Le Figaro titrait, samedi 8 avril : « Pourquoi l’espoir revient dans le camp Fillon. »
Et de nous expliquer en prime que Sarkozy, sur Facebook, appelait à se mobiliser pour ce dernier. Pour le quotidien, qui ne cache plus sa partialité depuis des mois, c’était reparti comme en 2007.
Mais, au fait, que nous dit de neuf, dans ce message, l’ex-Président « bling-bling » ? : « J’appelle tous les Français à se mobiliser pour la victoire des idées de la droite républicaine et du centre, les seules en mesure de permettre le redressement de la France. » « L’ampleur des défis qui nous attendent est considérable. Pour les relever, nous avons besoin d’un plan de redressement puissant, cohérent et juste qui apporte des solutions au décrochage de la France et aux angoisses de millions de nos concitoyens. »
L’homme aux casseroles vient au secours de l’homme aux vestons. Mais, au fait, quelles sont ces idées communes de la droite républicaine et du centre ? J’aimerais bien que l’on m’explique les pensées communes de ces deux mouvements, à part le copinage pour soutirer un maximum d’élus.
La France appauvrie s’approche, chaque jour un peu plus, de sa perte d’identité. L’ex-Président a-t-il la maladie d’Alzheimer pour, après son échec, vouloir revenir une nouvelle fois à l’alternance gauche/droite ?
Il serait peut-être bon de lui rappeler, ainsi qu’à son ancien Premier ministre, quelques chiffres. Selon l’Agence France Trésor, de 2007 à 2012, la dette publique de l’État est passée de 921 milliards d’euros à 1.386 milliards d’euros, soit une explosion de 50,4 % en l’espace de cinq ans, équivalant à 465 milliards. Quant à la dette globale publique de la France, c’est-à-dire la dette de l’État, des organismes sociaux et des collectivités territoriales, selon l’Institut national de la statistique et de l’étude économique (INSEE), elle est passée de 1.221,1 milliards d’euros à 1.818,1 milliards d’euros, soit une hausse de 48,9 %, d’un montant de 597 milliards. Pour ce qui est de la croissance économique, selon Eurostat, elle est passée de 2,3 % en 2007 à 0 % en 2012, plongeant la France dans la récession.
Quant à la balance commerciale, toujours selon Eurostat, elle a explosé de moins 52 milliards en 2007 à moins 81,5 milliards en 2012, soit une détérioration de 56,7 %, représentant la somme de 29,5 milliards d’euros. Au niveau du chômage, le taux est passé de 8,4 % en 2007 à 10,2 % en 2012, soit une augmentation de 1,8 %, équivalant à une perte de 436.700 emplois.Le gouvernement de Nicolas Sarkozy s’est également caractérisé par les cadeaux fiscaux faits aux grandes fortunes et aux grosses entreprises du CAC 40. Ainsi, les plus hauts revenus ont vu leur taux d’imposition passer de 49 % à 41 % et les sociétés de 50 % à 34,6 %. Entre 2007 et 2012, les recettes fiscales ont baissé de 196 milliards d’euros.
Enfin, n’oublions pas la double peine et l’immigration. En 2010, le gouvernement français avait autorisé l’entrée de 203.000 étrangers légaux dans notre pays, contre 114.000 en 2000 sous Lionel Jospin. Les chiffres de l’immigration ont connu une hausse de 78 %. Une véritable explosion. Ces flux ont permis, en cinq ans, à plus d’un million d’immigrés de s’établir dans notre pays, sans compter les illégaux.
Alors, Français, si vous voulez que « la droite la plus bête du monde » et le centre, qui ne représente rien, reviennent au pouvoir, n’hésitez pas, votez Fillon, mais ne venez pas ensuite pleurer en sortant, à la demande de l’État, votre carnet de chèques ou en déménageant à la hâte pour éviter promiscuité et multiculturalisme.
Nous avons, aujourd’hui, une chance inespérée de nous défaire de ces vieux partis politiques toujours recyclés, ne la gâchons pas, car c’est certainement la dernière !
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