L’adoption sous bâillon du projet de loi 10 vendredi n’a pas signé la fin du mécontentement contre cette réforme.
Des syndiqués ont occupé lundi les bureaux de plusieurs députés, dont Martin Coiteux, afin de dénoncer le « mépris » du ministre de la Santé, Gaétan Barrette.
« La réforme sera très néfaste pour la population, et nous allons nous permettre de dire : “nous vous avions avertis” », explique Jeff Begley, président de la Fédération de la santé et des services sociaux qui a organisé cette action.
« À partir de maintenant, c’est l’inconnu», déplore M. Begley, qui doute fort de la possibilité que la réforme entre en vigueur le 1er avril.
Reste que certains groupes se montrent satisfaits de l’écoute obtenue de la part du ministre Gaétan Barrette. C’est le cas de la communauté anglophone, qui s’estime rassurée au sujet de sa capacité à participer à la gestion du réseau de la santé. « Nous avons fait des gains importants, c’est un pas en avant pour rassurer la communauté », dit Me Eric Maldoff, négociateur en chef de la communauté auprès du gouvernement.
Par exemple, la communauté anglaise détiendra un siège au sein de chacun des conseils d’administration des futurs Centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS).
On ne peut en dire autant des sages-femmes, qui n’auront pas de siège aux conseils d’administration des futurs CISSS, alors qu’elles en détenaient un dans les établissements de santé depuis la légalisation de la profession.
PROJET DE LOI 10
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