Bienvenue dans la société de George Orwell

Tribune libre

Le monde occidental dans son ensemble réalise présentement la prophétie de George Orwell dans son roman d'anticipation intitulé "1984".
C'est du moins l'opinion d'un ancien haut fonctionnaire de l'administration de Ronald Reagan aux États-Unis, monsieur Paul Craig Roberts.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_profilepage&v=2Sshhqzm118
Ainsi, comme l'a dit l'auteur britannique David Icke récemment, ceux qui nous disent qu’il faut plus de surveillance pour se protéger du terrorisme, qui nous disent qu’il faut faire telle ou telle guerre extérieure ou qui nous disent qu’on a besoin de mesures d’austérité économique sont les mêmes qui ont manigancé les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis.
http://www.vigile.net/C-est-la-legitimite-du-pouvoir-qui
Cette grande mystification de la population a débuté le 11 septembre 2001 et cela a eu pour but de perpétuer les structures d'exploitation et d'enrichir les lobbys de l'armement en créant des conflits un peu partout sur la planète.
Monsieur Roberts pense qu'au fond, il n'y a pas de menace terroriste contre les États-Unis ou l'Occident, que tout ça n'est qu'une supercherie montée par les riches élites financières et d'affaires dans le but de maintenir le contrôle qu'ils ont sur la société et sur le monde.
Pas surprenant que dans ce monde "orwellien", on ne cesse de faire la promotion et l'éloge de l'armée et de la guerre.
Dans le roman d'Orwell, le pays était constamment en guerre quelque part. Cela avait pour but d'entretenir le patriotisme et surtout de maintenir la fidélité de la population au gouvernement.
Les citoyens, ayant en général peur d'être ostracisés, aiment mieux appuyer les guerres menés par le gouvernement, guerres qui ne sont pas pour défendre le pays mais pour servir certains intérêts d'argent et maintenir le contrôle de la société par ces intérêts d'argent.
On ne peut pas dire jusqu'à présent que l'exercice n'est pas une réussite complète.
Et monsieur Roberts de conclure sur une note pessimiste en disant qu'au plus un 20% de la population réalisera un jour la supercherie.
George Orwell avait bien cerné l'avenir qui nous attendait. Il semblait se douter que cet avenir n'en serait pas un dans lequel tous ont un revenu suffisant pour vivre décemment et s'épanouir sans inquiétude du lendemain. Au contraire, tout est fait pour que les citoyens soient hantés par l'inquiétude et la peur afin qu'ils oublient que tout ce qui compte au fond c'est de désirer pour les autres les mêmes avantages dans la vie que l'on désire pour soi-même.


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    24 novembre 2011

    Monsieur Charbonneau,
    J'ai écrit mon article avant de lire le vôtre qui lui était antérieur. Mais j'ai lu votre article par la suite et j'ai remarqué que vous aviez aussi parlé d'Orwell.
    J'ai parlé d'Orwell parce que monsieur Paul Craig Roberts mentionne son nom dans l'entrevue avec Mike Adams.
    On nous avait fait lire ce roman de George Orwell au cegep. Je ne pensais jamais que ça deviendrait un jour notre réalité.
    Tout semble bon pour maintenir les structures socio-économiques qui nous gouvernent: les faux attentats terroristes, les guerres, Harper comme premier ministre (et bientôt Legault) etc...
    En passant, je vous félicite pour votre article qui est très intéressant.

  • Serge Charbonneau Répondre

    24 novembre 2011

    Sans se consulter, nous parlons de Orwell.
    Oui, il est de plus en plus évident pour plusieurs que nous vivons totalement le récit de Orwell.
    Orwell était-il visionnaire ou si ceux qui contrôlent le monde ont décidé de mettre en pratique la recette qu'il décrit si bien ?
    Salutations,
    Serge Charbonneau
    Québec
    p.s.:
    Aujourd’hui, c’est le bal des assassins !
    On nous fait vivre dans un monde surréaliste !
    http://www.vigile.net/Aujourd-hui-c-est-le-bal-des

  • Archives de Vigile Répondre

    24 novembre 2011

    J'ajoute ce récent article de monsieur Paul Craig Roberts qui confirme ce qu'il énonce dans l'entrevue avec Mike Adams.
    http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=27838