L'ancien premier ministre Bernard Landry et l'écrivain Victor-Lévy Beaulieu tentent d'expliquer aujourd'hui (vendredi) leur réaction acerbe aux propos du dramaturge Michel Tremblay par la voie de lettres ouvertes au Journal de Montréal.
Bernard Landry répète que la raison «d'obsession économique» invoquée par Michel Tremblay pour abandonner la souveraineté du Québec est injustifiable. Il trouve illogique ce changement effectué par M. Tremblay, rappelant que celui-ci a appuyé, il y a à peine quelques mois, la candidature d'André Boisclair comme chef du Parti Québécois. Il ajoute par ailleurs ne pas avoir critiqué l'homme de théâtre Robert Lepage, parce qu'il n'a pas trouvé dans ses propos la même incohérence que ceux de Michel Tremblay.
Il nie par contre avoir menacé de boycotter les oeuvres de Tremblay, prétendant avoir été mal cité par certains médias.
Quant à Victoir-Lévy Beaulieu, il déplore que MM. Tremblay et Lepage mettent dans le même sac l'idée d'indépendance et le Parti Québécois, qui selon lui, n'est qu'un véhicule pour mener à la libération nationale. Il soutient que les deux dramaturges n'ont pas fait preuve de responsabilité nationale et de solidarité sociale en démissionnant «lâchement» de l'indépendance comme plusieurs autres intellectuels.
Il leur rappelle également les propos de William Butler Yeats, qui disaient «qu'il n'y a pas de nationalité sans littérature, et pas de littérature sans nationalité».
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