Dès le début du débat électoral en anglais du 9 septembre, Blanchet a été agressé par une question biaisée qui accusait ouvertement le Québec d’instituer chez lui un racisme systémique en imposant une loi interdisant à TOUS LES QUÉBÉCOIS le port de signes religieux dans certaines circonstances bien déterminées.
Le gentil Blanchet, qui tient tant à s’intégrer au Canada fédéral, ne pouvait rêver d’un moment et d’un endroit plus appropriés pour remettre toutes les pendules à l’heure en déclarant haut et fort que les Franco-Québécois n’avaient pas de leçons de morale à recevoir d’un peuple qui, depuis 1760 et ce, jusqu’à nos jours, lui ont fait subir un racisme tellement systémique que c’est la constitution canadienne elle-même, que le Québec n’a pas signée, qui les oblige à financer avec leurs taxes provinciales les privilèges éhontés d’une minorité anglaise qui, même si elle ne compte que 7.5% de la population du Québec, contrôle trois universités, six grands Cegeps, la majorité des hôpitaux publics sur l’île de Montréal, un méga-hôpital sur deux, 30 à 40% de l’économie québécoise, etc. etc.
Il aurait pu ajouter qu’en 400 ans d’histoire, le Québec n’a à peu près pas participé aux grands crimes contre l’humanité auxquels le Canada anglais a largement contribué en seulement 150 ans d’histoire : Déportation des Acadiens, l’invasion du Canada à coups de canons, l’appauvrissement artificiel des Franco-Québécois pendant 261 ans, la destruction du Manitoba métis de Louis Riel, le refoulement des autochtones dans des réserves, le bombardement de pays musulmans par l’armée canadienne, etc.
Comme tous peuvent le constater en lisant les réactions acrimonieuses des Anglophones qui ont été publiées sur les réseaux sociaux avant même la fin du débat, le seul fait de proclamer haut et fort que le Québec – et non le Canada anglais – est la véritable superpuissance morale au Canada, aurait provoqué une avalanche d’insultes et de mépris de la part des Canadiens moyens; ce qui aurait montré aux Québécois ce que le Canada anglais pensait vraiment de lui.
Mais non, Blanchet a répondu mollement étant donné que lui et son parti ont définitivement abandonné le projet indépendantiste et qu’ils ne rêvent qu’à retourner roupiller sur les banquettes du Parlement fédéral dans l’attente du moment béni où ils pourront enfin toucher leurs satanées pensions de députés fédéraux.
Encore une occasion perdue à cause de la médiocrité de nos chefs!
Merci de répandre le mieux possible cet article sur les réseaux sociaux.
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