Avons-nous encore des réflexes vitaux ?

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Il faudrait une doctrine nationale opérationnelle


Les Québécois, on le sait, savent survivre, mais peinent à s’affirmer.


Notre peuple résiste bien, mais contre-attaque mal, ou alors il se contente d’une demi-offensive, comme on l’a vu avec la Révolution tranquille. 


Nous avons fait de grandes choses à partir des années 1960, mais nous avons raté l’essentiel : nous avons échoué à notre indépendance. 


Nous ne nous sommes pas donné le socle politique fondamental par lequel nous aurions pu inscrire dans la durée nos avancées collectives. 


Histoire


Si je reviens si souvent sur ce point, c’est que notre présente décomposition identitaire est incompréhensible si on ne l’inscrit pas dans le vaste contexte de la défaite référendaire de 1995. 








Écoutez Les idées mènent le monde, une série balado qui cherche a éclairer, à travers le travail des intellectuels, les grands enjeux de sociétés.





Elle est même incompréhensible si on ne tient pas compte des effets de la constitution de 1982 avec son multiculturalisme extrême sur notre société. 


Quand nous ne situons pas les enjeux historiquement, nous devenons aveugles politiquement. 


Tout cela pour arriver à l’actualité : à Montréal, nous perdons notre rapport de force. La présente élection municipale à Montréal est d’une importance nationale. On parle de la situation du français. En fait, c’est de la légitimité du peuple québécois qu’il est question. 


L’indifférence de la classe politique québécoise et montréalaise devant l’aversion viscérale pour le Québec qu’exprime le partitionniste Balarama Holness est révélatrice de l’affaiblissement de nos réflexes vitaux.


On peut donc vouloir chasser le Québec de Montréal sans que cela ne soit vu comme une remise en question de notre existence même comme peuple. 


Réflexes


Sommes-nous capables de nommer un discours haineux contre la nation québécoise ? 


Seuls les péquistes de Paul Saint-Pierre Plamondon, concrètement, ont eu une réaction digne de ce nom, ce qui nous rappelle l’importance d’avoir un parti indépendantiste et vraiment nationaliste dans notre vie publique. 


Comme d’habitude, les autres réagiront quand il sera trop tard, car la peur d’avoir l’air « fermés » et « xénophobes » les aura paralysés. 











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