C’est ce que Gilles Provost, un journaliste scientifique à la retraite, a appris dernièrement. Ce sont les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC), une entreprise privée, créature de l’ancien gouvernement Harper, qui a eu le mandat de préparer ce projet. Ils ont soumis un document de 990 pages, d’abord en anglais puis en français à la suite d’une plainte de Gilles Provost au Commissaire aux langues officielles. Ce texte décrit en long et en large l’énoncé des incidences environnementales du projet Installation de gestion des déchets près de la surface (IGDPS) pour l’élimination des déchets radioactifs provenant de plusieurs sources aux Laboratoires Chalk River (LCR)
Cette alerte radioactive a provoqué une réaction en chaîne de nombreux acteurs régionaux québécois et ontariens sensibles et bien informés sur les impacts environnementaux potentiels de ce projet. Un regroupement composé de citoyens et d’organismes s’est constitué : le Ralliement contre la pollution radioactive (RCPR). Le 15 juillet à Sheenboro, quelques membres du Ralliement contre la pollution radioactive seront présents à la séance d’information donnée par les LNC et organisée à l'initiative de citoyens. Sheenboro est un petit village de 114 habitants situé à 400 kilomètres de Montréal...
À la fin août, ce sera au tour de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) de délibérer sur ce projet et d’entendre les mémoires qui y seront déposés par les citoyens et les organismes avant le 16 août.
Le Dr Éric Notebaert, membre du conseil d’administration de l’Association canadienne pour l’environnement (ACME) a préparé un résumé de la situation à partir des informations de Gilles Provost : « Chalk River: Un Projet Très Inquiétant / A Project of Great Concern ».
https://physiciansfortheenvironment.wordpress.com/2017/05/17/chalk-river-un-projet-tres-inquietant-a-project-of-great-concern/
Il y est mentionné qu’il est important d’agir maintenant pour demander l’annulation pure et simple du projet.
Au début mai, le gouvernement québécois a été interpellé sur cette saga par Martine Ouellet, députée Québécoise et chef du Bloc Québécois. Le ministre Heurtel a assuré que « Le gouvernement du Québec a l’intention de se faire entendre dans le dossier, ... . « Le ministère est déjà à pied d’œuvre dans ce dossier-là », a-t-il dit. « On va suivre ça de près. » M. Heurtel s’est dit en outre préoccupé par le dossier, mais n’a toutefois pas voulu définir sa position sur le projet.
En avril dernier, un dépliant informatif a été publié et distribué à 500 copies lors du jour de la terre.
http://www.cre-mauricie.com/bulletin/17_depliant_depotoir_nucleaire.pdf
On y questionne : Les quelques 3 000 tonnes de déchets qui traînent à Gentilly... Quels sont les plans de leur gestion? Hydro-Québec et le gouvernement ont reporté le problème pour nos générations futures,... dans 50 ans !
Tout récemment, le RCPR a adressé un manifeste aux maires de 255 villes et municipalités du Québec qui ont adhéré à une résolution contre l’énergie nucléaire lors de la saga de la fermeture de Gentilly-2. Il leur est demandé de dénoncer le projet de dépotoir radioactif de surface de Chalk River.
Pour obtenir d’autres informations, n’hésitez pas de commenter ce dossier radioactif et nous demander un suivi.
Philippe Giroul
courriel : philippe.giroul@cgocable.ca
Ralliement contre la pollution radioactive (RCPR)
Site Facebook : http://urlz.fr/5uAn
Notre mission est d’agir bénévolement et collectivement pour favoriser des solutions responsables de gestion des déchets radioactifs qui soient sans risque pour l’environnement et la santé de la population.
Alerte nucléaire à Chalk River
Le Québec est menacé par un projet canadien de construction d’un dépotoir de déchets nucléaires à Chalk River à quelques kilomètres de la rivière Outaouais.
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