Si la tendance manifestée par les Québécois lors des derniers sondages se maintient, la Coalition avenir Québec (CAQ) formerait un gouvernement minoritaire, voire faiblement majoritaire. Toutefois, il serait prudent de mettre un bémol à ce constat qui survient, rappelons-le, à six mois des élections!
C’est long six mois en politique, et bien des éléments peuvent causer des revirements d’ici là. Mentionnons, entre autres, le « grand déblocage » du Parti québécois (PQ), ou le dernier budget-bonbons du Parti libéral du Québec (PLQ).
Par ailleurs, dans la foulée des mises en candidature « vedettes » de QS, notamment Catherine Dorion et Vincent Marissal, peut-être assisterons-nous, à la suite de Camil Bouchard et Jean-Martin Aussant, au retour de Pierre Karl Péladeau dans le giron du PQ.
Quant à la CAQ, elle navigue paisiblement, sans faire de vagues, sur son erre d’aller, une stratégie qui risque de la rattraper lorsque la mer deviendra plus houleuse au fur et à mesure où les navires s’approcheront du port. Parlant de la CAQ, il faudra surveiller l’attitude de son chef, François Legault, à l’égard des femmes envers lesquelles il a manifesté à plusieurs occasions dans le passé un manque flagrant de tact, ce qui lui a valu un maigre 16 % du vote féminin en 2012.
Quoi qu’il en soit, un fait me semble sûr, bien malin celui ou celle qui peut prévoir avec certitude qui touchera le port le premier. D’ici là, une course électorale enlevante nous attend. À nous d’écouter attentivement les programmes de chacun des partis et d’opter pour celui qui « semble » placer l’intérêt et le bien-être des Québécois en tête de ses priorités.
Henri Marineau, Québec
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