Autopsie d'un cadavre - Le PQ est mort. Vive l'indépendance !

Le PQ est à bout d’imagination. Ses changements successifs de chef n’ont contribué qu’à le dépolitiser davantage, le rendant insignifiant, inoffensif, hors combat.

Tribune libre

Si des élections avaient lieu demain, il est à parier que le Parti libéral du Québec les remporterait. Pourtant, M. Charest et ses semblables ont largement démontré qu’ils sont Canadiens et que ce sont les intérêts du Canada qu’ils défendent. La mission libérale consiste à démantibuler le Québec pour le garder sous sa botte et enrichir, au passage, les amis du parti, avec l’argent du peuple.
Les Québécois ne sont pas idiots. Ils voient clair. Ils voient clair dans le jeu des libéraux mais aussi, dans celui du Parti québécois. Ce qui distingue Charest de Marois tient à peu de chose : l’un provient du camp ennemi et l’autre, de celui des traitres. Faux maîtres et faux frères. Les réactions de ces deux chefs sont pour ainsi dire interchangeables. Il fallait, dans le cadre du Moulin à Paroles, entendre Pauline Marois décrier la lecture du manifeste du FLQ en ces termes : «C'est une pièce d'histoire et ce n'était pas inutile de le lire (...) mais moi, je n'aurais pas applaudi si vous voulez mon avis». On ne s’étonne pas que la dame soit allée jusqu’à suggérer que les cours d’histoire se donnent en anglais. On ne s’étonne pas qu’elle ne se prononce pas sur la fréquentation obligatoire des cégeps français. D’ailleurs, sur ce point, les deux partis s’entendent comme larrons en foire. Anglicisons les Québécois et les immigrants afin de les aider à se trouver un emploi dans un Québec qui a pour langue officielle le français.
Le problème du PQ, est qu’il est devenu péquiste. On ne se bat pas au PQ pour faire l’indépendance du Québec mais pour le péquiciser. Les péquistes vendent du PQ. Ils vendent du politiquement correct, des accommodements, des cartes de membre. Dans l’espoir naïf de séduire les fédéralistes, ils tournent le dos au RRQ, à Patrick Bourgeois, à Pierre Falardeau, à Jean-Claude St-André. Ils ne conquièrent personne. Ils perdent des appuis. Des plumes.
Le PQ s’est tellement tiré dans les pieds qu’il se déplace à genoux. Il rampe, se tortille. Il est un ver planté dans l’hameçon canadien pour attirer le poisson qui attire le requin.
On dit « se battre » pour l’indépendance. « Se battre » implique une volonté de fer, une foi inébranlable, des reins solides; donner des coups, en esquiver, en recevoir, user de stratégie, ne pas faire de cadeau, prendre l’adversaire par surprise, le déstabiliser, ne pas le perdre de vue et ne pas perdre de vue l’enjeu final qui est la victoire. « Se battre » pour l’indépendance ce n’est pas faire de beaux yeux à l’ennemi, lui tendre la joue, la main, lui roucouler des mots doux, donner son avis, parler pour soi-même et parler à travers son chapeau.
C’est lutter contre la mort.
Le PQ est à bout d’imagination. Ses changements successifs de chef n’ont contribué qu’à le dépolitiser davantage, le rendant insignifiant, inoffensif, hors combat.
Mais la volonté de faire du Québec un pays reste bien vivante. C’est à nous Québécois de trouver le moyen et le chemin le plus court pour y parvenir.
Vive l’indépendance !

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
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Chapitre 2
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Chapitre 3
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28 commentaires

  • Claude Girard Répondre

    18 septembre 2009

    Madame Moreno, (et Mme Ferretti) vous avez en même temps raison et tort. Oui, le PQ est devenu un parti d'opportunistes qui rêvent de prendre le pouvoir provincial avec limousines et les avantages que cela procure en continuant de faire accroire qu'avec eux, le Québec sera indépendant un jour. En dépit de ses torts, peut-on raisonnablement penser qu'on puisse fonder un nouveau parti indépendantiste à partir de zéro alors que le Québec est menacé comme jamais dans son existence même? Même si nous devons nous pincer le nez, la seule solution consiste à reprendre le contrôle de ce parti, le transformer, en chasser les opportunistes et mettre fin une fois pour toute à la désastreuse et paralysante stratégie référendaire qui ne mène nulle part. Le PQ doit désormais prendre le pouvoir afin de fonder la nation québécoise dans tous les sens du terme, Constitution de 1982, Pratte, Desmarais, Beaudoin de Bombardier, etc ou non. Voilà, la solution de l'avenir.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2009

    Le PQ, dans sa moûture actuelle, est susceptible, s'il prend le pouvoir, de faire de la gouvernance provinciale pendant les deux mandats habituels.
    Un examen de la donne présente à l'aulne des leçons de l'histoire, sans pensée magique, favorise cette conclusion plus que toute autre.
    Depuis longtemps, il semble que l'élastique de ce qui peut être fait en termes d'épanouissement de la nation québécoise à l'intérieur du régime fédéral, a été étiré au maximum, tant et si bien qu'à ce chapitre, il n'y a pas plus tellement de différence entre les gouvernances provinciales péquiste et libérale.
    Une défaite péquiste conduirait par contre à un probable dernier mandat libéral ou, qui sait, une autre situation de gouvernement minoritaire, ou encore, ce qui est difficilement envisageable à l'heure actuelle, une victoire d'un autre parti.
    Voilà qui permettrait au PQ de se renouveler -- ou à quelque chose d'autre de le remplacer -- en perdant beaucoup moins de temps que s'il s'incruste au pouvoir provincial pendant deux mandats, suivis de deux autres mandats libéraux.
    Cela fait quatre mandats de perdus, contre un seul, selon ces hypothèses très plausibles.
    Et, mieux encore, ce seul mandat perdu pourrait encore être sauvé si le PQ se renouvelle dès maintenant.
    Je suis d'accord avec Mme Moreno sur le fait que le PQ actuel ne propose pas l'indépendance du Québec. Ni un peu, ni beaucoup. Il ne la met pas de l'avant, point.
    Il m'apparaît parfaitement légitime, sinon nécessaire, de le souligner.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2009

    Vous êtes courageuse madame Moreno.
    Plusieurs considèrent Vigile.net comme étant le lieu de masturbation idéologique de plusieurs péquistes. Ils méprisent le site...
    Personnellement, je crois que plusieurs souverainistes désillusionnés s'y rassemblent, en quête d'espoir... Je crois que c'est en leur offrant un discours neuf, frais, cohérent et emballant qu'ils retrouveront ce goût à la lutte pour un grand projet de société.
    Vos analyses et vos critiques leur sont utiles, même si plusieurs grinchent des dents en vous lisant.
    Continuez et ne perdez pas espoir vous-même. ;-)
    Jean-Nicolas Denis

  • Caroline Moreno Répondre

    18 septembre 2009

    M. Duceppe apparaît tout aussi péquiste que Madame Marois et le problème vient de la péquisation du parti. Pour sauver ce qu'il en reste, il faudrait aller chercher quelqu'un qui soit indépendantiste et qui ne soit pas associé aux péquisteries qui nous font tourner en rond et en ridicule.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2009

    Nous sommes le 18 septembre 2009, je suis maintenant convaincu que le Parti Québécois demeure encore le véhicule qui nous conduira à l'indépendance du Québec.
    Pour ceux et celles qui diront que j'ai déjà tenu le discours de Moreno dans un passé récent, je tiens à leurs dire: ''Il n'y a que les imbéciles qui ne change pas d'idée!''
    Le problème n'est pas le parti, c'est sa direction, ce qu'il est devenu et ce que l'on en a fait! Un gros ménage doit y être entrepris et cela de fond en comble. Marois a fait son possible mais cela n'est pas suffisant.
    Je la vois comme un chef intérimaire et elle est assez intelligente pour comprendre que son affaire; ça ne lève pas! Je regrette mais c'est la réalité! On doit en prendre acte et se tourner vers l'avenir.
    Je suis certain que Marois saura préparer la venue de Duceppe. Si elle croit vraiment à la libération du Québec, elle n'en aura pas le choix. Elle est une femme intelligente et pourra continuer à contribuer à l'avancement de la cause. La pâte ne lève pas parce qu'elle est une femme mais parce qu'elle n'est tout simplement pas la bonne personne.
    André Boisclair a échoué lui-aussi non pas parce qu'il était d'orientation homosexuelle mais parce qu'il n'avait pas les qualités d'un chef. Il n'était pas charismatique, il n'était pas ni rassembleur ni mobilisateur ni motivateur. Il versait dans la langue de bois et la rectitude politique. Il nous éteignait!
    Le PQ est le bon véhicule mais il doit changer! Et ce changement seul Duceppe peut le mener à bien!
    Pour le moment; le PQ fait quand même un travail acceptable à l'Assemblée nationale. On doit faire une nécessaire trêve et cesser de lui tapper dessus en attendant les élections fédérales qui ne tarderont pas. Comme je le disais auparavant, le Bloc Québécois doit faire le plein de députés et peut-être constitué l'opposition officielle. Une fois l'élection fédérale passée, le Bloc doit se choisir un chef intérimaire pour laisser à Duceppe les coudées franches pour venir faire le combat du Québec en dirigeant le PQ.
    Les conditions gagnantes se précisent!
    Vive le Québec libre!

  • Nosco Répondre

    18 septembre 2009

    Mais qu’est-ce que ce tandem Moreno-Ferretti qui arrive avec une analyse vitriolique sur le PQ? Il est vrai que les performances de Marois et Curzi entre autres, sont décevantes, ça ne bouge pas fort de ce côté. Mais que vient donc faire Mme Moreno à ce moment-ci en mettant le tout sur le compte du parti au grand complet? Elle dit : « Le PQ est à bout d’imagination. Ses changements successifs de chef n’ont contribué qu’à le dépolitiser davantage, le rendant insignifiant, inoffensif, hors combat. » Mme Moreno, seriez-vous sur le point de nous suggérer de jeter le bébé avec l’eau du bain?
    Tiens donc cela me rappelle un gars qui dans les années 80 prônait la division du vote pour faire avancer la cause fédéraliste. Et bien c’est ce qu’il a fait, il s’est présenté comme candidat au Parti Vert du Canada et au Parti Vert du Québec. Il a même présenté sa fille de 18 ans dans le compté de Chambly, incapable de débattre il est venu à sa place pour prendre la parole lors du débat local… Voyant qu’il ne parvenait pas à diviser le vote suffisamment pour faire tomber son adversaire il est allé là ou il croyait être capable de le faire. Il s’est présenté dans Mercier contre Daniel Thurp qui luttait déjà difficilement contre Amir khadir. Tous les moyens sont bons pour détourner les votes n'est-ce pas, Mme Moreno? Affaiblir une coalition en multipliant les partis, les financer, s’y impliquer, y foutre le bordel, crier au loup et faire le jeu des fédéralistes. Vont-ils vous nommer un pont en votre honneur, Mme Moreno? Et Mme Ferretti qui insiste pour PRÉCISER que vous êtes une vraie indépendantiste… Quel culot!

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2009

    Le momentum favorable pour l'indépendance se met tranquilement en place!
    En effet, le BLOC QUÉBÉCOIS doit faire le plein de députés du Québec à Ottawa et même devenir l'opposition officielle aux prochaines élections générales fédérales.
    Pendant ce temps, Duceppe doit tout de suite, prévoir son remplaçant à la tête des troupes et à la fois se préparer à venir diriger le Parti québécois.
    Les fédéralistes redoutent ce scénario qui est gagnant pour le mouvement indépendantiste et il faut tout mettre en oeuvre pour le réaliser, le temps presse!
    Duceppe est le seul qui peut réaliser l'union des forces indépendantistes et progressistes au Québec et les fédéraux ne le savent que trop. Duceppe est un véritable socio-démocrate, un pacifiste et un indépendantiste aguerri.Il est aussi un écologiste convaincu. Il connait bien le Canada anglais où il est des plus respecté. Il a du charisme et les québécois l'apprécient hautement. Il est le seul à pouvoir réaliser cette union à la base, des militants du RRQ, du PI, de QS, des VERTS et du PQ. Il peut gruger très sérieusement le vote adéquiste qui se cherche actuellement. Il faut faire vite!
    Maintenant; il est temps de passer à l'action!
    Il n'y a plus de temps à perdre!
    Ceux qui se sont mis sur son chemin dans le passé, pour bloquer sa venue, vont devoir prendre leur trou! Je le dis et le répète: ''PRENDRE LEUR TROU!'' Tous ces petits carriéristes, tous ces petits opportunistes qui ne rêvent que de goûter aux avantages du pouvoir et qui ne sont pas du tout intéressés par le combat pour la libération nationale du Québec.
    Des milliers de québécois et de québécoises vont reprendre leur carte de membre du Parti québécois et j'en fais partie.
    Non je ne désespère pas encore du PQ mais il est minuit moins une et on va devoir bouger et très vite!

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2009

    Je voulais juste ajouter à mon petit commentaire "poupoute" précédent que je ne suis plus péquiste depuis des lunes et des lunes. MAIS, je suis toujours Indépendantiste et le serai toujours.
    L'ENNEMI À ABATTRE N'EST NI LE PQ, NI PAULINE MAROIS.
    La mer n'est jamais amère, mais le peuple du Québec l'est trop souvent...
    Roger Audet, Saint-Irénée

  • Jacques Dubreuil Répondre

    18 septembre 2009

    Madame Moréno,
    je suis d'accord. Et revoyez le commentaire de madame Ferretti. Quelle tristesse de voir ce bon vieux Parti Québécois à la traîne de stratèges pour qui l'indépendance et la langue sont des sujets tabou. Heureusement, il y a plein de jeunes vivants et honnêtes pour reprendre la lutte - je pense au RRQ. Notre peuple, héritier de la France à son meilleur, et fort de la victoire sur l'Empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais - qui n'existe plus alors que nous sommes plus fort que jamais... potentiellement. Je rêve d'un chef qui saura nous mobiliser, nous actualiser.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2009

    Le temps passe, mais rien est fait. Je l'ai écrit à plusieurs reprises ici: sans une réforme du mode de scrutin, le PLQ va être réélu aux prochaines élections, et aux suivantes, etc.
    Québec solidaire pourrait monter dans les intentions de votes, ainsi que le Parti vert, ce qui aura pour effet de gruger des votes au PQ. Et attention, l'ADQ n'est pas encore mort. La Radio-poubelle est encore bien capable de remettre l'ADQ sur les rails du fief de la région de Québec.
    Madame Moreno, vous n'êtes pas défaitiste, mais réaliste. Y'a rien de plus frustrant que de se faire traiter de défaitiste alors que dans les faits ceux et celles-là même qui nous traitent ainsi sont des naïfs finis, des êtres qui vivent dans le déni total de la réalité des faits et des statistiques.
    Gilles Duceppe aurait du prendre le volant du PQ voilà belle lurette. Il n'est pas trop tard, but the clock is ticking.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 septembre 2009

    Il y a des gens bien intentionnés mais naïfs, auxquels il faut toujours tout expliquer, leur faire un dessin. Mes paroles crues sont désagréables mais n’y voyez pas du mépris ou un manque de respect, seulement une bonne dose d’exaspération.
    La logique de notre régime politique est impitoyable : si nous ne sommes pas contents d’un parti, il faut voter pour un autre et espérer que ce nouveau parti prenne le pouvoir. Mais la logique de notre régime montre en même temps qu’il n’y a de place que pour 2 partis majeurs, donc que nous sommes obligés de travailler avec le PQ, ce que je fais même si je le critique : je vote PQ parce que toute autre alternative, comme l’abstention, entraine un résultat encore pire. Le PQ profite de cet état de choses, c’est pour ça qu’il s’autorise à amenuiser toute vélléité d’indépendance et à courtiser tout le monde sans grand succès. Le PQ ne se rend pas compte de ce qu’il fait.
    Nous disons que seul le PQ peut faire avancer les choses, parce qu’il est le représentant élu et qu’il forme le gouvernement de temps en temps. Aucune autre formation dans la société civile n’a ce pouvoir dans le temps, toutes nos actions sont toujours ponctuelles et seul le groupe qui forme le gouvernement a le pouvoir d’agir. Et seul le PQ est dans cette situation, par la force des choses : les gens votent et continuent à voter pour lui. Alors nous n’avons pas le choix, il faut faire avec. C’est précisément pour ça que nous le critiquons. Nous ne voulons pas qu’il meure, nous voulons qu’il devienne sérieux et qu’il s’acquitte de ses responsabilités. Alors svp, cessez de dire que nous divisons, cessez d’encourager l’aveuglement volontaire et le militantisme automatique.
    Nous constatons que le PQ travaille mal, que ces actes ne vont pas du tout dans le sens de notre émancipation, nous constatons que nous tournons en rond avec le PQ et que pendant ce temps-là, la nation disparaît peu à peu.

    Comment voulez-vous avancer quand il y en a toujours pour dire que tout va bien et qu’on a juste à attendre de voir ce que va faire le PQ. Le but de nos discours n’est pas de détruire le PQ, de le remplacer par autre chose. Allez-vous enfin comprendre ? Depuis 20 ans que je m’intéresse aux choses politiques, il y a toujours une masse critique de gens qui ne pensent pas plus loin que le bout de leur nez, et qui interprètent mal les actes et les discours, s’en remettant aux apparences seulement. Ces gens nous accusent de diviser et d’empêcher l’union des forces souverainistes. Svp, allumez, comprenez donc enfin ce que nous disons. Et comprenez ce que vous faites, vous, avec votre bon ententisme qui entraine tout le mouvement à l’insignifiance.
    Le congrès qui s’en vient dans 2 ans, il y en a eu d’autres par le passé. À chaque fois, les circonstances étaient différentes mais le résultat a toujours toujours été le même : on attend, on n’agit pas, et on essaie de se faire aimer par le plus grand nombre. Qu’est-ce qui vous autorise à croire que c’est différent avec Pauline Marois, alors que l’évidence crève les yeux ? Qu’est-ce qui vous autorise à blâmer ceux qui, comme Madame Moreno, expliquent la situation froidement ? Qu’est-ce qui vous autorise à mépriser les plus lucides au nom de l’union au mouvement dirigé justement par ce qui l’empêche d’avancer ? Comment faudra-t-il vous le dire pour que vous compreniez ? Vous vous faites embarquer par ce parti depuis des années, vous êtes des moutons, bon sang ! Même la population en général n’est plus dupe, ouvrez-vous les yeux ! Cessez de vouloir nous faire taire, et aidez-nous plutôt à faire en sorte que les choses changent enfin, véritablement, au PQ. Car c’est par lui que ça se fera s’il peut sortir un jour de sa torpeur. N’entendez-vous pas ce que dit Pierre Cloutier ? N’entendez-vous pas ce qu’en disent tous les commentateurs publics dans les journaux et à la télé ? Rendez-vous compte, chers militants aveugles et agressifs, que vous faites le jeu vous-mêmes des fédéralistes, en faisant perdurer le PQ dans son inertie, en le confortant.
    Comprenez-vous que nous voulons tous la même chose, que notre suggestion est précisément que le PQ devienne le leader actif du mouvement et non seulement le représentant officiel et symbolique ? Cessez donc de vous choquer de discours tels que celui de Mme Moreno, et comprenez donc enfin ce qu’elle vous dit, et ce qu’elle dit au Parti Québécois. Certains se complaisent à dénigrer et ne font que ça, mais on s’en aperçoit assez vite. D’autres ne font pas dans le dénigrement mais dans la critique constructive, oui, constructive. Mme Moreno, moi, et bien d’autres qui critiquent le PQ, nous avons fait plusieurs fois des propositions concrètes, lisez nos textes. Mais vous qui n’aimez pas les critiques contre le PQ, et qui réclamez des propositions, qu’avez-vous à dire de mieux que « attendons dans 2 ans, on verra bien » ? Et dans 2 ans quand on aura bien vu l’état des choses, que direz- vous ? On tourne en rond avec ce débat sur Vigile, votre adhésion inconditionnelle au PQ vous fait éviter de proposer et de débattre. A vous entendre, on ne devrait que commenter l’actualité et applaudir quand la chef du PQ dit quelque chose.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 septembre 2009

    Très estimée Caroline Moreno.
    Vous êtes indépendantiste.
    Ne soyez donc pas surprise des commentaires négatifs que suscitent votre article.
    Les péquistes ne peuvent absolument plus comprendre le sens du mot INDÉPENDANCE, encore moins le projet, tout occupés qu'ils sont aux tâches électoralistes (organisation de comtés, campagnes de financement, etc), qui les détournent des actions d'éducation et de mobilisation politiques liées en toute nécessité à la lutte pour l'indépendance.
    Je ne sais pas si le PQ est mort, mais je sais qu'il n'a jamais été indépendantiste, d'où qu'il n'a rien fait, quand il était au pouvoir, pour réaliser l'indépendance, pas même pour y mener à plus ou moins log terme, mais qu'il en est devenu l'obstacle principal, en se présentant comme son étendard, alors qu'il n'a jamais cessé de s'abstenir d'en faire la promotion.
    Vous êtes indépendantiste, très estimée Caroline Moreno. Attendez vous donc à recevoir brique et fanal des péquistes.
    Bon courage,
    Andrée Ferretti.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 septembre 2009

    Holà! Avec ce genre d'opinion qui persiste..., La Presse et Acabit va finir par financer Vigile.
    Le Québec pâtit vraiment dans les tréfonds de son Moi.
    C'est désolant, c'est grave!!!
    Saint-Irénée, heureusement qu'il y a la mer...

  • Archives de Vigile Répondre

    17 septembre 2009

    Une autre charge dépressionniste anti-PQ de Madame Moreno qui contribue davantage à démobiliser qu'à stimuler. Vous qui semblez si pressée de voir se réaliser l'indépendance du Québec, comment, concrètement, compter vous rassembler les Québécois autour de cette idée? Puisque "les Québécois ne sont pas des idiots", qu'ils "voient clair", pourquoi l'enthousiasme n'est-il pas à son comble quand vient le temps d'épouser le projet d'indépendance? Si "le PQ est à bout d'imagination", qu'avez-vous donc personnellement de si créatif à proposer pour que les choses changent?
    Notre peuple est bourré de qualités mais il est aussi peureux et hésitant. Cependant, je vous accorde qu'il voit clair: il ne mord pas à l'hameçon de la pensée magique.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 septembre 2009

    Madame Moreno,
    actuellement, le PQ est la seule voie crédible !
    Pour rejeter le PQ. il nous faut une alternative qui a de bons fondements.
    Je vous demande,
    avec insistance,
    de bien vouloir nous dire et expliquer,
    en des termes clairs,
    ce que vous nous proposez comme projet qui nous conduirait vers notre Pays.
    Je vous remercie à l'avance !

  • Archives de Vigile Répondre

    17 septembre 2009

    Le PQ en ne remplissant pas adéquatement son rôle d'opposition officielle fait le
    jeu des fédéralistes, c'est mon opinion. De là, mon expression "bonnet rouge, rouge
    bonnet".
    André Gignac
    17-9-09

  • Archives de Vigile Répondre

    17 septembre 2009

    Mme Caroline Moreno,
    Vous rappelant cet extrait, cela vous aidera à comprendre la complexité du monde politique et l’importance de bien tenir compte du pragmatisme des stratégies socioéconomiques qui sont proposées à un électorat qui est plus intéressé à son portefeuille qu’au destin d’un pays, le Québec, qui n’est pas le sien (les anglo-allophones pro-fédéralistes) ou celui qui le renie (les Canadiens français) :
    Sans le PQ-BQ, c’est l’abîme politique

    Aux amis du Pouvoir d'Ottawa, les privilèges ; aux ennemis de ce même pouvoir, la loi
    { {Pour bien comprendre l'intelligence rationnelle de la majorité des Canadiens français face au pérenne pouvoir colonialiste d'Ottawa, il faut tenir compte que depuis 1980 le PQ essaie de délégitimer, par ses moyens{ politiques limités, avec l'aide politique, stratégie militante et parlementaire du BQ (à partir de 1993 à la Chambre des communes), ce centralisme d'intérêts et de privilèges anglophones et de ceux qui orbitent autour de ce même pouvoir. Pour arriver à cet objectif, le PQ nécessite la plus grande union des souverainistes pour aller chercher le maximum d'électeurs nationalistes ayant une conception et une conscience de la force représentative du Pouvoir politique qui ne soit objectivée aux aventures idéologiques rétrogrades et d'anachronismes socioéconomiques au Québec.
    {
    C'est pourquoi, grâce au PQ-BQ, nous en conviendrons tous, que le peuple québécois ne vit pas aujourd'hui dans la crainte, même quand il est menacé par le pouvoir d'Ottawa, de perdre ses acquis socioéconomiques. Le référendum 1995 fut une autre occasion antidémocratique et raciste du centralisme anglophone de manifester des représailles pouvant restreindre ces avantages individuels et collectifs, s'il décidait de voter en faveur du OUI. Pourtant, la majorité des Canadiens français avait choisi cette option de manière déterminée et responsable, ne se laissant pas intimider par la machine politique de ce pouvoir pervers et antidémocratique. En effet, tel que mentionné antérieurement, cette option politique de liberté nationale et de légitimité juridique est incontournable à leur survie comme peuple de généalogie culturelle et sociale distincte, puisque cette différenciation ethnique leur donne la capacité de reconquérir l'espace politique qui leur revient de droit.

    JLP
    Seule la convergence de la majorité des Québécois vers leur statut de souveraineté nationale à travers le PQ peut résoudre la crise de division sociale et politique que nous vivons aujourd'hui au Québec, afin d'éviter des lendemains beaucoup plus instables socialement et économiquement, dû à la mondialisation démographique et économique
    ainsi qu'aux pillages des ressources fiscales et naturelles du Québec
    __________________________________
    *. Ces paragraphes sont extraits de l’article Sans le PQ-BQ, c’est l’abîme politique (publié à Vigile.net).

  • Jacques Bergeron Répondre

    17 septembre 2009

    Les ennemis de l'idéal (émancipateur) d'un peuple partageront certainement votre défaitisme et votre goût de le véhiculer . Mme David et son co/président en seront frot heureux.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 septembre 2009

    Chère Caroline,
    J'ai lu avec beaucoup d'intérêt ton texte et laisse-moi te dire que je
    ressens la même chose que toi. Depuis 1976 que je milite pour l'indépendance du
    Québec et jamais de ma vie je n'aurais pensé que le PQ aurait abdiqué comme il le
    fait présentement. Ce parti manque totalement de leadership et John James
    Charest en profite pour nous rentrer dedans comme c'est pas possible. Le PQ, c'est
    bonnet rouge, rouge bonnet! Après le Moulin à paroles, il faudrait bien créer le Moulin
    d'Action pour l'indépendance, ne pensez-tu pas? En parlant du Moulin à Paroles, le
    lendemain sur Cyberpresse, j'ai perdu mon latin en apprenant que les gouvernements
    d'Ottawa et de Québec allaient fournir 123 millions à la "pauvre université McGill" pour la construction et l'agrandissement de pavillons. De la vraie provocation des
    fédéralistes à notre égard! J'attends toujours la réplique du PQ au sujet de cette
    bavure. Aujourd'hui, toujours sur Cyberpresse, la manchette était que Charest était
    accusé par Amnistie Internationale de ne pas respecter des ententes signées avec
    les Algonquins du Témiscamingue (je ne me rappelle plus du nom du village) qui
    doivent vivre sur un territoire d'un demi-mille carré dans des conditions insalubres.
    Autre nouvelle scandaleuse, une députée au sud de Montréal a fait un voyage en taxi de Brossard à l'Assemblée Nationale. Facture: 420$ à nos frais. Incroyable! Est-ce que le PQ va se lever en Chambre pour poser des questions à John James
    Charest sur ces deux autres bavures libérales? J'en doute. Cette opposition à genoux
    comme vous le dites si bien et qui prône la souveraineté (hic!) du Québec nous a laissés complètement tomber. Il n'y a pas un chrétien de Québécois qui va me culpabiliser en me laissant sentir que je fais le jeu des fédéralistes avec mes propos
    anti PQ et anti Bloc québécois. Notre élite politique (hic!) est lâche, peureuse face aux fédéralistes! Attendre jusqu'en 2011 avant que le PQ mettre son projet de
    souveraineté sur papier pendant que la maison est en feu, c'est rire des militants
    de ce parti. Pour vaincre cet immobilisme total des dirigeants du PQ, c'est un Moulin d'action qu'il nous faut et ça presse! Moi, je suis contre la violence mais
    lorsque je me sens attaqué, je me défends ce que nos dirigeants souverainistes ne
    font pas en ce moment. Et l'anglicisation pendant ce temps qui fait beaucoup de
    ravages au Québec, ça me désole. Allons-nous nous lever et dire: C'est assez!, Nous
    nous prenons en main et devenons des gens responsables en nous donnant un pays! Le colonialisme et la dépendance ont assez duré.
    Merci de votre attention

    André Gignac 16-9-09

  • Archives de Vigile Répondre

    16 septembre 2009

    Oui, Mme Moreno, il est mort mais il se croit bien vivant le P.Q. Je prêche pour le réveiller et le corriger comme un parent sermonne son enfant.
    Vous vous rappelez le 7 mai 2009. J'ai été protester devant les bureaux du P.Q. Ça leur a fait peur un peu, mais comme j'étais seul, rien n'a changé. Si on faisait une autre protestation devant les bureaux du P.Q., cette fois-ci, seriez-vous là? Est-ce que nos amis de Vigile seraient là?
    Voici le communiqué que j'avais envoyé à tout le monde le 9 mai 2009:
    _______Communiqué_______
    Protestations et remontrances à l’endroit du Parti Québécois, du Bloc Québécois et de la population du Québec
    Discours à l’extérieur devant les bureaux du Parti Québécois situés au 1200 avenue Papineau à Montréal, jeudi le 7 mai 2009 à 12h15
    Je dénonce le laxisme et le manque de vigueur souverainiste, indépendantiste et nationale du Parti Québécois, du Bloc Québécois et de la population québécoise en général; qui acceptent :
    -Que les systèmes de santé et d’éducation francophones soient sous financés par rapport aux systèmes anglophones.
    -Que l’anglais soit utilisé par choix, par obligation ou par défaut dans les communications au travail, dans le service à la clientèle et dans l’éducation post secondaire.
    -Qu’un gouvernement fédéral contrôlé par une autre nation, la nation anglaise canadienne, administrent nos impôts, avec toutes les injustices qui s’en suivent.
    -Qu’un gouvernement provincial et ses institutions soient contrôlés par des gens et des élites fédéralistes qui acceptent que le Québec reste dans le Canada.
    Le P.Q. et le B.Q. sont nos amis. Le P.Q. et le B.Q. sont nos outils. Mais encore faut-il qu’ils fonctionnent. Le P.Q. et le B.Q. doivent passer des paroles aux actes. Ils doivent s’indigner de la situation actuelle et contribuer activement à faire du Québec un pays. C’est le travail des politiciens de protéger le Québec. Ils doivent avoir le courage et l’humilité de se servir de la population pour les aider au besoin. L’impuissance du Québec vis-à-vis son destin ne peut plus durer.
    Alors aujourd’hui, députés du P.Q. et du B.Q., je vous somme, de par mon droit de payeur de taxes et de vos salaires, de vous tenir debout, de demander à la population du Québec de se tenir debout, de créer l’ambiance nécessaire à la libération de notre nation et de réclamer dès maintenant le statut de pays pour le Québec. Les modalités d’application se feront d’eux-mêmes et en temps et lieu.
    Daniel Roy, C.A.
    Membre du comité exécutif du Parti Québécois dans le comté de Nelligan
    Membre du Bloc Québécois
    Membre du Parti Indépendantiste
    Membre fondateur du Parti Jeanne du Lys
    Membre du Parti République du Québec
    Membre du Mouvement Montréal Français
    Membre des Jeunes Patriotes du Québec
    Membre du Réseau de résistance du Québécois

  • Archives de Vigile Répondre

    16 septembre 2009

    "Si des élections avaient lieu demain, il est à parier que le Parti libéral du Québec les remporterait."
    AH oui? Tu crois réellement les sondages maintenant? C'est vrai que pour attaquer nos alliés, les arguments de nos adversaires sont les meilleurs
    Et ma chère dame, à force de tirer sur le messager, on abîme le message aussi!
    Non, le PQ n'est pas parfait. Le PQ est ce qu'en font ses membres! La Gouvernance Souverainiste, ce n'est pas une idée de Marois, c'est une idée du CNJPQ! En 2011, un congrès aura lieu...Ce sera l'endroit ou changer le Parti. Car on peut hair madame marois ou lui reprocher 1000 trucs...mais personne ne remettra en doute qu'elle soit une femme d'Équipe qui ÉCOUTE ses membres.

  • Antoine Dubé Répondre

    16 septembre 2009

    J'ai lu avec beaucoup d'intérêt la plupart de vos articles antérieurs parce que vos critiques contenaient souvent des idées constructives mais je ne vois rien de tel dans celui-ci. Dire que le P.Q est mort me semble exagéré et je ne vois pas comment cela pourrait aider l'indépendance. Au contraire cela risque plutôt de décourager des militants sincères.
    Pourquoi ne pas chercher de nouvelles idées pour inciter des personnes qui ne votent plus à s'impliquer dans un nouveau parti et dans un mouvement non-partisan de façon à mobiliser de nouveaux militants pour la promotion d'un nouveau pays.
    Faire du maraudage parmi les membres déçus du P.Q. est une mauvaise tactique.La soustraction ou le transfert de membres n'ajoutent rien.
    Reprenez vos sens et redevenez pro-active pour notre cause.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 septembre 2009

    Merci Mme Moreno de rendre encore plus improbable la souveraineté en crachant sur le PQ comme vous le faites. Vous ne semblez pas réaliser qu'en disant ce que vous dites, vous faites le jeu des fédéralistes, qui souhaitent la bisbille au PQ.
    Le PQ n'a pas à s'excuser d'être un parti modéré. Vous semblez trouver ça ridicule, mais moi, c'est des égarés comme QS ou le PI que je trouve ridicule.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 septembre 2009

    En 2000, Jean Charest et le PLQ était nettement moins populaire que le PQ, alors en pleine lutte aux déficits et rendu à un deuxième mandat (sans compter les fusions municipales).
    Pour l'Opposition officielle, c'est TOUJOURS pénible durant une législature. Les choses peuvent se replacer; il suffit que nos attaques se consacrent au gouvernement, et non à l'Opposition officielle si on veut faire avancer notre cause.
    Portez le chapeau s'il vous fait.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 septembre 2009

    Le PQ est non seulement mort mais il dérange tellement qu'il faut le chasser a la première occasion comme l'ADQ disparaît en ce moment. Il faut reprendre le tout rapidement et créer une nouvelle formation qui nous mènera directement a l'indépendance une fois pour toute...
    DRH

  • Archives de Vigile Répondre

    16 septembre 2009

    En accord avec ce texte ... Le PQ doit doit supplanter le statu quo et la grogne entre les diverses factions à l'interne pour redevenir un parti pertinent. Beaucoup de ses membres semblent être de vieux fonctionnaires épuisé(e)s par les batailles et érodés par les aléas du quotidien (la politique de gestion) . Dans le fond la pire chose qui soit arrivé au PQ c'est peut-être qu'il soit passer d'un rassemblement de divers mouvements qui pronaient passionnément l'autonomie et l'indépendance à un parti politique en règle qui aspire à un mandat politique pas un pays.. Reste à savoir si les nouveau mouvements émergeants pourront donner un second souffle à cet idéal qu'est l'indépendance avant qu'il ne soit trop tard..

  • Gilles Bousquet Répondre

    16 septembre 2009

    Quand vous aurez trouvé le chemin le plus court vers l'indépendance du Québec, s.v.p. nous le décrire sur Vigile pour que l'on puisse en jouir.
    En attendant, vous vous contentez de taper sur le PQ, sport national des purs qui sont plus rapides à critiquer qu'à trouver de bonnes solutions pour y arriver. Pas trop bon pour faire avancer l'indépendance du Québec mais excellent pour aider M. Charest.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 septembre 2009

    « Aux membres du Parti Québécois de Louis-Hébert,...D'ici le printemps 2011, les membres du Parti Québécois auront à bâtir un programme qui colle aux besoins de la population et qui propose une démarche souverainiste. En étant membre du Parti Québécois, vous aurez votre mot à dire dans les choix que nous proposerons au peuple du Québec...»
    Le cadavre n'est pas encore mort ;- )
    C'est Mme Bombardier et M. Pratte qui vont être contents de ce texte.