Jean Charest a nié catégoriquement avoir changé les règles de nomination des juges, à son arrivée au pouvoir, afin de permettre au conseil des ministres de scruter la courte liste des candidats.
Martin Ouellet - Le premier ministre Jean Charest s'est défendu jeudi d'exposer les candidats à la magistrature aux pressions des membres du conseil des ministres.
Au terme d'un caucus des députés, M. Charest a nié catégoriquement avoir changé les règles de nomination des juges, à son arrivée au pouvoir, afin de permettre au conseil des ministres de scruter la courte liste des candidats.
L'information, qui avait été pourtant confirmée par l'attachée de presse de la ministre de la Justice, Kathleen Weil, et [rapportée par le quotidien Le Devoir->27073], est fausse, a insisté le premier ministre devant les journalistes.
La personne à l'origine de l'information a «erré», a-t-il expliqué, affirmant que le processus de nomination n'a jamais été changé et que les ministres n'ont pas accès à la liste des candidats jugés aptes à la magistrature.
En vertu des règles actuelles, la ministre de la Justice fournit au conseil des ministres, pour approbation, le nom du candidat faisant l'objet de sa recommandation. L'identité des autres aspirants n'est pas révélée.
En point de presse, la ministre Weil a assuré à son tour que cette règle n'avait d'aucune façon été modifiée.
La liste des candidats ne circule pas au conseil des ministres, a-t-elle dit, imputant le malentendu à une «erreur» de son attachée de presse.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé