Élection fédérale 2008 - le BQ en campagne

Questions existentielles



Où le Bloc québécois s'en va-t-il? Je sais, je sais. Vous l'entendez, celle-là, à chaque campagne électorale fédérale depuis le référendum de 1995. Cette question existentielle, c'est le cas de le dire, prend plusieurs formes. Mais à peu près toujours les mêmes. Sa présence à Ottawa est-elle encore pertinente? Survivra-t-il à une autre campagne? Sera-t-il effacé de la carte, ou complètement marginalisé? Dans les ...

Dernier tour de piste



L'impossibilité de plus en plus évidente pour un Parti fédéral de former aujourd'hui et demain un gouvernement majoritaire, conséquence majeure de la présence du Bloc québécois sur son théâtre d'opérations, devrait inciter ce Parti à éclairer les Canadians et les Québécois sur leurs intérêts communs, à savoir la séparation à l'amiable des deux entités.

Québec

Le dogmatisme de Duceppe

Contrairement à ce que laisse entendre Gilles Duceppe, le Québec n'est pas une société unanimiste et exempte de débats démocratiques.


Car il ne faut pas se tromper, Gilles Duceppe a su faire du BQ un parti à la solde de ses idées personnelles héritées de son passé notoire de marxiste-léniniste. Malheureusement, ce parti socialisant qui prétend parler au nom du Québec et de ses valeurs s'est graduellement aliéné d'une partie de plus en plus importante des Québécois.

Québec

Le député Gravel ne sera pas candidat



Photo PC - Le Vatican a ordonné au prêtre-député Raymond Gravel de choisir entre l’Église et le Parlement. Le député a fait un choix, douloureux : il ne sera pas candidat du Bloc québécois dans Repentigny, qu’il représente depuis près de deux ans, a appris La Presse. «Mon évêque a reçu des instructions de Rome : je devais faire un choix entre la prêtrise et le métier de député. Il y avait une menace de laïcisa...

Indépendance et référendum non obligé



Pendant combien de temps, dans nos médias, voudra-t-on persister à confondre référendum et indépendance, faisant de l’utilisation de celui-là la condition nécessaire de l’obtention de celle-ci? Encore une fois, relayant quelques autres chroniqueurs, [Michel David, dans le Devoir du samedi 30 août 2008->14782] (p. B 3), écrit ce qui suit : «Maintenant que le PQ a officiellement renvoyé la souverain...

Une élection « normale »



Les explications de Stephen Harper laissent pour le moins perplexe. Pour justifier le viol de la loi sur les élections à date fixe qu'il a lui-même fait adopter, le premier ministre soutient que le Parlement est devenu si «dysfonctionnel» qu'il est impossible d'attendre plus longtemps. Pourtant, il dit s'attendre à ce que le prochain gouvernement soit encore minoritaire. Autrement dit, au lendemain du scrutin, rien ne ...