Jean Charest a maintenant renvoyé l’ascenseur aux gens d’affaires de
Bay Street qui l’ont envoyé en mission au Québec il y a plusieurs années pour remettre les Québécois à leur place.
Après avoir écarté pour le moment la menace séparatiste et laissé en héritage son récent budget il mérite maintenant amplement le 75,000$ que ces gens d’affaires lui versent notamment via le Parti libéral du Québec et autres avantages comme un futur poste à l’étranger par exemple.
Il n’a plus rien à perdre maintenant puisqu’il n’a plus de chances d’être réélu pour un prochain mandat et les mêmes éminences grises faiseurs de premier-ministres dont Paul Desmarais auront le temps de lui trouver d’ici là un « digne » successeur à moins que Pauline Marois dont le conjoint patauge avec d’éminents fédéralistes dans le milieu des affaires aie été déjà choisie pour terminer le travail.
Et que dire de Raymond Bachand également un ex du Fonds de solidarité et de la FTQ et ex souverainiste comme fossoyeur du modèle québécois.
Mon Dieu que tout ce beau monde va bien ensemble finalement pour couler, flouer sinon voler la société québécoise et faire de nous des tout nus en plus d’être de plus en plus colonisés.
Ne manque plus que Tony d’Accurso les invite sur son yacht pour célébrer leurs exploits. Souhaitons que le bateau coule au cours de la croisière.
Les propos tenus par Claude Montmarquette professeur d’économie à L’Université de Montréal et l’un des conseillers lucides du gouvernement Charest m’ont abasourdi.
Tellement heureux et triomphant d’avoir été entendu et sans retenue il a affirmé à la radio qu’une personne âgée n’avait pas à se préoccuper d’un jeune étudiant dont les frais de scolarité vont augmenter, et à l’inverse ce dernier n’a pas à se préoccuper du sort d’une personne âgée qui sera obligée de payer une cotisation santé et ses visites chez le médecin.
Il en a aussi rajouté en disant qu’un tel budget ferait en sorte que les Québécois travailleraient plus et plus longtemps. Bravo pour sa franchise, plus besoin de mettre des gants blancs.
De tels propos n’auraient jamais été possibles il y a quelques années au Québec, signe que le vent de droite souffle très fort après des années de propagande et d’un discours de droit amplifié par les médias.
Au moins le chat sort du sac et on peut parler des vraies affaires et décider si on réagit ou non.
Si les gens de gauche et progressistes n’ont malheureusement pas réussi à articuler un discours global et cohérent et à le porter avec succès sur la place publique jusqu’ici au cours de la dernière crise économique mondiale, au Québec il devient plus qu’urgent de le faire au plus tôt et c’est une occasion à ne pas rater.
L’approche réussie pour le moment de la droite est d’avoir isolé chaque individu, chaque groupe et chaque pays pour qu’il perçoive l’autre comme une menace à sa sécurité sinon à sa survie. Par politesse on appelle ça la concurrence et on dit communément qu’il faut l’éliminer. En politique on appelle ça le clientélisme de jouer les gens les uns contre les autres; à nous de ne pas tomber dans le piège. Diviser pour mieux régner et cela est plus vrai que jamais suite au budget Bachand.
Il nous faut maintenant aller encore plus loin, s’ouvrir les yeux et réaliser que les Charest, Bachand, Bouchard, Facal, Marois, Blanchet, Bouchard, Harper, Ignatieff, Péladeau, Desmarais etc. de ce monde ne font qu’un. La même recette servie à la sauce conservatrice, libérale ou péquiste, ici ou ailleurs dans le monde. En plus un encouragement au travail ou noir, à la magouille et à la criminalité qui ne font qu’un dans l’économie globalisée, et surtout le moins d’enquêtes possibles et bien contrôler le message des médias. Monsieur Desmarais et sans semblables se rencontrent régulièrement dans des hôtels à Davos ou ailleurs dans le monde, hôtels bien trop chers pour nous et autour d’un bon repas bien arrosé décident qui ils vont mettre en place à la tête des états pour accomplir leurs sombres desseins dans leur seul intérêt. Sarkosy à Paris, Harper à Ottawa, Charest à Québec. Ils en échappent un de temps en temps; Obama peut-être. Vous en doutez. Alors comment expliquer que si vous prenez le budget Bachand, le plan d’austérité grec ou un autre ailleurs dans notre monde capitaliste néolibéral et mondialisé on y lit la même chose. Du copier coller quoi. Simple coïncidence ?
Et puis si la résistance devient trop virulente il y a toujours la police et l’armée comme on l’a connu en Octobre 1970, et si nécessaire on pourra toujours appliquer le modèle chinois que plus personne ne dénonce chez les grands de ce monde, soit la dictature politique et le libéralisme économique.
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