Une information judiciaire a été confiée à un juge d'instruction dans le cadre de l'affaire Benalla, ce collaborateur d'Emmanuel Macron repéré dans une vidéo où il prend part à des violences le 1er mai. L'IGPN va être saisie.
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Le Parisien a eu copie d'une note interne de la gendarmerie diffusée sur le réseau de communication consacré aux réservistes, dit «Minotaur». Ce message est visiblement destiné à calmer les tensions chez les militaires, échaudés par les révélations sur les possibles passe-droits dont auraient pu bénéficier Alexandre Benalla et Vincent Crase.
D'après le quotidien, l'auteur de cette note, la direction de la gendarmerie, assure qu'Alexandre Benalla était «un engagé de la réserve opérationnelle mais "radié" à sa demande en 2017 puis "réintégré" par la direction de la gendarmerie au titre d’"expert"». La note interne précise également que c'est à ce titre d'«expert» qu'Alexandre Benalla a pu bénéficier du grade provisoire de lieutenant-colonel, qui «exclut toute mission opérationnelle» et, selon Le Parisien, ne lui confère ainsi «aucune prérogative de commandement».
Affaire Benalla-Crase : la note interne de la gendarmerie pour calmer ses troupes http://l.leparisien.fr/qhC-X
Affaire Benalla-Crase : la note interne de la gendarmerie pour calmer ses troupes
leparisien.fr
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La direction de la gendarmerie atteste d'ailleurs que ni Alexandre Benalla, ni Vincent Crase, tous deux impliqués dans l'affaire, «n’étaient employés en mission par la gendarmerie nationale lors des faits reprochés commis le 1er mai dernier».
La note précise que ces deux réservistes, Alexandre Benalla et Vincent Crase, feront l'objet de sanctions (la note évoque des «conséquences disciplinaires et statutaires sur leur qualité de réserviste»).
Le 22 juillet, Le Parisien apprend qu'un déjeuner secret a eu lieu le 20 juillet à l'Elysée entre Emmanuel Macron, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb (auditionné le 23 juillet à 10 heures par la commission des lois de l’Assemblée Nationale) et la Garde des Sceaux Nicole Belloubet, pour évoquer l'affaire Benalla. Selon le quotidien, l’Elysée a démenti cette rencontre. Toutefois, le journal assure que plusieurs sources proches des deux ministres ont bel et bien confirmé la rencontre.
Alors que les députés LREM suivent à la lettre les consignes de leur patron à l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, quant aux éléments de langage à adopter, la parlementaire Sonia Krimi semble s'en désolidariser. La député macroniste de la Manche a expliqué, à l'Assemblée nationale le 21 juillet, ne pas comprendre «pourquoi Alexandre Benalla n'a[vait] pas été viré [dès] le 2 mai». «Je suis abasourdie, on avait été élus pour la transparence, ça ressemble au vieux monde», a-t-elle ajouté.
Frédéric Delpech@fredericdelpech
La députée #LaREM Sonia Krimi sort du bois
"Je ne comprends pas pourquoi #AlexandreBenalla n'a pas été viré le 2 mai. Je suis abasourdie. On avait été élus pour la transparence. Ca ressemble au vieux monde"#DirectAN
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Au micro de BFM TV, elle s'est notamment inquiétée du fait «que l'exécutif ne se justifie pas».
Les jeunes démocrates, appartenant au Modem (allié de la majorité gouvernementale), ont diffusé sur Twitter un communiqué après la diffusion de nouvelles informations le 21 juillet. «Les révélations des derniers jours mettent à mal les engagements qui ont scellé l’alliance de la majorité présidentielle», écrivent-ils notamment.
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Jeunes Démocrates@J_Democrates
Les révélations des derniers jours mettent à mal les engagements qui ont scellé l’alliance de la majorité présidentielle #AlexandreBenalla
Nous demandons des réponses de la part des plus hautes autorités, et une transparence maximum de l’enquête parlementaire.
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Le parquet de Paris annonce l'ouverture d'une information judiciaire confiée à un juge d'instruction, notamment pour «violences en réunion» et «immixtion dans l'exercice d'une fonction publique», après les violences commises le 1er mai par Alexandre Benalla et Vincent Crase.
Le parquet a requis le placement sous contrôle judiciaire des cinq suspects en garde à vue jusqu'au 28 juillet. Concernant Alexandre Benalla, ex-chargé de mission à l'Elysée, et Vincent Crase, employé de LREM, le parquet a notamment demandé l'interdiction d'exercer une fonction publique ou une mission de service public. Pour les trois policiers qui avaient transmis des images de vidéo-surveillance à Alexandre Benalla, il a requis une interdiction d'entrer en contact avec d'autres protagonistes du dossier.
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#AffaireBenallaMacron#Benalla allait-il diriger un nouveau #GSPR réformé et moins dépendant de la #police ?
https://francais.rt.com/france/52682-alexandre-benalla-allait-il-diriger-nouveau-gspr-reforme-moins-dependant-police …
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Le gouvernement a décidé de suspendre l'examen de la révision constitutionnelle jusqu'à nouvel ordre, alors que l'Assemblée est paralysée depuis plusieurs jours par l'affaire Benalla.
«Le gouvernement a décidé de suspendre l'examen de la révision constitutionnelle et souhaite que celui-ci puisse reprendre ultérieurement dans des conditions plus sereines», a annoncé la garde des Sceaux Nicole Belloubet le 22 juillet. Elle a ajouté «regretter» que les travaux aient été interrompus à la suite «des révélations concernant monsieur Benalla».
Le député LFI Ugo Bernalicis a diffusé sur Twitter une liste des personnes que La France insoumise propose de faire auditionner. Parmi celles-ci figure notamment Emmanuel Macron.
Ugo Bernalicis φ✔@Ugobernalicis
En toute #transparence voici la première liste provisoire et non exhaustive des personnes à auditionnner dans le cadre de nos pouvoirs d'enquête que nous avons transmises à la @AN_ComLois pour @GLarrive et @YaelBRAUNPIVET.
En espérant que la majorité ne fasse pas #obstruction !
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La défense adoptée par Alexandre #Benalla en garde à vuehttps://francais.rt.com/france/52678-defense-adoptee-par-alexandre-benalla-garde-a-vue …
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Mediapart dévoile une autre vidéo, qui permet de voir sous un autre angle les incidents place de la Contrescarpe, qui avaient vu un homme et une femme se faire frapper par Alexandre Benalla le 1er mai. Les images semblent montrer qu'Alexandre Benalla était alors en train de superviser l'opération avec Vincent Crase.
[VIDÉO] Un nouvel angle révèle de nouvelles violences commises sur le manifestant et le rôle central d’#AlexandreBenalla place de la Contrescarpe. La vidéo en intégralité et notre enquête sur Mediapart https://bit.ly/2JIfxPK #Benalla
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D'après l'AFP, la femme et l'homme frappés par le collaborateur d'Emmanuel Macron Alexandre Benalla lors des manifestations du 1er mai ont été identifiés et ont demandé à être entendus ultérieurement par les enquêteurs, a indiqué le 21 juillet une source proche de l'enquête.
Tous deux avaient fait l'objet d'une procédure de vérification d'identité après leur interpellation, a ajouté cette source, confirmant une information de franceinfo. Ce jour-là, Alexandre Benalla, placé en garde à vue le 20 juillet matin dans cette affaire, était présent sous le statut d'observateur auprès des forces de l'ordre mais il avait été filmé en train de frapper ces deux manifestants.
Selon RTL, Alexandre Benalla aurait été impliqué dans un nouvel incident. Il s'occupait en effet de la sécurité lors du match diffusé à l'Elysée du quart de finale du Mondial 2018, France-Uruguay. Un événement auquel de jeunes footballeurs de la région parisienne avaient été invités par Emmanuel Macron. Cet incident aurait ainsi eu lieu «avec un haut responsable du football parisien, qui souhaitait approcher le président de la République», selon la radio. «Refus sec d’Alexandre Benalla, provoquant le départ à la mi-temps du responsable sportif», ajoute RTL.
Le président de la République aurait eu l'occasion d'examiner lui-même les images dans lesquelles on voit Alexandre Benalla frapper des manifestants le 1er mai et aurait approuvé à l'époque que ces actes ne soient sanctionnés que par une mise à pied temporaire de deux semaines, selon des informations publiées par BFM TV.
Marc Le Fur, député Les Républicains des Côtes-d'Armor, a révélé dans l'après-midi du 21 juillet que le «barbouze » Benalla avait «un badge H» à l'Assemblée depuis le 24 juillet 2017 et avait donc un accès à l'hémicycle, réservé aux collaborateurs du président de la République. Ce badge lui «a été retiré il y a trois jours», a-t-il poursuivi. Le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, a rappelé qu'il a été en fait désactivé le 20 juillet.
Selon Marc Le Fur, ce badge d'un niveau très haut est totalement hors de propos au regard de la fonction officielle de protection du président qu'avait Alexandre Benalla. A la suite de cette révélation, de vives réactions se sont fait entendre dans l'hémicycle et la séance a été suspendue.
Selon @marclefur, #AlexandreBenalla disposait d'un badge d'accès à l'hémicycle de l'Assemblée nationale depuis le 24/07/2017. Un badge "retiré il y a trois jours", assure le député LR.#DirectAN #PJLConstit #AlexandreBenalla
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Dans une interview accordée au journal Le Monde, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon qualifie l'affaire du «niveau du Watergate». En effet, le député ajoute : «L’un enregistrait des opposants dans son bureau, celui-ci s’organise une milice personnelle. Ce n’est pas rien ! Nous sommes en République ! Il faudrait quand même se le rappeler.»
Selon une information de de M6 Info, Alexandre Benalla devait se marier ce 21 juillet. La cérémonie, prévue initialement à la mairie d'Issy-les-Moulineaux, a été annulée, le principal protagoniste étant actuellement en garde-à-vue.
Les gardes à vue d'Alexandre Benalla et Vincent Crase sont prolongées, selon une information du parquet.
Selon une information parue dans Le Point, Alexandre Benalla devait diriger la sécurité présidentielle à Brégançon cet été.
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INFO http://bit.ly/2mvqnPU Alexandre Benalla devait diriger la sécurité présidentielle à Brégançon cet été
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Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb sera auditionné le 23 juillet à 10h dans le cadre de l'affaire Benalla par la commission des Lois de l'Assemblée nationale dotée des pouvoirs d'enquête, a annoncé ce 21 juillet sa présidente Yaël Braun-Pivet (LREM).
L'audition, publique et retransmise, de Gérard Collomb «aura lieu lundi matin» à 10h, a dit Yaël Braun-Pivet lors de la réunion de la commission chargée de mettre au point un programme d'auditions. Le groupe majoritaire LREM, par la voix de Marie Guevenoux, a en outre accepté la publicité des autres auditions à venir, avec des exceptions en particulier sur les questions de «sûreté de l’État».
Par ailleurs, les trois policiers suspendus pour avoir transmis des images de vidéo-surveillance à Alexandre Benalla, le collaborateur d'Emmanuel Macron filmé en train de frapper un manifestant le 1er mai, ont été placés en garde à vue ce 21 juillet au matin, a annoncé le parquet de Paris.
Ces trois hommes ont été placés en garde à vue pour «détournement d'images issues d'un système de vidéo-protection» et «violation du secret professionnel».
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Affaire #Benalla : La République en marche fournit les éléments de langue de bois à ses députés et militants
https://francais.rt.com/france/52651-affaire-benalla-la-republique-en-marche-fournit-les-elements-de-langue-de-bois …
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Dans le cadre de sa garde à vue, une perquisition a lieu le 20 juillet au soir, au domicile d'Alexandre Benalla, dans les Hauts-de-Seine, en sa présence.
Suspendu pendant deux semaines après avoir frappé un manifestant le 1er mai, Alexandre Benalla avait été officiellement «démis de ses fonctions en matière d'organisation de la sécurité des déplacements du président», selon le porte-parole de la présidence la République.
L'Elysée affirmait que son rôle était depuis de faire «l’interface entre les différents services chargés de la sécurité du président et le cabinet». Et d'insister que «cette réduction de périmètre [avait] été strictement observée» à l'exception de deux événements : la panthéonisation de Simone Veil et la réception des Bleus.
Pourtant des photos publiées par Paris-Normandie et Libération viennent contredire cette version. Contrairement à ce qu'affirmait l'entourage du président, on y voit Alexandre Benalla aux côtés du couple présidentiel lors d'une visite privée à Giverny le 13 juillet et juste devant le président lors du défilé militaire organisé à l'occasion du 14 juillet.