L'ancien premier ministre péquiste Bernard Landry donne son appui à la chef bloquiste Martine Ouellet dans la crise qui secoue actuellement le parti. Lui qui avait claqué la porte du PQ avec un appui de 76% trouve légitime qu'elle soit prête à rester en poste si elle obtient un appui de 50% plus une voix.
Au cours d'une entrevue avec La Presse canadienne, mercredi, M. Landry a fait connaître son appui à la chef du Bloc québécois. Il estime qu'elle a démontré sa force, en étant capable de résister aux turbulences qui secouent le Bloc québécois depuis quelques mois.
Il loue aussi son talent de pédagogue pour expliquer les vertus du projet indépendantiste.
Mme Ouellet a déjà affirmé qu'elle se sentait tout à fait à l'aise de demeurer en poste, si elle obtenait un appui de 50% plus une voix, lors de l'éventuelle consultation des membres du parti. Or, M. Landry, lui, avait démissionné du Parti québécois, en juin 2005, parce qu'il avait reçu un appui qu'il jugeait insuffisant, à 76%.