Bombardier: Québec a conclu une mauvaise entente, dit Péladeau

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À chacun ses responsabilités selon PKP





Le chef de l'opposition officielle, Pierre Karl Péladeau, a obtenu la confirmation qu’il appréhendait lors de sa rencontre avec la haute direction de Bombardier, lundi, à Montréal.


«Ça me confirme que cette transaction, telle que présentée par le gouvernement, n’est pas la transaction à faire», a déclaré Pierre Karl Péladeau, quelques minutes après s’être entretenu avec Alain Bellemare, PDG de Bombardier.


Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, s’est engagé à verser 1,3 milliard $ à Bombardier, en soutien au développement de la CSeries.


Selon le chef du PQ, cette somme a été versée au mauvais endroit et aurait dû être investie dans la société mère, ce qui aurait diminué les risques pour le trésor public. «Cette transaction n’a pas été faite adéquatement, ça confirme l’amateurisme de ce gouvernement en matière de transaction, d’acquisition et d’investissements», a tranché sans ménagement le chef de l’opposition.


Vendredi dernier, François Legault, chef de la Coalition avenir Québec, avait lui aussi rencontré M. Bellemare et en était ressorti fort peu convaincu du bien-fondé de l’entente négociée par Québec.


Pierre Karl Péladeau estime que Philippe Couillard doit obtenir des garanties, mais il refuse de lancer la pierre à Bombardier.


«Alain Bellemare, son travail, c’est de protéger les actionnaires de Bombardier. Nous, c’est de protéger les contribuables et les travailleurs du Québec», a résumé le chef péquiste, devant le siège social de Bombardier, à Montréal.




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