Une dizaine d'individus soupçonnés d'avoir planifié des attaques contre des musulmans ont été interpellés dans plusieurs endroits de France. Selon LCI, la cellule souhaitait se venger des attaques islamistes commises en France.
10 individus «liés à l'ultradroite radicale» ont été arrêtés le soir du 23 juin en France par les services antiterroristes pour un projet d'attaque contre des musulmans, selon des sources judiciaire à l'AFP. Les interpellations ont eu lieu dans plusieurs endroits du territoire national, et notamment en Corse.
D'après la même source, les suspects projetaient un «passage à l'acte violent aux contours mal définis à ce stade, ciblant des personnes de confession musulmane». Selon une autre source citée par l'agence de presse, la cellule visait «des cibles présumées en lien avec l'islam radical».
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LCI affirme que ces individus étaient regroupés en un groupuscule, baptisé Action des forces opérationnelles ou AFO. Ils auraient souhaité se venger des attentats commis en France, selon la chaîne de télévision. Toujours selon LCI, ces individus auraient voulu prendre pour cibles des imams radicaux, des détenus islamistes après leur sortie de prison ou des femmes voilées, «choisies au hasard dans la rue».
Des armes ont été saisies
L'enquête devra déterminer le degré d'avancement et de maturité du projet. Les échanges interceptés par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) montrent qu'ils voulaient se procurer des armes. Et au cours de différentes perquisitions, des armes ont été saisies, selon une source proche de l'enquête.
Ils étaient également aguerris à l'utilisation des armes puisqu'ils s’entraînaient dans des clubs de tir. En outre, ils avaient préparé des caches d’armes et des réserves de nourriture pour leurs familles «en cas de crise majeure», d'après LCI.
Fin 2017, huit suspects appartenant à la même mouvance de l'ultradroite avaient été présentés à un juge d'instruction pour un projet d'attentat visant des hommes politiques.