Vigile soutient Lisée
8 septembre 2017
J'ai l'impression de revivre 1976. Une fois c'est assez, non ?
A l’évidence, le Québec n’a plus de but fixe, n’a plus de projet rassembleur, de vision d’avenir stimulante.
L’un des grands signes de l’immaturité de notre époque, c’est ce penchant généralisé à se laisser guider par les slogans
Il y a deux façons de faire dérailler un projet politique : ne plus en parler ou parler de tout, sauf du projet lui-même
La corruption gangrène le corps social
Après plus de cent ans à tergiverser, il reste deux possibilités : on s’assimile ou on se décide de faire le pays du Québec. Toute autre position me semble une perte de temps.
Condamné par le doute, immobile et craintif,<br> Je suis comme mon peuple, indécis et rêveur,<br> Je parle à qui veut de mon pays fictif<br> Le cœur plein de vertige et rongé par la peur.
En effet, il y a un consensus au Québec, mais il n’est pas autour du nouveau cours étatique d’Éthique et culture religieuse imposé par les Parlementaires à Québec.
Le 29 avril 1970, le Parti québécois, participant à sa première élection, faisait élire sept députés sur l’ensemble du territoire québécois. Quelques-uns, depuis, sont morts, dont l’illustre psychiatre Camille Laurin, père de la loi 101.
La confiance aux politiciens
Il faut donc reconnaître que l’Univers est un système qui reçoit sans cesse de l’information nouvelle