Pauline Marois lance une offensive souverainiste
25 janvier 2013
Merci, monsieur Morin, de mettre en garde les indépendantistes contre ce nouvel écran de fumée de Pauline Marois,
Comme l'a si bien écrit monsieur Gignac, le Parti québécois cherche à détourner les projecteurs d'Option nationale, le seul parti ouvertement indépendantiste comptant assez de membres et de sympathisant(e)s actuellement pour compromettre ses chances d'élection majoritaire. Car c'est présentement la seule considération qui intéresse l'État-major du PQ.
Malheureusement, les indépendantistes sont divisés dans trop de partis et organisations. Ceux-ci, à force de se disperser dans des objectifs secondaires, oublient l'essentiel: aucune politique durable qui va dans l'intérêt de la nation québécoise n'est possible sans l'indépendance. Pas d'indépendance, pas de contrôle sur notre avenir. Tant que nous resterons subordonné(e)s à Ottawa, ce seront les impératifs de la majorité canadian qui l'emporteront sur les nôtres.
Le Parti québécois poursuit sa politique d'ignorer les autres partis souverainistes et les autres organisations souverainistes, à moins qu'elles prennent position en faveur du gouvernement péquiste et s'impliquent dans sa réélection. La réforme de la loi électorale et du financement des partis politiques vont d'ailleurs dans le même sens: on veut empêcher la création de nouveaux partis et couper les vivres aux petits partis existants. De leur côté, les médias continuent à perpétuer la légende urbaine que seul le PQ est capable de faire l'indépendance.
S'il devait y avoir des États généraux sur l'indépendance en plus du congrès d'Option nationale, on devrait plutôt s'entendre sur le principe de ne présenter qu'un(e) candidat(e) indépendantiste par comté, et ce dans les 125 comtés du Québec. Et de maximiser les efforts pour faire élire les chefs des partis indépendantistes en attendant qu'ils comprennent la nécessité de s'unir sous une même bannière.
Malheureusement, à défaut d'écoute de la part du PQ, nous n'avons pas le choix de nuire à son élection, particulièrement dans les quelque 30-40 "comtés chauds". Tant que les Québécois(e)s ne verront et n'entendront pas parler d'une autre alternative (sérieuse cette fois-ci) que le PQ pour faire l'indépendance, ils continueront à tomber dans le piège des médias.
À Émilie B.,
On ne fonde pas un pays par la porte arrière ou de reculons. À manquer de sérieux vis-à-vis la réalisation de l'indépendance et à s'entêter à gouverner la province avec les moyens que nous laisse le Canada, Pauline Marois cause un tort irréparable à notre cause. Chaque jour qui passe dans un Québec-province nous affaiblit davantage et réduit nos chances de devenir un pays.