Afghanistan - "Un pays sans histoire... de tradition démocratique"

Tribune libre

Les Afghans ont-ils tous eu vraiment peur des Talibans ? Est-ce la seule raison pour expliquer le bas taux de participation aux élections ? Pourquoi ne pas admettre que les Afghans ne sont peut-être pas aussi enthousiastes qu’on le prétend envers la « libération » de leur pays ?
Est-ce un peuple si soumis ? Est-ce qu’ils n’ont pas résisté des années durant à toute forme d’occupation étrangère britannique ou soviétique ? N’ont-ils pas un sentiment d’appartenance à une nation du monde qui a droit à son indépendance malgré leur division entre différents groupes ethniques ?
La révolution populaire évoquée par un Afghan de Québec sur les ondes de Radio-Canada n’est-elle pas commencée par l’insurrection contre l’occupant ?
Est-ce une insurrection de gauche ou de droite ? Dans le contexte de la défense du droit des peuples à l’autodétermination inscrit à la Chartes des Nations Unies depuis 1948, ce n’est pas la question principale. Le problème étant que l’occupation militaire nie le droit des Afghans de choisir leur régime politique par eux-mêmes.
Si les Talibans devaient l’emporter, resteraient les principes de la solidarité internationale, librement acceptée par des États indépendants, pour collaborer au développement et aux progrès de société dans un Tiers-Monde appauvri par les structures mondiales de dominations des uns sur les autres.


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