Les fausses confessions
Cet incident est révélateur d'un manque de jugement politique qui lui a nui durant sa carrière et l'a souvent forcée à d'humiliantes volte-face.
C'est sans doute à l'honneur de Pauline Marois d'avoir voulu se montrer solidaire de ses ex-collègues, mais, à partir du moment où Lucien Bouchard a lui-même reconnu que les mises à la retraite massives de 1997 avaient été une erreur, la chef du PQ aurait dû dire non seulement qu'elle ne le referait plus, mais aussi que cela n'aurait jamais dû être fait.