En 2015, l'Occident n'a été en mesure de faire face à aucun des défis liés aux problèmes globaux, que ce soit la crise migratoire ou la menace terroriste au Proche-Orient, conclut The Telegraph.
Selon le journaliste du quotidien Christopher Booker, l'année 2015 a clairement démontré que l'hégémonie multiséculaire de l'Occident avait pris fin.
"En 2015, nous avons assisté à un rare changement de pouvoir géopolitique. Confrontés à de nouveaux défis extérieurs, les dirigeants européens et américains n'avaient jamais eu auparavant une mine si perplexe et impuissante que celle qu'ils affichent actuellement", constate M.Booker.
Selon le journaliste, l'Occident n'est en mesure de faire face ni à l'afflux de migrants, ni à la menace terroriste provenant du Proche-Orient provoquée par "les invasions remplies de vanité" en Irak, Afghanistan et Libye.
En outre, Christopher Booker estime que le président russe a encore "mis l'Occident dans sa poche" en participant au règlement du conflit syrien et en soutenant le président syrien Bachar el-Assad.
Le journaliste a également critiqué l'accord nucléaire "absurde" avec l'Iran, ainsi que l'accord conclu lors de la conférence COP21 sur le changement climatique à Paris. Selon le journaliste, l'Occident a lui-même inventé ce problème de toutes pièces, qui laisse froids la Chine et l'Inde.
Ce n'est pas la première fois que les analystes mentionnent la décadence de l'Occident. Ainsi au début du siècle précèdent le philosophe allemand Oswald Spengler a publié son œuvre "Le Déclin de l'Europe", où il analyse le déclin de l'Europe durant et après les deux grandes guerres, quand elle est "entrée en dormition" écrasée militairement, politiquement et moralement, et par ses propres fautes.
Néanmoins, selon Christopher Booker, le livre était très en avance sur son temps, le "déclin de l'Europe" ayant lieu actuellement.
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