Le charavia de monsieur Couillard est non avenu alentour de la question
d'une espèce d'équité de la part de monsieur Parizeau, au sujet de ses
avancées de ce dernier dans les médias suite à ses paroles le 25 octobre
1995.
J'étais présente à ce moment crucial au palais des congrès de Montréal
ce fameux soir ou pour 50,000 votes, le résultat recherché par monsieur
Parizeau ainsi que des péquistes, lesquels sont hais avec frénésie par
les fédéralistes qu'ils soient de toute allégeance, Harper,
conservateur, Chrétien, libéral...On n'a qu'à les voir et les écouter
comme s'ils portaient la magnificience et l'enchantement.
La vraie question est: pourquoi les médias ne regardent-ils pas la
commission Gomery qui serait digne de mention et a donné tout l'éclairage
dans des séries de complots à forte saveur. N'est-ce pas que Jean
Chrétien est le vrai coupable de ce gros orchestre qui a été mis en
branle avec de l'argent des contribuables et qu'il a inondé le
centre-ville de Montréal avec de la publicité fédéraliste, ballons,
drapeaux, etc, etc... et que ne savons-nous pas d'autres manigences de cet
illustre libéral fédéral qu'a été Jean Chrétien.
Il a fallu que tout le Canada en soit complètement écoeuré de sa présence avant qu'il ne
comprenne qu'il n'était pas désiré. Que dire de Jean Chrétien avant
qu'il ne soit élu ??? Si on s'en souvient, il a fallu qu'il rampe et rampe
encore pour réussir à se faire élire. Et la suite viendra en octobre
avec le no. 2, le Trudeau. Il commence déjà à se plaindre sur les ondes
des principaux médias, que ce soit Radio-Canada, en français et en
anglais. Il doit être conseillé par le grand Jean Chrétien pour se
lamenter, qu'il est dont loin de sa famille et comme il fait de gros
sacrifices... Bla, bla... La seule vraie question est la suivante: Le Canada peut-il vivre sans le Québec? une seule réponse s'impose, et c'est oui.
La seconde question, s'il en est une, serait comme suit: le Canada veut-il se séparer du Québec? La réponse véhiculé par les politiciens fédéralistes est... non, non, non.
Eh bien, maintenant vous avez votre échiquier en plan, cherchez la suite.
C'est dans l'histoire, celle qui a été déjà écrite, celle qui s'est
réellement produite, soit que monsieur Parizeau et les péquistes qui ont
voté pour le OUI en 1995 n'ont pas été les voleurs de votes mais qu'ils
ont agi, voté avec respect, vérité et dignité. Je préfère être dans
le camp de ceux qui, l'histoire l'écrira, ont été dupés, ostracisés,
et de qui les fédéralistes se sont moqués et être restée debout dans
l'offense et l'indignité que le Canada nous a dit en 1995, ce qu'il était
vraiment, un vulgaire voleur d'une identité que nous aurions depuis 1995
avoir été reconnu un pays souverain.
Alors, que l'on fasse aller le discours dans l'offense à partir ce ce
qu'aurait dit monsieur Parizeau ce 25 octobre 1995, n'est-ce pas simpliste
et tenter de mettre fin à une controverse qui est loin d'être banale ?
Pour tenter de mener ce discours dans une inversion outrageuse et mettre le
blâme sur l'offensé plutôt que l'offenseur, c'est un pas facile, trop
facile.
La seule vraie vérité, c'est Jacques Parizeau qui a bien dit ce qui en
était: comment le vote a été perdu. Ce n'est pas parce que l'on ne veut
pas entendre cette vérité qu'elle n'existe pas. Il y a des clivages
flagrants, importants, dans les intentions de vote, si on est à Montréal
ou en région. Les québécois de Montréal le vivent tous les jours, le «no man's land» de ce territoire urbain qu'est Montréal, excepté quelques îlots francophones, dont le plateau Mont-Royal où l'on sent encore une appartenance francophone, Westmount, clairement anglophone et NDG et tout l'ouest de Montréal. Les autres quartiers dans Montréal sont dans un quiproquo équivoque de se dire des fédéralistes. La sauce
indépendatiste ne «pogne pas», comme on dit.
Combien de fois on laisse passer, «I don't speak french» et on se met à
sortir de l'anglais. C'est journalier et quotidien à Montréal. N'installons donc pas de fausses prémisses au discours, que cela vienne de politiciens verreux, de journalistes obligés par la ligne que leur dicte leur média d'appartenance, etc...
Le bonheur d'être un citoyen à part entière, en évolution et fier de sa nationalité, ça n'a pas de prix. À Montréal, maintenant, je n'aurai plus la mine basse si un portugais ou autre appartenance me regarde avec désuétude parce que mon nom de famille, c'est Boucher, parmi les québécois de souche.
La fierté, ça a un prix. Regardons récemment les communautés autochtones, qui, grâce à une commission, sont maintenant reconnues.
Ici, voir la journaliste et reporter de Radio-Canada,madame Alexandra
Scacka qui a dit en onde à TV5 qu'elle n'était pas née de souche au
Québec, mais que ses enfants, eux l'étaient. Vérification faite: non.
Quand l'histoire parle de québécois de souche, cette notion signifie
uniquement les premiers arrivants, et non ceux qui ont suivi. On doit
davantage parler d'origine culturelle pour ceux là. Voilà encore une
spécificité de la langue française. Mais, parce que l'on est des
québécois en terre d'Amérique, la notion pour laquelle on va apporter
toutes les subtilités de la langue française s'estompera au profit d'un
biculturalisme et d'un multiculturalisme à la Trudeau. C'est là un des
nombreux exemples parmi tant d'autres des conséquences néfastes à nous
nommer dans ce grand pays qui n'est pas vraiment le nôtre, le Canada.
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