Depuis que le monde est monde, l’homme a toujours occupé l’avant-scène à tel point que le substantif «homme» en est arrivé à désigner l’humanité entière, tous sexes confondus! À preuve, la rubrique des noms propres, dans les dictionnaires, regorgent de personnages masculins.
Il a fallu attendre au 20ième siècle pour accorder le droit de vote aux femmes! Encore aujourd’hui, certaines civilisations accordent bien peu d’importance aux femmes. Ici en Amérique, le mouvement féministe allait contribuer à placer la femme à l’avant-plan de l’actualité. Des femmes osaient dire tout haut ce que plusieurs pensaient depuis des siècles : «Messieurs, nous faisons partie nous aussi de la société au même titre que vous!»
Voilà! L’idée était lancée! Dorénavant, les femmes étaient «égales» aux hommes! Partant de ce principe d’égalité, les femmes se mirent à agir «comme les hommes», «égalité» étant spontanément associée à «similarité»! Peu à peu, la femme gravit les échelons sociaux et fut appelée à gérer des postes de première ligne «à la manière des hommes». Au lieu de mettre à profit les différences des femmes par rapport aux hommes, «complémentarité» qui aurait été beaucoup plus bénéfique pour la société, le féminisme conventionnel n’a fait que déplacer le problème : la société conçue par des hommes avait privilégié la compétition entre eux alors qu’une société dirigée par des hommes et des femmes en arriva petit à petit à favoriser la compétition, cette fois entre hommes et femmes.
Face à tous ces bouleversements qui ont conduit à des débats malheureusement souvent stériles, il m’apparaît que l’heure est venue où la compétition hommes-femmes et ce, dans toutes les sphères de la société, particulièrement sur le marché du travail, cède sa place à une saine complémentarité mettant en lumière les qualités particulières des deux sexes, notamment la propension naturelle des femmes à favoriser le développement du potentiel humain en entreprise!
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Haïti: l'instinct de survie!
Le 12 janvier 2010, un tremblement de terre a secoué vigoureusement le sol d’Haïti, causant la mort de milliers d’êtres humains et en laissant plusieurs centaines de milliers sur le pavé! Encore une fois, après avoir vécu des siècles de chaos politiques entraînant les Haïtiens dans un couloir sans fin au bout duquel une illusion de lumière semblait miroiter, la perle des Antilles a vu ses reflets s’atténuer.
Si nous jetons un rapide coup d’œil historique sur l’évolution d’Haïti, nous en arrivons à nous demander si cette partie de l’ancienne île de Saint-Domingue n’est pas poursuivie par la fatalité, par un concours de circonstances fâcheuses, imprévues et inévitables! À preuve, cette épidémie de choléra qui fait rage depuis quelques mois et qui entraîne avec elle dans la mort des milliers d’habitants, encore envahis dans les décombres du séisme!
Et pourtant, contre vents et marées, le peuple haïtien continue inlassablement sa marche pour la libération, se rattachant à un espoir qui peut nous apparaître illusoire! Malgré tout, l’opinion publique internationale s’est rangée derrière les Haïtiens pour les supporter dans la malédiction qui les opprime!
Devant un phénomène ralliant une telle mobilisation, force nous est de constater que la persévérance des Haïtiens récolte les fruits d’une solidarité sans bornes à laquelle nous ne pouvons qu’applaudir et nous associer, particulièrement en cette période où les Québécoises et les Québécois en ont grandement besoin!
Henri Marineau
Québec
Pour le mieux-être de la société québécoise!
Au-delà du féminisme conventionnel
Haïti: l'instinct de survie!
Tribune libre
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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