Depuis que j’entends parler de « nos jeunes occidentaux » qui vont rejoindre des djihadistes en Syrie où ailleurs, j’ai ce point de vue qui ne passe pas dans les grands médias. De là, mon idée de le réfléchir davantage et de vous le proposer.

Cet avis est très simple. Les politiques d’austérité appliquées par les pantins de nos Intégristes anti-États-sociaux, sont les premiers responsables de cet exil de nos jeunes. Ces idéologues pour qui les impôts et taxes coutent toujours trop chers et qui ne mettent jamais dans la balance les services que nous recevons en retour, sont les premiers responsables de cet exil chez nos jeunes.

Sans compter que ces pantins sont souvent ceux qui font le plus appel à la « créativité » de leurs conseillers comptables ou en fiscalité pour éviter à tout prix de contribuer davantage et mieux faire leur part.

Ce sont ces politiques appliquées par des « hommes de main » de ces Intégristes anti-État-social qui ferment toutes les possibilités pour nos jeunes de trouver leurs places dans la société où ils sont nés. L’absence d’avenir, le « no futur » pour nos jeunes les forcent à s’exiler pour trouver des défis à leurs mesures. Si nos jeunes trouvaient une place dans un monde ouvert où ils pourraient s’affirmer et se réaliser, ils ne fuiraient pas pour des aventures aussi risquées.

Il est pour moi évident que de se retrouver dans une jungle où seule une bataille acharnée permet à nos jeunes de se faire une place pour se bâtir un avenir, est la principale raison qui pousse celles-ci et ceux-ci à regarder ailleurs pour se réaliser. Je ne crois pas que les humains sont tous constitués pour mener une lutte acharnée pour se faire une place en société.

Chez un de mes groupes d’appartenance, Indiens d’Amérique, il y les Warriors qui ont choisis comme mission la défense de la communauté. Ce groupe de guerriers ne regroupe pas tous les membres de la communauté. Certains choisissent de mener ces batailles pour la communauté parce « qu’ils sont fait forts », ce qui n’est pas le cas de tous les individus. Sauf que nous devons collectivement favoriser le développement d’une collectivité où tous les individus peuvent trouver leur place. Sans compter les nombreuses personnes qui ont déjà « décrochées » par essoufflement ou autres raisons cautionnées par un « billet » de leur médecin. Il est de plus en plus évident pour moi qu’un nombre considérable de gens « tombent » à cause de leur incapacité à se tirer d’affaire dans cette jungle que nous offrons à nos jeunes comme seule planche de salut.

Il est aussi pour moi évident que des membres « fragilisés » de nos sociétés basées sur le modèle guerrier de la jungle primitive puissent commettre des gestes inqualifiables pour faire état de leur désarroi. Évident, sauf pour nous qui ne voulons pas voir, souvent par intérêt à très court terme.

On devrait lancer une campagne « on vous aime », et faire une place à ces jeunes désespérés.