8 citations de Pierre Karl Péladeau, qui n’exclut pas un retour en politique

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Résumé de l'interview donnée à Radio-Canada

Le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, n’exclut pas de faire un retour en politique.


C’est du moins ce qu’il a laissé entendre, mardi, lors d’une entrevue sur les ondes d’ICI Première au micro de Catherine Perrin.


L’ex-chef du Parti québécois a indiqué avoir été encouragé par sa fille Romy à retourner dans l’arène politique. « Dieu seul le sait ! », a-t-il dit avant d’ajouter « je ne sais pas si je vais suivre ses conseils ».


Voici l’essentiel de ses propos en 8 citations :



  1. « Évidemment, les choses ont bien évolué depuis mon départ, j’ai une garde partagée qui est sanctionnée par le tribunal donc toute se passe bien et Romy ma fille, évidemment nous écoutons la télévision ensemble, Thomas aussi, et donc elle m’a dit la semaine dernière : “ il faut que tu te présentes. Il faut que tu y ailles ”. Elle a neuf ans ! (rires) »

  2. « Pour mettre les choses en contexte, les choses évoluent et puis nous verrons bien ce que l’avenir nous réserve. »

  3. « Mes enfants, j’ai toujours été avec eux, je les ai toujours accompagnés à l’école. Moi, mon fun, c’était d’aller les conduire à l’école. Devoir faire un choix entre les deux, c’était, je ne sais pas si on peut dire Shakespearien ou, peu importe, mais j’ai pris cette décision qui m'apparaissait unique. On ne peut pas faire le choix entre son activité professionnelle/politique et ses enfants. On doit, en ce qui me concerne, faire le choix des enfants et c’est le choix naturel que j’ai fait. »

  4. « Il y a eu beaucoup de discussion autour du fait : est-ce que la vie politique est conciliable avec la vie de famille ? Moi je pense que oui. »

  5. « Moi, pour l’instant, évidemment je suis en réserve avec la république. [...] Je dirige Québecor. Nous avons beaucoup de projets et j’entends bien pouvoir les poursuivre. C’est sûr que comme citoyen je vais participer au débat, mais comme je ne suis pas dans l’arène politique, ben c’est à d’autres de faire en sorte que ce débat-là vienne. À titre de citoyen, à titre personnel. »

  6. « Nous avons un chef au Parti québécois, c’est Jean-François Lisée. Moi, j’ai toujours été attentif à la collégialité. Je pense que nous allons nous présenter aux élections. Quand je dis nous, parce que je suis encore membre du Parti québécois et d’aucune façon je ne vais quitter ce parti. C’est le parti de cette grande idée de la souveraineté, de cette grande idée de notre affirmation nationale, alors je laisse le soin à mes anciens collègues, pour lesquels j’ai énormément d’estime, de faire leur travail politique sur le terrain et le travail parlementaire qui l’accompagne. »

  7. « Je l’ai dit au dernier conseil. Vous savez que j’ai quitté la politique. Ce n’était pas mon souhait, bien au contraire. Mon expérience politique était, entre guillemets, minimale. J’ai été élu, vous vous souviendrez, je suis rentré à l’Assemblée nationale en fauteuil roulant parce que je me suis cassé la gueule en vélo. J’ai eu deux commotions cérébrales, huit fractures. Alors bon, un nouvel environnement, ensuite immédiatement, très rapidement la course [à la chefferie du PQ] a démarré. J’étais premier dans les sondages en octobre ou en novembre. La course a démarré à ce moment-là. J’ai été élu. Le jeudi, j’étais backbencher et le mardi suivant j’étais devenu chef de l’opposition [...] en face du premier ministre avec des parlementaires aguerris ! Philippe Couillard, ce n’est pas le dernier des imbéciles, bien au contraire ! »

  8. « Ça n’a pas été nécessairement toujours facile au départ, mais après ça je pense que je me suis bien acclimaté. [...] Je me sentais très bien. »