L'ancien maire de Londres et figure de proue du camp du Brexit, Boris Johnson, a été nommé le 13 juillet ministre des Affaires étrangères, ont annoncé les services du nouveau Premier ministre Theresa May. Les internautes n'ont pas tardé à réagir.
«La reine a approuvé la nomination de Boris Johnson en tant que ministre des affaires étrangères», a déclaré Downing Street dans un communiqué.
Une nomination qui déchaîne les passions sur Twitter. Un homme politique atypique, connu pour ne pas mâcher ses mots, que certains ont du mal à imaginer à la tête de la diplomatie du royaume.
Nombreux sont ceux qui mettent en doute les talents de Boris Johnson en matière de diplomatie internationale. Ils lui reprochent notamment d’avoir publié en avril dernier une tribune dans le journal Sun dans laquelle il dénonçait l'«hypocrisie» de Barack Obama, l’accusant d'être «le symbole de l'aversion ancestrale de l'Empire britannique d'un président en partie kényan».
Ministre du Brexit
Ce nouveau gouvernement dispose d'un ministère unique et qui n'avait jamais existé auparavant : le ministère du Brexit. Et pour cette tâche qui s'annonce pour le moins délicate, Theresa May a fait le choix, pour le moins curieux, d'y nommer David Davis, qui n'est autre que l'ancien secrétaire d'Etat à l'Europe qui a toutefois milité en faveur du Brexit.
Philip Hammond aux Finances
Soutien de la première heure de Theresa May dans la course au 10, Downing Street, eurosceptique comme elle, mais qui avait choisi comme elle encore de défendre le maintien dans l'Union européenne derrière David Cameron, il est ainsi récompensé.
Son arrivée aux Finances signe en revanche le désaveu de George Osborne qui se rêvait, il y a encore quelque mois, en Premier ministre.
George Osborne, dont Downing Street a précisé qu'il avait démissionné du gouvernement, paie en quelque sorte son engagement total dans le camp du maintien dans l'UE.
Ses mises en garde alarmistes contre les conséquences économiques d'un Brexit ont signé sa communauté de destin avec David Cameron, qui a annoncé sa démission le 24 juin, au lendemain du référendum.
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