« J’espère que l’ADQ n’entrera pas au pouvoir aux prochaines élections, car
ce parti, que je connais un peu mieux maintenant et qui n’est pas du tout
ce qu’il prétend être, me fait peur, concernant les droits des femmes et
concernant son manque de démocratie. Le gouvernement serait sûrement dirigé
de la même manière s’il prenait le pouvoir. » [Sylvie Tremblay, ex
vice-présidente de l‘ADQ->13007](1)
Une fois de plus nous constatons malheureusement que la corruption et le
despotisme sont des pratiques illicites, visant à obtenir d'une
organisation sous “contrôle” possédant un pouvoir (dans ce cas-ci pour
l’ADQ, d’être l’opposition officielle à l’Assemblée nationale) un avantage
moyennant un autre avantage, ou plusieurs privilèges à ceux qui entrent
dans la dynamique de ces deux cancers de la vie politique et démocratique.
La corruption et le despotisme peuvent être analysés comme étant une
revanche de ceux qui sont incapables de contrôler de manière démocratique
leur organisation politique qui devient, au bout du compte, par la
dynamique despotique et corrupte, une sorte de pègre institutionnalisée si
elle arrive au pouvoir ou, dans certains cas, à l‘opposición officielle
s‘il y a un pacte de silence entre des groupes connexes s’insérant dans une
sorte de partitocratie. Ce type d’organisation permet à tous ceux qui ont
embarqué, consentant à ces deux pratiques antidémocratiques, qu’une
minorité à la tête du parti, comme s’est bien révélée l’ADQ, puisse
empêcher, par les réglementations et les méthodes maffieuses, de
fonctionner afin de promouvoir principalement leurs intérêts particuliers.
Car sans comportements corruptes et sans mécanismes de financements
opaques, cette sorte d’organisation antidémocratique se serait écroulée et
sûrement serait disparue après le vol du référendum de 1995.
L’effet du despotisme et de la corruption politiques sur la vie
démocratique agit de manière à ce que les gens paresseux intelectuellement
et opportunistes préfèrent ces deux fléaux pour arriver à leurs fins.
Cependant, on pourrait se demander où est le rôle de l’intelligentsia
québécoise dans la lutte contre cette anarchie socio-politique qui ronge le
système démocratique et l‘équité sociale. La réponse à cette question
nécessite quelques réflexions, lesquelles seront analysées dans un autre
article. C’est pourquoi les gens doués d’une grande intelligence et d’une
forte énergie d’esprit indépendant sont combattus par le despotisme et la
corruption politiques. En effet, leurs rassemblements sont dispersés et
leur cercle d’action rétréci, si bien que l’empreinte que l’on est en droit
d’attendre de leur part se réduit à l’impuissance et à la révolte, comme
l’a fait Sylvie Tremblay, contre ces despotes et corruptes qui s’érigent
sans scrupule en sauveurs du peuple.
Jean-Louis Pérez
***
Vive le Québec libre de caciques, de tricheurs de la politique, de
traîtres et de pilleurs des ressources fiscales et naturelles
____________________
1. Pour plus de détails, consulter :
http://www.cyberpresse.ca/article/20080421/CPSOLEIL/80420114/6730/CPACTUALITES
2. Pour comprendre davantage la dynamique despotique et corrompue de cette
organisation de caciques : http://www.vigile.net/Demasquer-la-metamorphose
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
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