La désinformation qui nous ouvre au monde

Chavez le dictateur?

Qu'en pensez-vous?

Tribune libre

Étant donné l’offensive accentuée par l’arrivée majoritaire des républicains au Sénat et une presse qui répond servilement aux impératifs de ceux qui les font vivre, il n’est pas superflu de mettre à la disposition des citoyens et citoyennes de bonne foi une information qui prend ses distances des pouvoirs dominants. L’esprit critique étant toujours nécessaire, il n’en reste pas moins important de présenter le point de vue que nos médias se gardent bien de mettre en évidence en contre partie de la pensée unique.
Actuellement, au moment d’écrire ce bref article, une offensive majeure se déploie pour présenter à l’opinion mondiale Hugo Chavez comme un dictateur, incluant le fait que le Venezuela se positionnerait à l’encontre de la Lettre démocratique de l’OEA. À ce titre et par acquis de conscience, je porte à l’attention des lecteurs et lectrices de Vigile, toujours soucieux et soucieuses de la vérité des choses. Je me permets de porter à votre attention un article bien argumenté et fondé qui présente un point de vue différent de ce que nos médias nous présentent. Ce même article je l’ai effectivement présenté au personnel éditorial du journal Le Devoir. À voir s’ils vont en prendre note. En général l’AFP et le journal Le Monde sont sa source privilégiée. Les enjeux ,pour ce qu’ils sont, me semblent suffisamment importants pour donner le point de vue d’un auteur qui va aux sources premières de ces prises de position.
http://www.legrandsoir.info/Le-Venezuela-et-les-banques-Pourquoi-Washington-deteste-t-il-Chavez.html
Une véritable psychose de diabolisation de Chavez et fortement soutenue par une fine stratégie de désinformation alimentent actuellement l’opinion canadienne et mondiale. Qu’ont-ils dit nos médias sur les inondations qui ont ravagé une grande partie de la Colombie et du Venezuela? L’Australie trouve meilleure presse dans nos milieux que n’en a trouvé le peuple Vénézuélien, victime d’inondations uniques dans son histoire. Qu’a-t-on dit des pluies dont le Venezuela vient d’être victime? Qu’a-t’on fait pour lui venir en aide? Pourtant, de toute son histoire c’est la première fois que plus de 120 000 personnes se retrouvent sans aucun abri. De cela nos médias ne nous parlent pas. Pourtant la loi « habilitante » dont on se fait si critique à Washington et à l’OEA donne au Président un pouvoir spécial pour répondre en toute urgence à la relocalisation de ces familles et personnes.
Je me permets donc de vous transmettre ces informations pour que vous sachiez.
Oscar Fortin,
Québec, le 8 janvier 2011

Featured c993614705e847e0187b4837f6836df0

Oscar Fortin292 articles

  • 214 842

citoyen du Québec et du monde

Formation en Science Politique et en théologie. Expérience de travail en relations et coopération internationales ainsi que dans les milieux populaires. Actuellement retraité et sans cesse interpellé par tout ce qui peut rendre nos sociétés plus humaines.





Laissez un commentaire



18 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 janvier 2011

    Merci M. Grandchamp pour vos précisions qui donnent un meilleur aperçu de vos préoccupations et motivations. Il est vrai que l'A.L. est l'enfant néglisé de l'information. L'Australie reçoit un traitement autrement plus important que ce ne fut le cas pour le Venezuela et la Colombie. C'est dommage. Quant à la violence, il est vrai qu'elle se fait sentir fortement. Le Mexique est devenu un véritable champ de bataille et en Colombie on ne cesse de découvrir des fausses communes. Le Venezuela n'échappe pas à cette violence, mais faudrait-il, dans ce dernier cas faire des analyses de cette violence sur une période de 20 ans. Il serait important de savoir si ce phénomène est en croissance ou s'il s'est quelque peu résorbé....
    Avec tout mon respect
    oscar Fortin

  • Pierre Grandchamp Répondre

    11 janvier 2011

    En réponse finale à M. Fortin sur Chavez et le Venezuela.
    Je ne connais pas suffisamment la réalité politique du Venezuela pour discuter du bien-fondé,ou non, du chavisme.
    Personnellement je suis très préoccupé par:1-La très grande violence dans beaucoup de pays d'Amérique latine 2-Le fait que nos médias couvrent très peu ce qui se passe dans ce coin de la planète.À preuve, les inondations au Venezuela et en Colombie.Qui était au courant?En Colombie, plus de 300 morts et quelque 2 millions de sinistrés. 3-Le fait que
    dans cette violence, il y ait souvent un lien avec le religieux:le sicario qui prie la Vierge ou "la Sainte Mort" ou un bandit qu'on a sanctifié ...avant d'aller commettre son crime.
    Alors ma réaction à cette chronique visait à faire ressortir cet aspect majeur de la réalité du Venezuela.

    ¡He allí! ¡Buenas tardes!

  • Archives de Vigile Répondre

    11 janvier 2011

    En réponse à M. Fortin qui demande de donner des sources d'information sur la violence au Venezuela.Il s'agit du site:"Affaires-stratégiques.info Un autre regard sur les relations internationales".Dont voici l'URL:
    http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article3918
    L'article donne comme sources: NY Times, Reuters, AP. Il est daté du 20 septembre 2010.
    Le titre:"Depuis l’arrivée d’Hugo Chavez, la violence flambe au Venezuela "
    "Le Venezuela serait plus dangereux que l’Irak. C’est la conclusion de plusieurs études qui estiment le nombre d’homicides entre 16 et 20.000 en 2009. Le chiffre aurait quadruplé depuis l’arrivée au pouvoir d’Hugo Chavez en 1999. A l’approche des élections législatives, le débat sur l’insécurité est de nouveau relancé, et l’on commence à tirer le bilan d’une décennie sous l’homme fort de Caracas.
    On compterait deux morts toutes les heures. C’est le triste de bilan de la violence au Venezuela, dont le nombre d’homicides (19 113 selon l’Institut national des statistiques) n’a rien à envier à l’Irak (4644 victimes en 2009). Ces derniers mois, deux études se sont succédées pour démontrer que l’insécurité a atteint des proportions rarement vue dans le pays, et même au sein du continent tout entier. Le Mexique, pourtant plongé dans une guerre contre les cartels de la drogue, affiche un taux d’homicides de 14 pour 100 000 contre 56 pour le Venezuela, dépassé uniquement par le Salvador et ses gangs (70 pour 100 000). (...)
    l’application du gouvernement à détourner le débat, pour éviter de rendre des comptes. La justice est d’ailleurs la cible de la plupart des critiques. Près de 90 % des crimes ne sont pas résolus, sans même une arrestation.
    De moins de 5000 homicides par an, le pays passe donc à plus de 16.000 en dix ans. Caracas est devenu la capitale la plus dangereuse d’Amérique du Sud largement devant Mexico et Bogota. Les causes de cette flambée de violence sont multiples. Depuis quelques temps, le pétrole ne fait plus recette, et l’Etat a de moins en moins de revenus. L’écart entre pauvres et riches nourrit les frustrations, d’autant plus que le président se réclame du socialisme. Celui-ci a rétorqué à la télévision que les causes de la violence étaient dans le capitalisme, et qu’il fallait se dégager du « modèle bourgeois ». Le leader se doit de convaincre, à quelques jours des élections, alors qu’on s’interroge sur le bilan de sa décennie passée au pouvoir.
    Reste que les autorités semblent parfois démunies face à ce déchaînement meurtrier. Manque de moyens, manque de motivation, la police est peu efficace et soumise à la corruption.(...)".

  • Archives de Vigile Répondre

    11 janvier 2011

    Pour M. Grandchamp et Frank Reyes: Je ne doute pas que vous apprécierez cet article de Mme Eva Golinger, grande spécialiste du Venezuela et auteure de plusieurs articles dont un livre CODE CHAVEZ. Dans cet article elle se fait une devoir de mettre les pendules à l'heure. En tant qu'avocate elle est bien au fait du contenu des lois votées par l'A.N.. N'hésitez pas à faire circuler cet article dans vos milieux respectifs. L'information n'en sera que mieux servie.
    http://www.legrandsoir.info/Quelques-points-sur-les-i-a-propos-du-Venezuela-et-de-Hugo-Chavez.html
    Bonne lecture

  • Pierre Grandchamp Répondre

    10 janvier 2011

    @M. Fortin
    Il y a des sources abondantes sur la violence au Venezuela.
    Vous n'avez qu'à aller sur la Toile.
    Voir, notamment,dans un précédent message le "Conseil aux visiteurs" du Ministère des Affaires étrangères de la France de la semaine dernière.....lequel dit clairement qu'il y aurait eu quelque 19 000 homicides, et cela en 2009.D'autre part, j'ai un proche qui est déjà allé dans ce pays et qui communique régulièrement avec des gens là-bas. Je connais, aussi, un Québécois qui arrive de vacances sur une Ìle, là-bas
    Récemment,LA PRESSE a publié une couple d'articles
    sur la violence en Amérique latine....Elle faisait notamment référence aux tueurs à gage du Venezuela qui demandent à "la Vierge de Sabaneta" de leur donner la précision dans leurs tirs".
    Vous trouverez, aussi, ci-dessous, un article récent de LA PRESSE sur le contrôle de l'information par "el Presidente".
    http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201012/21/01-4354428-venezuela-deux-lois-renforcent-le-controle-de-letat-sur-les-medias.php
    "Deux lois renforcent le contrôle de l’État sur les médias
    L'Assemblée nationale du Venezuela a approuvé lundi soir deux lois renforçant le contrôle de l'État sur les médias et interdisant pour la première fois certains contenus sur l'internet, provoquant la colère de l'opposition qui dénonce une atteinte à la liberté d'expression.
    es textes ont été approuvés en urgence par l'actuelle chambre dominée par le parti socialiste du président Hugo Chavez, quinze jours avant l'entrée en fonctions du nouveau parlement issu des élections de septembre, où l'opposition possèdera 40% des sièges.
    Ils amplifient les restrictions imposées aux médias audiovisuels par une loi de 2004 et soumettent désormais les sites internet aux mêmes obligations".
    ¡Lo saludo cordialemente! ¡A la próxima vez!

  • Archives de Vigile Répondre

    10 janvier 2011

    Un bref commentaire pour M. Grandchamp: D'abord concernant la violence en Amérique latine, il est vrai qu'elle est élevée. Je ne comprends toutefois pas votre silence sur les fausses communes découvertes en Colombie où des milliers de cadavres récents ont été découverts. Ceux qu'on appelle dans ce pays des "faux positifs". Sur le Venezuela vous avez des affirmations qui m'ont fait sursauté. J'aimerais que vous me donniez vos sources quant au fait qu'il y aurait plus de morts au Venezuela qu'en Irak. Vous parlez de cela comme s'il s'agissait d'un pays en guerre. Votre manière de le dire laisse entendre que le gouvernement en serait responsable. En Colombie, avec les faux positifs c'est le cas, mais il n'en est rien pour le Venezuela, à moins que vous disposiez de preuves que je n'ai pas et que je n'ai rencontré nul part. Je termine en vous disant que dans n'importe quel pays je peux rencontrer 200 personnes qui sont pour un gouvernement ou 200 qui sont contre. Allez à Cuba et je vous assure que Chavez a très bonne presse. Allez en Bolivie et en Équateur, et vous verrez qu'il est aimé et désiré. Certainement pas par les oligarchies, mais par le peuple. Au Venezuela, la majorité du peuple vote encore pour lui. De plus il y a toujours cette loi révocatoire qui permet à ceux et celles qui ne sont pas d'accord et qui pensent être en majorité de demander un référendum révocatoire et c'en sera fini de Chavez. Ils vont éviter ainsi un bain de sang. S'ils sont démocrates, ils utiliseront cette loi.
    Pour M. Reyes, maintenant que je salue comme nouveau venu sur ces pages, je répèterai que si les Vénézuéliens sont majoritairement contre Chavez, qu'ils se réclament du référendum révocatoire, comme ils l'avaient fait en 2003. Entre temps je vous souhaite bon séjour sur Vigile. Faites pression pour que le référendum révocatoire soit de nouveau réclamé pour mettre à la porte Chavez. Chavez n'aura d'autres choix que de tirer sa révérence. Si vous le perdez, soyez alors assez démocrate pour vendre votre projet de société sur des défis de nature à enthousiasmer le peuple de manière à gagner les prochaines présidentielles en 2012.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 janvier 2011

    Suite aux elections legislatives de fin septembre 2010, l assemblee nationale , jusqu a present 100 % chaviste ( consecutivement a un boycott de l opposition lors du precedent scrutin ) changera en fevrier 2011 . le gouvernement devrait alors composer avec une assemblee divisee et representative des diversites d opinion au venezuela, mais cela semble deplaire au president
    En utilisant le pretexte des innondations pour faire voter une loi " habilitante " , le president venezuelien empeche l AN ( assemblee nationale )d operer normalement selon les regles democratiques .
    Il est regrettable que nombre d europeens ou nord americains, continuent a soutenir Chavez et sa derive dictatoriale, je vous encourage a venir au venezuela, parler aux venezueliens afin de vous rendre compte des dommages infliges par plus de 10 annees de nepotisme chaviste !

  • Pierre Grandchamp Répondre

    10 janvier 2011

    @M. Morin
    Les causes de la violence en Amérique latine sont multiples.
    Le site ci-dessous est très intéressant là-dessus:
    "La gravité de la violence en Amérique Latine s’expliquerait par différents facteurs. Un nombre important d’entre eux sont l’expression de problèmes sociaux et politiques traditionnels de la région, comme les fractures sociales qui la caractérisent. La faiblesse des institutions se traduit par des vides de pouvoir dont profitent diverses organisations criminelles. En particulier l’inefficacité et la corruption minent les corps de police et l’administration de la justice, et, finalement, l’héritage des conflits armés des dernières décennies
    http://www.iteco.be/Maras-feminicide-et-violence
    Bien sûr que l'action des USA est à considérer quand on parle de l'Amérique latine: son appui ou son hostilité à certains gouvernements ou à certains mouvements.
    Quant au Venezuela, pour conclure, certains, dont je suis, craignent une éventuelle guerre civile.Une de plus dans cette partie du monde!

  • Pierre Grandchamp Répondre

    10 janvier 2011

    @M. Fortin
    En conclusion :109 journalistes ont été tués au cours de l’année 2010. Et l'Amérique latine est la partie du monde la plus dangereuse.Mexique : 14;Honduras : I0; Colombie : 4
    Brésil : 4;Venezuela : 2; Argentine 1;Equateur : 1;
    Guatemala : 1
    http://www.legrandsoir.info/109-journalistes-tues-en-2010.html
    Pour ma part,ces dernières années, j'ai rencontré, ici au Québec, quelque 200 réfugiés Colombiens.Tous avaient une perception négative " del Presidente Chavez". A tort ou à
    raison? Je l'ignore.
    ¡Saludos cordiales! ¡Amistosamente!

  • Pierre Grandchamp Répondre

    10 janvier 2011

    @M. Fortin
    Je ne veux pas m'embarquer dans ce débat.Mes amis Colombiens sont des réfugiés ici au Québec, et parlent à partir de leur vécu.Certains vivaient à la frontière du Venezuela.
    Moi, ce que je sais:il y a beaucoup de violence au Venezuela. Je crains le pire pour ce pays. Il se tue,annuellement, plus de personnes au Venezuela qu'en Irak. Et la corruption fait partie du quotidien.
    Mais la violence fait partie, malheureusement, de la vie quotidienne de beaucoup de pays d'Amérique latine.Tout comme la corruption.Et cela s'explique par différentes raisons.
    Oui, nos médias couvrent peu ce qui se passe en Amérique latine. Mais, dans certains pays d'Amérique latine, des journalistes sont assassinés. Ce fut le cas de plusieurs ces dernières années. Voilà!

  • Archives de Vigile Répondre

    9 janvier 2011

    M.Pierre Grandchamp. Je vous remercie d'être présent dans cette recherche de ce qui peut être vrai ou faux au niveau de l'information que nous recevons. Déjà pour le Mexique vous réalisez que l'information transmise est bien en deça de ce qui existe véritablement. Quant au Venezuela vous appuyez vos acertions des liens du Venezuela avec les forces de la guerilla, sur des amis de la Colombie qui vous disent qu'il en est ainsi. Vous êtes vous demandé d'où ils tenaient cette information? S'ils la tiennent de la presse officielle, il n'y a en celà rien de nouveau ni de moins évident. S'ils la tiennent d'autres sources, alors je serais fort intéressé d'en connaître l'identité. Mon voisin où j'habite est certain que les terroristes sont tous ceux qui sont contre Washington et l'ordre établi. Si je me fis à ce dernier j'aurai vite fait d'éliminer tous ceux et toutes celles qui ne sont pas d'accord avec Washington.
    Alors, dites-moi,de quelle nuance me faut-il faire état à l'endroit du Venezuela qui dit et proclame qu'il n'a aucun lien avec les FARC et que même tout récemment il a remis un membre de la ERC au gouvernement Colombien (force armée révolutionnaire colombienne, également dans la clandestinité)?
    Rien ne sert de nuancer l'évidence à moins que vous me disiez autre chose que vos asertions reposen sur l'opinion de colombiens qui pensent le contraire. Ici nous avons beaucoup de Québécois qui pensent différemmment. Il ne suffit pas de choisir ceux qui nous conviennent sans les identifier pour dire telle ou telle chose. Une analyse en profondeur s'impose d'autant plus que les adversaies d'un régime s'acharnent à tout mettre en oeuvre pour le discréditer. À vous la parole pour me convaincre que vos amis colombiens ont des arguments de poids pour soutenir ce qu'ils avancent. Si tel est le cas je vais repenser en profondeur mon approche. Sinon, ne comptez pas sur moi pour jouer à la nuance.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 janvier 2011

    OUI, il a de la violence au Vénézuela.Est-ce la faute au gouvernement et à son président Hugo Chavez? Non! N'oublions -pas que Le Venezuela se distingue comme le pays où la NED a le plus investi dans des groupes d’opposition en 2009 en distribuant 1 818 473 dollars étasuniens, soit plus du double de l’année précédente... Cité dans l'article du Grand Soir, Allen Weinstein, un des fondateurs initiaux de la NED a confié au Washington Post "ce que nous faisons aujourd’hui, la CIA l’a fait clandestinement il y a 25 ans..." …" (America’s Covert "Civil Society Operations" : US Interference in Venezuela Keeps Growing", Eva Golinger, Global Research). Malheureusement nos médias n'en parlent pas.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    9 janvier 2011

    La violence en Amérique latine est devenue un fait divers tellement elle est présente dans beaucoup de pays.Et le Venezuela est l'un des pires.
    Voici ce qu'écrivait, le 7 janvier 2011, le Ministère des Affaires étrangères de la France comme "Conseils aux voyageurs":
    "Le Venezuela fait partie des pays au monde ayant le plus fort taux de criminalité. Les conditions de sécurité continuent de s’y dégrader rapidement. On estime à 19.000 le nombre d’homicides enregistrés en 2009. Si Caracas reste la ville la plus dangereuse, la province n’est pas épargnée. Il est donc conseillé à nos ressortissants qui souhaiteraient se rendre au Venezuela de préparer leur séjour avec le plus grand soin, en faisant appel, par exemple, à une agence de voyage. "
    http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs_909/pays_12191/venezuela_12312/index.html

  • Pierre Grandchamp Répondre

    9 janvier 2011

    Bon! Vous avez raison de dire que la presse d'ici couvre peu
    ce qui se passe en Amérique latine.Il y avait récemment une lettre ouverte dans LA PRESSE d'un Québécois, professeur au MMexique.Pour lui, la nouvelle de l'année ce n'est pas "les mineurs du Chili" mais le fait que les médias rapportent peu ce qui se passe au Mexique:les assassinats à répétition.
    Vous avez, donc, raison de dire que les médias ont peu couvert les désastres causés par les inondations, notamment en Colombie, où on a dénombré plus de 300 morts et au moins 2 millions de sinistrés.
    J'ai bien lu votre article en référence.En ce qui me concerne,la vérité est plus nuancée.Beaucoup de Colombiens, que je connais, pensent que le Venezuela abrite la guerilla de la Colombie.
    Malheureusement le Vénézuela est un pays où se produit, en moyenne, un assassinat à chaque 30 minutes. Et le Mexique, à chaque 40 minutes.
    Mon frère est allé se promener au Venezuela pendant un mois, il y a 10 ans, en vivant avec le peuple:autobus,taxis,etc...Aujourd'hui ce serait très dangereux de refaire la même chose, m'a-t-il dit.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 janvier 2011

    Chavez n'est ni de droite ni de gauche. Il fait ce qui est bien pour son peuple.
    Cela dérange énormément la mafia globaliste.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 janvier 2011

    Comment ne pas me joindre aux propos d'Yvan Parent et de Serge Charbonneau. Il est vrai que les moyens dont nous disposons sont bien peu par rapport à cette machine, véritable rouleau compresseur,qui écrase tout ce qui met en lumière la grande tricherie des mandarins du monde. N'empêche, la flamme d'une chandelle peut être vue dans l'obscurité du mensonge par des milliers de personnes. Il faut espérer que cestains médias, plus professionnels, fassent une place particulière à des sites reconnus pour le sérieux de l'information alternative dont ils se font porteurs. Je vais en faire la proposition au journal Le Devoir. Il pourra ainsi ajouter à ses sources d'information des sites comme Le Grand Soir et Vigile au coté de AFP et du journal Le Monde. Nous n'avons pas d'autres choix que de poursuivre ces batisseurs de demi-vérités et de mensonges. Un jour il faudra bien que la vérité éclate au grand jour. Vos contributions personnelles sont, pour moi, sources d'espérance.

  • Serge Charbonneau Répondre

    8 janvier 2011

    Vous avez totalement raison, M. Fortin, il y a une offensive constante pour présenter à l’opinion mondiale Hugo Chavez comme un dictateur. C'est ce que j'appelle le dénigrement systématique médiatique.
    La liste des dictateurs (sic) est longue.
    Hugo Chávez se situe au haut de cette liste de grands vicieux.
    Les campagnes médiatiques sont très efficaces pour aiguiller l'opinion publique.
    Concernant Hugo Chávez, elles reviennent depuis dix ans comme les éternelles vagues de la mer. Constamment. Régulièrement.
    Ces jours-ci, une campagne médiatique vise particulièrement un pays d'Afrique, la Côte d'Ivoire. On nous présente l'ange et le démon.
    L'ange (sic) c'est Alassane Ouattara, un ancien du FMI, chantre du libre-échange, un fidèle au service de l'église néo-libérale. Il est «LE» Président que la «communauté internationale» a élu.
    Et le démon (sic) Laurent Bgagbo. Ah! ce démon, ce que l'on peut nous le faire haïr. Et le pire c'est de voir l'efficacité médiatique.
    Les médias sont une arme bien difficile à combattre. Nous avons les journaux alternatifs, comme Vigile, comme Le grand Soir, comme quelques autres, mais le drame, c'est que le gros du lectorat ne visite pas suffisamment ces journaux si salutaires pour notre saine démocratie.
    Trop de gens s'alimentent en information avec l'indigeste Radio-Canada et trop peu lisent Vigile, Le Grand Soir ou autres ayant le discours divergent.
    Pour en revenir à la Côte d'Ivoire, Radio-Canada nous propose plusieurs liens pour entendre leur protégé Alassane Ouattara, mais aucun lien pour entendre Laurent Gbagbo. Jamais on ne donne la parole à ces gens que l'on caricature à l'extrême.
    Gbagbo a pourtant fait des entrevues.
    En voici une excellente faite par François Chignac, le chef d'Éditions d'EuroNews.
    (une entrevue de 53 minutes)
    http://www.dailymotion.com/video/xgeqw3_entretien-du-president-avec-euronews_news
    ou
    http://cncnws.com/blog/2011/01/05/entrevue-du-pr-laurent-gbagbo-avec-euronews-rti-tv2-la-chaine-en-mouvement/
    L'Afrique et l'Amérique latine ont plusieurs points en commun. L'exploitation, l'ingérence étrangère, la désinformation…
    L'Amérique latine s'est prise en main. Un jour, j'espère que l'Afrique fera de même. Mais ils doivent lutter avec encore plus d'énergie. Leur exploitation a été et demeure encore plus prononcée que celle qui a eu cours en Amérique latine.
    Merci de donner l'heure juste, Monsieur Fortin.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    8 janvier 2011

    M. Fortin vous apportez là des précisions sur des événements douteux. Il y a bien eu des entrefilets dans les médias sur le fait qu’un ambassadeur américain avait été refusé au Vénézuela. On ne dit cependant ni pourquoi ni comment laissant entendre que M. Chavez est un méchant gauchiste.
    J’espère que votre message sur Vigile sera entendu et qu’aucun olibrius ne viendra tenter de le réduire, de le ridiculiser comme cela m’est arrivé récemment avec le texte « Lettre à mes concitoyens ». Certaines personnes ne peuvent admettre des faits qui ne sont pas publiés dans mos médias contrôlés. J’en ai parlé ce matin (samedi le 8 janvier) au sujet de Ségolène Royal en France qui s’est littéralement fait balayée lors des dernières présidentielles par les médias français financés par la même clique qui a fait élire le petit Sarkosy du même acabit que nous pourri national, Charest.
    L’oligarchie, surtout américaine, a fait beaucoup de mal et en fera encore avant de disparaître. On peut lui attribuer un nombre incalculable de millions de morts. En Argentine, la compagnie Ford, à une époque pas très lointaine, offrait des locaux aux "autorités" pour torturer des syndicalistes avant de les faire disparaître. L’Amérique du Sud a beaucoup souffert et souffre encore quand on pense entre autre aux multinationales fruitières américaines qui ont littéralement ravagé des pays comme le Honduras et d’autres et en «esclavageant» les petits producteurs qu’ils ont ruinés en leur volant leurs terres et en détournant des rivières pour irriguer les monocultures.
    Le seul espoir est que rien n’est permanent, même pas l’oligarchie telle qu’on la connaît. Le problème est de savoir quand et comment cela va se produire. Entretemps, des articles comme le vôtre M. Fortin nous renseignent et sont essentiels à la connaissance de notre monde à défaut d’avoir des médias honnêtes.
    Ivan Parent