L'indépendance n'est pas loin
10 septembre 2012
@ Fredinant Ricochet - Vous ne dites pas de conneries... Au contraire, même si vous étiez fatigué ce soir-là...
OUI, du temps que le seul PQ mettait de l'avant la fondation de l'État souverain du Québec, on pouvait croire à tort ou à raison, que nous serions livrés à un État de parti unique si le PQ parvenait à fonder l'État souverain du Québec, perspective peu réjouissante que n'ont pas manqué de mettre en évidence les propagandistes canadianisateurs.
Ce qui ne peut plus être le cas actuellement.
Sauf que... si la pluralité est de mise, c'est la perspective de voir se fonder l'État en question qui s'est évanouie justement parce que la pluralité est maintenant de mise sans qu'on se soit assuré de contrer la division électorale que cette pluralité engage. On n'est pas plus avancé si rien n'est fait pour la contrer cette division sur la gouvernance de l'État.
Un seul moyen nous permettrait d'y parvenir dans la pluralité démocratique. C'est de former une COALITION NATIONALE - DÉMOCRATIE et SOUVERAINETÉ dotée d'un même Programme COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE qui transcende la division sur les concurrents Programmes de gouvernance, plus à gauche ou à droite.
Ce qui permet à la fois de former un FRONT COMMUN sur la Raison d'État, sans pour autant se priver de la pluralité qui garantit le caractère démocratique de cet État à venir.
Autrement dit, ce qui semble être un empêchement est plutôt un atout, pour peu qu'on mette sur pieds MAINTENANT, ce qui peut contrer la division du vote électoral et référendaire démocratique, donc, souverainiste, des Québécois,es.
Nous pouvons le faire grâce à un dispositif de proportionnelle légal ou pragmatique.
- LÉGAL si nous parvenons à l'obtenir de l'actuelle députation en exercice siégeant à l'ANQ avant les prochaines élections à tenir à Québec ;
- PRAGMATIQUE si ce n'est pas le cas ; et quoi qu'il en soit... pour les fédérales à venir le 21 octobre 2015 ( c'est sûr qu'il n'y aura pas de proportionnelle fédérale ).
Dans tous les cas, nous devons faire d'intenses et constantes pressions citoyennes ( vous, moi, les organisations de la société civile, etc. ) sur les élites politiques ( députation, partis, analystes ) qui ont frappé le mur du son électoral le 4 septembre dernier et qui ont été forcées de comprendre que le bipartisme avait vécu et fait long feu. ( De préférence dans l'UNION de nos forces citoyennes, de manière organisée et coordonnée ).
N'eut été de cet aveuglement électoraliste partisan débilitant, nous disposerions d'un gouvernement majoritaire de libération, non pas d'un gouvernement collabo minoritaire de plus, parce que la COALITION NATIONALE se serait ENGAGÉE à mettre Le PEUPLE au pouvoir, quel que soit l'État qui s'impose ou se propose...
Le PEUPLE au pouvoir, c'est celui qui INVALIDE par référendum TOUT État qui s'impose sur NOTRE sol et sous-sol national SANS avoir obtenu le clair OUI référendaire du PEUPLE.
On a cru ou fait mine de croire que ce qui s'était passé le 2 mai 2011 au fédéral ne pouvait pas se reproduire au provincial... Maintenant qu'on a la preuve par deux de la faillite de cet aveuglement, je me demande bien ce que l'on pourra invoquer pour justifier le refus de sortir de l'impasse de l'aveuglement partisan ?