21 anciens députés bloquistes réclament le départ de Ouellet

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Le Bloc doit-il être un parti fédéral comme les autres ?

Les sept députés démissionnaires ayant claqué la porte du Bloc québécois plus tôt cette semaine ont reçu l’appui de 21 anciens du parti, qui réclament eux aussi le départ de l’actuelle chef Martine Ouellet dans une lettre ouverte.


On retrouve dans ce groupe l’ancien chef Gilles Duceppe et d’anciens députés vedettes comme Pierre Paquette, Vivian Barbot ou Bernard Gingras.


«Elle divise les souverainistes au moment où ils ont besoin de s’unir. Elle doit partir», peut-on lire dans leur lettre.


Le groupe dresse un portrait sombre du Bloc québécois sous Martine Ouellet et critique son approche en matière d’indépendance. Une méthode qu’on décrit comme étant proche de «l’incantation»: on répète le mot «indépendance» pour que le tout reste accroché à l’esprit des électeurs.


Selon eux, il faudrait au contraire défendre les intérêts de la province dossier par dossier pour que l’indépendance devienne une évidence pour une majorité d’électeurs.


On critique aussi l’intransigeance de la chef. «Par son côté clivant, Martine Ouellet affaiblit la voix du Québec à Ottawa au moment même où il a besoin d’une voix forte», est-il expliqué dans la lettre.


«Je prends ça comme un encouragement [...] Pour nous, bien faire notre travail, c’est ce qui est écrit dans la lettre», a déclaré Gabriel Ste-Marie, député démissionnaire et ex-leader parlementaire du parti, en réaction à la déclaration de ceux qu’il qualifie comme de «grands sages».


Le comité exécutif du Bloc dans la circonscription de Berthier-Maskinongé a aussi réclamé la démission de Martine Ouellet.


Une importante réunion doit avoir lieu samedi à Montréal quant à l’avenir des sept députés démissionnaires.