Et si un groupe d'indépendantistes républicains très déterminés posaient un geste public
très courageux, soit de renoncer officiellement à leur citoyenneté canadienne ? Vous voyez d'ici l'impact ? Évidemment, il faut y bien réfléchir, car ça signifie ne plus avoir droit au passeport de sa Majesté, ne plus avoir droit aux pensions fédérales, etc....
Y a-t-il des braves prêts à passer à cet électrochoc national ?

@ Helena: Il va de soi que cette république, une fois affranchie du régime de monarchie constitutionnelle, sera libre, indépendante et assez adulte pour siéger normalement à l'ONU et auprès de diverses autres instances internationales. Comme tout peuple normalement constitué.

Parfaitement d'accord avec vous, monsieur. C'est ce que nous, républicains, prônons depuis plusieurs mois, sans que la classe politique ne semble vouloir s'éveiller à ce concept pourtant révolutionnaire.

Monsieur Herbelin, je constate que vous êtes mal informé sur le Gouvernement provisoire. Ses instigateurs sont loin d'être des amateurs et quand ils proclament que le peuple est souverain, c'est qu'effectivement ce qui va arriver le jour où nous cesserons d'avoir peur et où nous ne laisserons plus à la classe politique sclérosée le soin de décider ce que veulent les Québécois.
J'entendais ce soir à la télé le comédien Sébastien Ricard poser la question en des termes concrets: Voulez-vous demeurer locataires ou colocataires ou devenir propriétaires de votre maison et territoire ?
Quand le peuple, désabusé, écoeuré d'entendre les mêmes rengaines, tant du côté souverainiste que du Parti de la racaille libérale décide que c'est assez, il a le pouvoir de proclamer son indépendance.
La liberté ne se quémande jamais. Elle se prend, tout simplement. Suffit de le vouloir et de propager l'idée. Un troisième référendum sur l'avenir du Québec, fait dans le cadre des institutions monarchiques qui nous gouvernement, serait un désastre incommensurable.
Finie la souveraineté défensive. Voici venue l'ère de l'indépendance offensive. Des milliers d'indépendantistes ont déserté le navire car ils ne croient plus aux solutions timorées de nos élus. Le peuple doit donc reprendre le flambeau de la liberté par ses propres moyens. Et refuser tout accommodement avec le régime néocolonialiste qui nous fut imposé, d'abord par les armes, puis par un Acte d'Union sur lequel nous n'avons jamais été consultés et, enfin, par ce carcan de constitution de 1982 auquel
le Québec n'a jamais adhéré.
La nation québécoise est reconnue. À elle et à sa population de proclamer son indépendance et de réclamer son siège à l'ONU.
Votre inquiétude au sujet de la transition économique ne tient pas la route. Quand le Québec rapatrie tous ses pouvoirs, il rapatrie également tous ses revenus fiscaux et toutes ses taxes. À ce sujet, je vous conseille le dernier livre de Jacques Parizeau qui explique en long et en large comment le Québec peut devenir un pays fort viable.
Enfin, je vous suggère amicalement d'assister à une des assemblées du GP pour avoir réponse à toutes vos questions. Me Deveaux est de cette nouvelle race de constitutionnalistes qui refusent de continuer selon les règles iniques de nos ennemis.
Si tous nos députés souverainistes en faisaient autant, le peuple du Québec pourrait proclamer sa république autonome sur un simple vote majoritaire de l'Assemblée nationale.
Il faut tout simplement cesser d'avoir peur et de ne pas hésiter à bousculer un régime qui ne nous ressemble pas et dont près de 80% des Québécois sont prêts à répudier son système de monarchie.
Est souverain, celui qui le proclame. Il en va ainsi des individus comme des peuples

Merci mille fois Bernard Desgagné d'éclairer notre lanterne, nous qui avons tous été victimes de désinformation et de supercherie. Il y a longtemps que je soupçonnais Dallaire d'avoir joué le rôle du diable,mais votre texte nous démontre bien que les forces obscures qui nous dirigent nous ont fabriqué un héros de toutes pièces.

Malheureusement, The Gazette a raison: Le Québec est encore et toujours une province (pour les vaincus) parmi les autres. Il n'a qu'à prendre son trou. S'il veut jouer dans la cour des grands, qu'il proclame son indépendance. Un point, c'est tout.

" Les bourgeois, c'est comme des cochons.
Plus ça devient vieux, plus ça devient bête.
Les bourgeois, c'est comme des cochons.
Plus ça devient vieux, plus ça devient con"

- Jacques Brel.

J'ai fait la malencontreuse erreur d'envoyer mon don à la Croix-Rouge canadienne (section Québec) pour constater par la suite à la télé que les secouristes dépêchés à Port au Prince portaient un blouson de la Croix Rouge où sont inscrits en lettres de feu le mot CANADA.
Je regrette que mon argent serve à faire de la propagande pour ce pays qui méprise le Québec depuis si longtemps.
Avoir su, j'aurais envoyé mon don à un autre organisme, plus identifié au Québec...

Le Parlement d'Ottawa peut bien rester fermé jusqu'à Pâques ou à la Trinité, peu m'en chaut. Ce qui est enrageant, c'est de voir le carriériste Duceppe aux côtés des ultras fédéralistes qui ne rêvent que de voir le Québec rester à genoux. Et que font
les brebis bloquistes pendant ce long congé forcé ? S'occupent-ils à promouvoir la sécession ou en profitent-ils pour faire de la petite politicaillerie de levée de fonds, ce qui ressemble à l'indépendance-cocktail telle que pratiquée dans les salons d'Outremont ?
Félicitations à Caroline Moreno de dire tout haut ce que des milliers d'indépendantistes déçus pensent trop souvent tout bas.

@ Nosco: Il n'y a pas de mauvais moment pour se tenir debout et être fiers de notre langue, surtout pas dans un spectacle pour les téléspectateurs francophones. Autant j'ai du respect pour la solidarité de ces artistes, autant ceux qui renient le français m'enragent.

Très heureux de me ranger, moi aussi, parmi les "mauvais élèves". Maudit que nos révolutionnaires de salon sont dans les vapes.

Excellente chronique, monsieur Desgagné. Oui, il est temps de démasquer les faux-frères qui depuis des décennies -plan de carrière oblige- deviennent les conseillers de nos
chefs souverainistes. Il est bien évident que ces carriéristes ne travaillent qu'en fonction de leurs propres intérêts en pontifiant dans les salons d'Outremont.
Quant à la liberté de presse au sein de l'Empire Desmarais, vous visez très juste. Quelques voix timidement discordantes donnent une impression d'objectivité. Mon cul...