Contrairement à l’aspirante à la direction du PLQ, Dominique Anglade, le chef libéral par intérim, Pierre Arcand, considère qu’il n’a pas à dicter à Ottawa s’il faut contester sur la laïcité, alors que s’amorce campagne électorale fédérale.
Dominique Anglade, qui demeure pour l’instant la seule candidate à briguer officiellement la chefferie du PLQ, considère que les partis fédéraux n’ont pas à se mêler des lois votées au Québec.
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Cette position nationaliste vaut aussi pour la loi sur la controversée loi sur la laïcité mise de l’avant par la Coalition avenir Québec, qui a été adoptée malgré le désaccord exprimé par les libéraux.
«C’est des questions qui sont discutées au Québec. On peut ne pas être d’accord (avec la loi sur la laïcité), comme ç’a été le cas du Parti libéral, mais c’est le Québec qui doit décider au Québec», a déclaré Mme Anglade.
À l’entrée du caucus présessionnel du PLQ, la presse parlementaire a recueilli un son de cloche plutôt différent du côté du chef par intérim, Pierre Arcand.
«Nous... La loi est passée ici, au Québec, et ce sera au gouvernement fédéral à prendre ses décisions, quel qu’il soit», a indiqué M. Arcand, d’avis qu’il n’a «pas à dicter au gouvernement fédéral quoi faire».