Il est évident que deux visions du monde s'affrontent présentement. On peut dire de ces deux visions qu'elles sont à l'opposé l'une de l'autre. L'une se caractérise par un monde plus civilisé dans lequel les êtres humains sont plus libres. L'autre se caractérise par un monde plus barbare dans lequel il y a bon nombre d'êtres humains qui ne seront plus considérés comme des hommes libres mais comme des esclaves.
Au moment où l'on se parle, ce qui est déplorable c'est que le pouvoir est détenu par ceux qui veulent un monde et une société plus barbares. Au Royaume-Uni, les pouvoirs politiques (et économiques) en place veulent qu'une partie de la population soit contrainte à du travail obligatoire pour recevoir leur chèque d'aide sociale, autrement dit, pour parler franc, un retour à une certaine forme d'esclavage.
http://www.dailymail.co.uk/news/article-2059237/Jobseekers-fail-work-forced-voluntary-work-30-hours-week.html
Ici au Québec, on entend aussi des voix qui se lèvent en ce sens.
De l'autre côté, il y a ceux qui veulent un monde plus juste par une plus juste répartition de la richesse. Le problème de ces gens c'est qu'ils ne détiennent pas présentement le pouvoir.
Au Québec, l'une de ces personnes était le regretté syndicaliste Michel Chartrand qui suggérait l'instauration d'un revenu citoyen universel afin de mieux répartir la richesse collective et de faire en sorte que tous sans exception vivent décemment.
De plus, il est évident qu'un revenu universel rendrait les citoyens plus libres en les rendant moins dépendants de l'élite capitaliste des affaires et de la finance qui cherche à forcer les dits citoyens à accepter n'importe quel emploi ingrat et mal rémunéré afin de simplement survivre.
En résumé, ce sont ces deux conceptions qui s'affrontent présentement. Mais étant donné que le pouvoir est exercé par la faction qui pousse la société à une barbarie croissante, les espoirs d'un monde plus civilisé s'amenuisent de jour en jour.