D'abord, une dure défaite aux élections de décembre 2008. Puis la démission de l'âme du parti, Mario Dumont. Pour le remplacer, il n'y a pas de candidat d'envergure qui s'impose. Il y a bien Stéphane Gendron, le polémique maire d'Huntingdon mais il jouera plus le trouble-fête que le sauveur. Ce n'est pas le genre de type qui aide un Parti à remonter la côte.
Mais le pire, c'est les dirigeants de l'ADQ qui ne voient pas l'urgence de se trouver un nouveau chef, comme si Sylvie Roy pouvait tenir ce parti sur ses épaules. Le temps ne joue pas en leur faveur, le PLQ courtisera ardemment la députation et les querelles intestines s'installeront inévitablement.
D'ailleurs, c'est déjà commencé. Des sources adéquistes anonymes (À l'ADQ, on n'aime pas être identifié lorsqu'on fait des critiques), Bleu Québec et Montréalais d'origine font la promotion de règlement de compte à l'ADQ. Des constats peuvent être dégagés:
* Des manoeuvres sont faites pour éliminer l'ex-député Christian Lévesque;
* L'ADQ est définitivement un Parti fédéraliste (avis aux souverainistes adéquistes);
* Les pamphlétaires adéquistes vouent une haine viscérale envers le PQ.
Donc pour l'ADQ, la vrai menace est le Parti québécois qui viendra prendre ce qui leur reste d'électeurs nationalistes. Ainsi, le PQ innove sur le web, alors on attaque immédiatement. On critique tout, mais comment peut-on faire des critiques acerbes quand la stratégie web du PQ n'est pas encore complètement en place. Je n'y vois qu'une raison, les anonymes adéquistes se sentent menacés. Le plus étonnant, c'est que l'ADQ critique la stratégie péquiste sur le web, pendant qu'eux sont absents, du moins officiellement.
Pour conclure, les adéquistes devraient s'occuper de leurs propres problèmes, car il en va de leur survie. D'ailleurs, jusqu'au 24 février, le nom de ce Parti n'était-il pas l'Action Démocratique du Québec / Équipe Mario Dumont? Il leur faut trouver une nouvelle âme, sans quoi ils sont voués à une fin comme celles de l'Union Nationale et du Ralliement créditiste!
Course à la chefferie à l'ADQ
ADQ, une lente agonie
Les jours de l'ADQ semblent être comptés
Tribune libre
Martin Aumais7 articles
Membre du Parti québécois, Vice-président du PQ dans
la circonscription de Prévost
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2 commentaires
Michel Guay Répondre
15 avril 2009Ce parti bidon et menteur fédéraliste à été fondé justement sur le mensonge en laissant croire au début qu'il était autant indépendantiste que fédéraliste pour ensuite devenir fédéraliste d'extrème droite à la Harper à tous prix. Un Nationaliste Québecois qui voterait pour ce parti voterait en fait et en réalité contre la Nation Québecoise et pour le Canada unitaire de Harper et de Ignatieff.
Et nous pouvons dire qu'un indépendantiste qui vote ADQ est un indépendantiste Canadian mais pas du tout un indépendantiste Québecois
Ce parti mérite le sort de tous les menteurs et tueurs de peuples
Bon débarras
Jean-François-le-Québécois Répondre
13 avril 2009Une lente agonie?
Je dirais que ce n'est même plus comme si l'ADQ était un parti sur le respirateur artificiel... L'ADQ a déjà presque un pied dans sa propre tombe!
Super Mario (le pauvre!), pendant de nombreuses années, s'était entouré de gens parfois pas vraiment sérieux, et parfois carrément incompétents. Maintenant qu'il n'est plus là, on voit bien que l'ADQ, c'était un «one man show» (ce qui est précisément l'expression qu'utilisait Dumont pour qualifier le PQ sous André Boisclair)...
Non, franchement, j'ai toujours dit que l'ADQ, comme «parti» dans les élections étudiantes pour la direction de l'association des élèves, comme il y en avait à ma propre école secondaire, ça aurait peut-être fait l'affaire... Mais l'ADQ, comme formation politique de niveau professionnel, à l'Assemblée nationale, non, c'était une vraie farce, dès le premier jour!