur au Québec. Un gouvernement ne peut pas changer ça, seul le peuple le peut en se donnant un pays. Il faut comprendre cette noirceur, l'éclairer, l'indépendance se fera alors spontanément. Si vraiment on force l'ouverture d'un dialogue et qu'il devient possible d'envisager sereinement l'avenir du Québec, de faire se confronter sereinement l'argumentaire indépendantiste et celui fédéraliste, on obtiendra une réponse sereine et personnellement, je ne doute pas qu'elle sera très claire de la part des francophones.
Voilà une chose que nous ne devons pas négliger en préparation du référendum à venir, écouter et répondre à nos compatriotes, analyser toutes les objections pour pouvoir y répondre efficacement, une à une, pour ainsi mieux se faire comprendre par notre peuple.. peut-être un peu trop calme, mais ça, ce n'est qu'un passage moins tumultueux dans le long fleuve de notre histoire nationale.
Pourquoi 40% des nôtres ont-ils rejeté la liberté?
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10 commentaires
Luc Bertrand Répondre
22 mai 2013À l'instar de Pierre Tremblay et de monsieur Boucher, je crois que les gouvernements péquistes ont manqué de courage et de cohérence en se privant des moyens du seul État dont nous avons le contrôle pour faire la promotion de l'indépendance du Québec ou contrer la propagande canadianisante d'Ottawa. Une fois porté au pouvoir, même de façon majoritaire, les préoccupations du PQ (sauf sous Parizeau) ont toujours été ses chances de réélection, fussent-elles en plaçant "son" option en veilleuse. Pour réussir à convaincre les 40% de francophones réfractaires à l'idée du Québec pays, les partis politiques indépendantistes devront envisager des actions radicales et urgentes pour inverser la lourde tendance qui les affecte, surtout depuis 1995:
- Faire comprendre que c'est la politique provincialiste actuelle qui est responsable de notre affaiblissement en tant que peuple, la renonciation tacite à la moitié de notre "coffre d'outils" collectif nous privant des moyens de régler nos problèmes et nous laissant à la merci des décisions d'une majorité étrangère;
- En reconnaissant officiellement la réalité voulant que la population vivant sur le territoire québécois se compose de deux catégories de citoyens: les Québécois(e)s et les "squatters" canadians. Fini le jovialisme et la complaisance envers les opposants héréditaires à notre indépendance et le nationalisme civique!
- En utilisant Télé-Québec pour l'éducation politique populaire, l'acquisition de notre histoire nationale et offrir des bulletins de nouvelles dans une perspective véritablement objective et nationale;
- En arrimant ensemble toutes les organisations en faveur de l'indépendance du Québec et du français pour mobiliser la population civile en faveur de l'indépendance, en dehors de toute partisannerie en faveur d'un parti politique;
- En imposant un cours obligatoire d'histoire du Québec au primaire et au secondaire; et
- En développant un argumentaire mieux étoffé (avec des références fiables et accessibles), mais relativement simple à comprendre, démontrant qu'un Québec indépendant serait plus rentable qu'en restant une province.
Luc Bertrand Répondre
22 mai 2013À l'instar de Montréal, l'industrialisation à Québec s'est opérée sous l'initiative de marchands anglophones et le gouvernement fédéral a toujours été extrêmement présent - et visible! - dans toute la région de Québec, d'une part parce que notre capitale a déjà été la capitale du Canada (en alternance avec Kingston) avant qu'Ottawa la remplace de façon définitive en 1865, d'autre part pour rivaliser en visibilité - et en influence - avec les institutions politiques provinciales québécoises. Au point où le "Québec Inc.", l'entrepreneuriat proprement québécois, a fini par être instrumentalisé par Ottawa - avec la complicité des libéraux provinciaux et deux échecs référendaires - contre l'idée d'indépendance du Québec.
La région de Gatineau, quant à elle, est carrément devenue une enclave fédéraliste lorsque le gouvernement Trudeau a exproprié des quartiers entiers de Hull pour y bâtir les infrastructures des principaux ministères de la fonction publique fédérale (Travaux publics et services gouvernementaux Canada, notamment, qui attribue tous les contrats publics du gouvernement du Canada) à la fin des années 1960. Malgré le réveil, ailleurs, de la société québécoise à la faveur de la Révolution tranquille, les citoyens de la région de l'Outaouais ont été carrément "conquis" par l'Occupant canadian. Ottawa n'a jamais hésité à utiliser la menace de fermeture systématique de ses infrastructures publiques dans la région de Gatineau advenant l'indépendance du Québec.
Luc Bertrand Répondre
22 mai 2013Excellent article, monsieur Diotte. Comme l'a bien exprimé François Ricard, même notre propre capitale, pourtant francophone à 98%, était divisée lors du référendum de 1995. Oui, comme si c'était encore à démontrer, Jacques Parizeau avait raison sur "l'argent et des votes ethniques". Mais il convient de comprendre pourquoi des régions aussi francophones que Québec, la Beauce et les autres terrains de prédilection de la CAQ (ADQ) ont dit non au destin normal d'une nation originale comme le Québec vers sa pleine autonomie politique.
Ce n'est pas d'hier que Québec "couche" avec l'Occupant britannique (maintenant Canadian). Dès le 18 septembre 1759, cédant aux pressions des marchands français qui étaient prêts à renoncer à la patrie pour reprendre leurs activités, fussent-elles avec l'ennemi, Ramezay a livré la ville sans combat aux troupes du général Townshend. Pour avoir longtemps résisté aux attaques anglaises depuis près de 150 ans avant d'être finalement conquise, les Britanniques ont davantage renforcé la position stratégique de Québec en complétant les fortifications et en y installant une forte garnison militaire. Que cette garnison soit devenue canadienne en 1871 n'a rien changé, la forte proportion anglophone de l'Armée canadienne indiquant clairement à la population (en 1917 et 1942, notamment) qui tenait le haut du pavé au Canada, même au milieu de la capitale du Québec. Que le R 22e R, une unité francophone, ait succédé à la garnison francophobe qui occupait Québec, ce changement n'a aucunement amélioré la perception des habitants de Québec et des environs, la loyauté de l'Armée canadienne au Canada, à la Reine d'Angleterre et aux autres institutions et symboles coloniaux britanniques ne faisant aucun doute, du moins de manière officielle.
Archives de Vigile Répondre
22 mai 2013Évidemment tout changement est confronté à des forces d'inertie très forte. On doit convaincre les gens que la situation actuelle est grave au point qu'il faut faire un changement important. Il est clair qu'au Québec, la plupart des gens mangent trois fois par jour et qu'on n'utilise pas la force pour les contraindre. Le problème c'est que les gens n'ont pas de mémoire historique et ce qui est arrivé à nos ancêtres dans le passé ne les intéresse pas.
Donc premier problème: les gens ne sont pas intéressé par leur histoire ni les faits de leur histoire même si l'on a utilisé la force et la dissimulation pour prendre notre pays.
En 2e lieu , je dirais l'effort que met le Canada anglais pour sa propagande fédéraliste est très important: Le Québec n'est pas viable, nous les Anglais on connait cela l'économie et vous vous êtes des rêveurs. LE Canada est un des plus beau pays du monde, vous êtes une province pauvre qui a besoin de la péréquation pour survivre et sans nous, vous allez mourir de faim, etc...
Par le fait même , le gouvernement du Québec met peut d'effort à faire sa propagande et à informer les gens sur les possibilités d'un Québec souverain et il ne dénigre pas assez le fédéral, il ne l'attaque pas.
En 3e lieu , il y a ce que j'appelle chez nous, les vendus ou collaborateurs soit de beaux Elvis Gratton qui ont choisi de faire équipe avec nos anglo québécois en vue de nous faire leur propagande. Ils collaborent afin de tirer des avantages financiers et martèlent le clou que les indépendantistes sont des racistes, imbéciles, et qu'il n'est pas nécessaire de briser le pays car on est mieux dans le statu quo. Dans cette catégorie on a des leader d'opinion dans certains média francophones comme les radio poubelle de Québec, les Gendron et Bégin à V et Radio Canada et certains journalistes et La Presse, Pratte et cie et Québécor avec Sanson et cie également.
En fait plusieurs gens d'affaire québécois ont peur des répercussions de leurs entreprises advenant qu'ils prennent position en faveur de l'indépendance et ils ont peur de la réaction des gens d'affaire anglophone avec lesquels ils font affaire. Donc on retrouve des gens en faveur du statu quo
Pour ce qui est de la région de Québec, je crois que le fait qu'ils aient une position privilégiée avec le gouvernement et le fait que l'armée est très présente, fait en sorte qu'ils ne veulent pas de changement car tout va très bien pour eux et que la langue n'est pas une question ici importante avec une population à 98% francophone.
Donc en résumé, il y a un manque de propagande évident face à la propagande du gouvernement fédéral et des médias possédés par des fédéralistes qui profitent actuellement du système qui les enrichit: pourquoi changer un système qui va très bien pour les riches?
François Ricard Répondre
20 mai 2013Ce qu'il m'est difficile de comprendre, c'est le refus de Québec et sa région immédiate de vibrer pour l'indépendance. Pourtant s'il est une région qui gagnerait avec l'indépendance du pays, c'est bien celle-là. Quelqu'un pourrait nous expliquer la raison de ce déni?
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
20 mai 2013« D'ici là, sans repos ni halte, en communauté de sentiment avec les assoiffés d'un mieux-être, sans crainte des longues échéances, dans l'encouragement ou la persécution, nous poursuivrons dans la joie notre sauvage besoin de libération.?» — Paul-Émile Borduas Refus Global
Bonus, à l'usage de tous: l'expression "de quoi il retourne" est souvent confondue avec "ce qu'il en est" pour donner une expression hybride qu'on ne retrouve pas chez les Français: "de quoi il en retourne". Je me souviens:"de quoi il retourne"
Marcel Haché Répondre
20 mai 2013Pourquoi espérez-vous entreprendre d’« expliquer » et de « convaincre », Patrick Diotte, si un esprit aussi moyen que celui de Jean Charest a été à même de comprendre et reconnaître qu’un Québec indépendant était viable ? Le peuple québécois, Nous savons très bien de quoi il en retourne. Fait longtemps que Nous n’avons plus besoin de programme indépendantiste, de chartre ni d’échéancier référendaire pour Nous faire une idée. Mais Nous avons peut-être simplement besoin que ceux qui tiennent les guides guident effectivement. Cela s’est vu dans le passé, mais nous semblons Nous croire si différents des générations passées que ceux qui tiennent les guides maintenant se laissent guider.
S’ils doivent gagner un jour, les indépendantistes, il leur sera impossible d’y arriver sans affronter le West Island, solidement installé chez Nous. Mais de cela, beaucoup d’indépendantistes évitent scrupuleusement d’en parler. Et les libéraux font de même…pour d’autres raisons. Certains inconscients croient même que c’est avec et grâce aux nouveaux arrivants, dans 15-20 ans, qu’adviendra l’Indépendance. Nous serions rendus là, paraît-il. Aussi bien alors fermer les livres tout de suite. La réalité, adroitement occultée, est que le moins on a confronté le West Island, le plus la Cause Indépendance s’en est trouvée démobilisée auprès des séparatistes eux-mêmes, condition propice, s’il en est une seule, une seule, à toutes les divisions et toutes les dérives, genre Québec Solidaire, « écouteur » par excellence du saint peuple citoyen du Québec. Françoise David est bien bonne là dedans, qui racole aussi le vote de la gauche du West Island.
Ce n’est pas parce qu’on ne nous a pas déclaré la guerre qu’on ne nous la fait pas. Je parle ici de nous, les indépendantistes, si vous en êtes vous-mêmes. Quant au peuple, le citoyen peuple ou le peuple citoyen, Nous, oui, oui, Nous, il a peut-être sa p’tite idée sur l’affaire et se la garde bien en réserve. Qui pourrait l’en blâmer ? Certainement pas les rêveurs et les losers que nous serions devenus.
Archives de Vigile Répondre
20 mai 2013« On est encore dans une grande noirceur au Québec. Un gouvernement ne peut pas changer ça, seul le peuple le peut en se donnant un pays. » dit M. Diotte.
Votre syllogisme est faux. Pour se donner un pays, le peuple doit d'abord être informé pour simplement POUVOIR s’articuler politiquement. Un gouvernement voué à l’éducation ne laisse pas 49% de sa population dans l’analphabétisme chronique.
Il ne laisse pas son réseau de télé national en dormance sans émissions d’affaires publiques et des bulletins de nouvelles visant l’objectivité.
Un gouvernement responsable, et du peuple qu’il doit servir et de la cause qu’il dit défendre, l’indépendance du Québec, ne laisse sur son réseau national de télévision, subir par sa population la propagande de Harper, pas même se la laisser vendre, et se faisant, contredire l’Histoire (1812), et NOTRE histoire, et une économie locale par un pancanadianisme bitumineux, sans réagir en redressant le tout.
La propagande est indispensable pour favoriser une conscience nationale. C’est donc à la gouvernance actuelle qu’incombe la désindifférence effective du peuple en l’informant, l’éduquant, l’alphabétisant, et finalement le convainquant qu’il peut avoir confiance en celui qui lui donne ces mieux-être pour son avenir. Le gouvernement Marois-PQ nous vend-t-il cet intelligence, cette confiance et cet avenir en nous et en lui-même ?
Marois est imputable de négligence civile de par son orientation social-démocrate laissée aux mains des milieux d’affaires. Son ministre, Maka Kotto, grand patron de notre réseau national est imputable de ne pas mettre au service de l’éveil du peuple Télé-Québec et d’en laisser les prédateurs du privé en manipuler la programmation et la direction.
Alexandre Cloutier est imputable de ne pas utiliser Télé-Québec pour forcer l’inconstitutionnalité du système fédéral à se révéler, forçant ainsi un CRTC par ricochet tout aussi illégitime, à se positionner sur la demande publique d'ouverture des archives cachées à ce sujet.
Un gouvernement est responsable des FAITS mis en œuvre pour ou au détriment du peuple. Un gouvernement en congruité avec son orientation politique ne laisse pas léthargiquement reposer sur le peuple seul, un changement que ce dernier ne peut réfléchir car une collectivité désinformée ne pense pas, elle agit ou elle réagit pour le pire si le meilleur ne lui est pas présenté.
Un État qui flotte donne un peuple flottant, médiatiquement en besoin, carence qui profite à des intérêts privés, non pas publics.
Répétons-le, les plus récentes recherches le prouvent : 80% du résultat d’une élection repose sur la couverture médiatique. N’informez pas le peuple adéquatement, avec un minimum d’objectivité, laissez-s’en 49% noyés dans son analphabétisme et vous avez des votants qui ne peuvent cocher que « non » à l’indépendance comme à sa propre libération.
L'État doit se médiatiser lui-même pour servir les citoyens. LA question : un gouvernement veut-il changer ça, avec et pour le peuple ?
Cristal de Paix
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
19 mai 2013Individuellement, nous n'avons que peu de poids. Mais aidons-nous de structures de plus en plus actives:
http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=4642
Le Conseil de la souveraineté du Québec
Une transformation fondamentale du Conseil de la souveraineté s’opèrera lors d’une Assemblée générale, samedi le 8 juin 2013 à Montréal pour créer cette organisation permanente de la société civile demandée par l’assemblée du 6 avril. Cette restructuration élargira et ouvrira le conseil à une majorité de membres représentatifs des régions du Québec, des organisations syndicales, féministes, écologistes, étudiantes, ainsi que des mouvements nationaux et souverainistes.
Le Conseil mettra en route son plan « mobilisation et action politique » ainsi que la phase II des États généraux sur la souveraineté, tel qu’entériné lors de la Grande Assemblée.
Les États généraux sur la souveraineté du Québec
Parallèlement, les Commissaires aux États généraux démarreront sous peu les deux grands chantiers de la Phase II « la souveraineté populaire et le pouvoir constituant » et « l’économie et la souveraineté », tels qu’entérinés aussi en Assemblée générale (voir le cahier de résolutions). Au cours de la prochaine année, vous serez invités à nous partager des mémoires, à participer à des événements privés et publics pour travailler avec nous à l’élaboration de ces projets pour le pays et à les diffuser auprès de la population.
***
Ces projets ne pourraient être menés à terme sans votre précieuse aide. Nous vous invitons à remplir le formulaire pour vous impliquer en cliquant sur le lien suivant : Implication. Faites de la place dans votre horaire pour travailler à l’avènement du Québec indépendant!
Sylvain Boucher Répondre
19 mai 2013Très bon texte. Cela fait des dizaines d'années que j'essaie de comprendre (ex: les citoyens de Québec, Gatineau et de l'Estrie) et je n'y arrive pas. Vous avez raisons de mentionner que les fédé et les médias " couchent " dans le même lit et que ça devient très difficile de se battre contre cette machine. Parmis plusieurs exemples qui pourraient être énumérés, il y a celle ou nos politiciens (même les députés tous partis confondus) déclarent régulièrement et instinctivement (ou par réflexe) qu'il faut attendre Ottawa pour telle ou telle décision. Comme si nous étions incapables d'en prendre une " responsable ".
Il nous faut (encore) démontrer que l'on a tout le savoir peu importe le domaine et qu'il est superflu et coûteux d'attendre constamment Ottawa (Cour Suprême, les Ministères fédéraux, les études environnementales, les subventions dans des centaines de dossiers couvrants des dizaines et dizaines de domaines etc.) pour confirmer ou infirmer une décision.