Dites-moi à la lumière des réactions jusqu'à maintenant concernant l'article du Maclean's, de quoi et de qui parle-t-on maintenant? Réponse: Du gros méchant magazine.

M. Charest s'en tire très bien de l'affaire Maclean's, le focus est maintenant sur le gros méchant magazine Maclean's. Si ça continue on se demandera pourquoi existe la commission Bastarache et si vraiment ça valait la peine de sortir toute cette merde depuis 2 ans.

Tout va très bien madame la marquise, tout va très bien.

Le problème avec ce que le Maclean's a fait paraître c'est que le Bloc et le P.Q. et les autres partis d'opposition aurait dû montrer du doigt Charest et sa clique comme responsables de cette débandade du Québec; au lieu de monter une levée de bouclier contre le magazine qui ne faisait que relater ce que nous entendons et voyons au Québec depuis plus de deux ans. La corruption dans tous les ministères et à tous les niveaux, y compris le municipal.

S'il y en a qui encore des doutes que le crime organisé est bel et bien installé dans la politique et les milieux syndicaux et bien je ne sais pas ce que ça vous prend de plus pour le croire.

Duceppe, Drainville et compagnie, quelle perception laissent-ils la suite de leur intervention contre Maclean's? Ils sont venus dire que ce n'est pas si pire et qu'en fin de compte le parti libéral et Charest ce n’est pas si mauvais qu'on le dit.

Il me semble qu'il faut battre le fer quand il est chaud et qu'il faut frapper sur la tête du clou si on veut l'enfoncer; mais non, le Bloc et le P.Q. chantent en cœur :

Allô ! Allô ! James ! Quelle nouvelle?
Absente depuis quinze jours,
Au bout du fil je vous appelle.
Que trouverai-je à mon retour?

Tout va très bien,
Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien
Pourtant il faut,
Il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien,
Un incident,
Une bêtise,
La mort de votre jument grise.
Mais à part ça,
Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien
…

Si il y a une justice sur cette terre et je ne parle pas de justice de toges et d'apparats, bien j'aimerais la voir se manifester en descendant dans la rue avec tout un peuple.

Il y a plusieurs décennies cela aurait été initié par les grandes centrales syndicales mais nous ne pouvons plus compter sur elles car elle sont engrenées dans les mêmes rouages que les partis politiques, par leurs intérêtes et placements financiers, par la promiscuité avec les mêmes mafioso qui sont en train de souiller la vie politique.

Un jour il faudra bien descendre dans cette rue et dire que c'est assez.

John James Charest n'éprouve aucune culpabilité d'affaiblir le Québec comme il l'a fait jusqu'à maintenant; c'était son mandat, reçu de Jean Chrétien et des Desmarais en contre partie d'un portefeuille bien garni, probablement géré en fiducie, qu'il n'aura qu'à récupérer à sa révérenace de la politique.

Si M. Rousseau a été reçu à coup de millions par Power Corporation pour la déconfiture de la Caisse de Dépôt, j'imagine mal que M. Charest n'ait accepté la proposition des fédéralistes seulement pour le salaire minime d'un premier ministre même avec le montant que le parti libéral lui versait comme chef de parti.

Nous sommes dans une époque ou tout est relatif, même la moralité et la justice.

J.D

Nous n'avons pas besoin de référendum et de questions abracadabrantes. S'il y en a qui ignore encore le but premier du P.Q. alors les campagnes de peur des fédéralistes leur apprendront comme elles l'ont toujours fait.

Vive le Québec libre!

J.D.

Si ce n'était pas de leurs châteaux forts anglophones les libéraux n'auraient pas autant de mépris. On le voit, ce parti n'appartient qu'à la mafia anglo-judéo-italienne. C'est le vote ethnique ce que M. Parizeau avait clairement dénoncé pour son propre malheur; car notre pur Lulu s'en était offusqué. Que pense-t-il du Québec maintenant, notre sage Lucien qui derrière son verre de Scoth dans sa demeure de Westmount délibère du sort du petit peuple?

Le seul hic, c'est le P.Q. itself, comme au avant il s'en trouvera un qui sera plus pur que les autres et qui nous refilera sa fausse culpabilité crasse probablement bien payée.

Vive le Québec libre!

J.D.

Les Acadiens ont commémoré le grand dérangement mais ce n'était pas plus, ils ne sont pas séparatistes et ne veulent pas l'indépendance. Ils en ont même contre les canadiens-français du Québec en particulier contre les indépendantistes, souvenons-nous du Gouverneur-Général Roméo Leblanc.

La survivance de leur foi et de leur langue ils l'ont eu aussi par leur proximité au Québec. Le Québec l'a obtenue par le Traité de Québec (1774) qui a été rendu nécessaire à la suite du serment du Test qui aurait amené à la révolte, tous les canadiens (canadien était le nom donné aux habitants français de la Nouvelle-France). Les loyalistes avaient besoin de la coopération de tous les canadiens pour se protéger contre les Américains.

C'était surtout l'Évêque de Québec et le haut clergé en général qui négociait, jusqu'à ce qu'il y a peu de temps, ce qu'on pensait le meilleur pour le salut du peuple canadien-français.

Encore aujourd'hui, quand le Gouverneur-Général habite sa résidence d'été de Québec dans la Citadelle, le protocole veut qu'il rencontre les archevêques catholique et anglican de Québec. Ce n'est maintenant qu'une tradition dans laquelle on pourrait certainement considérer certains points de vue pas toujours en faveur des québécois.

Pour appuyer ce que je viens de dire un article intéressant aujourd'hui dans le devoir:
Titre : «Le Devoir, c'est moi - Devoir de mémoire»
«Rencontre avec Mme Jean Morrison, scientifique, marionnettiste et auteure d'une thèse sur Omer Héroux, ami du fondateur Henri Bourassa»

Avant de terminer, je ne voudrais pas déprécier leur lutte constante pour garder leur langue même avec la proximité de leurs voisins plus nombreux.

Comme j'aime bien l'histoire j'aurais aimé qu'il y eut sur les Plaines d'Abraham une commémoration de la bataille et cela aurait peut-être donné un plus de souvenance à ceux qui ne connaissent pas du tout.

Je termine avec cette question: la bataille des plaines d'Abraham, est-ce vraiment la défaite des canadiens ou la défaite des français?

J.D.

Premièrement la bataille des Plaines d'Abraham est très bien commémorée à Québec par le Parc des Champs de Bataille (qui contient aussi le Parc des Braves) sous la responsabilité de la Commission des Champs de Batraille Nationaux (organisme fédéral). Cet organisme communique et participe très bien avec tout autre organisme gouvernemental ou pas dans le cadre de ses fonctions qui sont de promouvoir le parc et par inadvertance promouvoir et faire connaître l'histoire. De plus Parc Canada qui est un autre organisme fédéral fait sa part avec le Parc Cartier-Bréboeuf sur les bords de la rivière St-Charles, le Parc d'Artillerie près de la Porte St-Jean et les fortifications autour du vieux Québec, la Terrasse Duferin etc... Il y a aussi la Citadelle qui est un bon pan de notre histoire.

Vous faites surement référence à la représentation de la bataille elle-même qui a été oubliée à cause de la protestation de nationalistes. Si c'est cela je suis d'accord que la soit disant la pureté de certains nationalistes c'est vraiment suspect quand on est rendu à nier l'histoire. On ne peut construire un pays si on nie l'histoire.

Jeannot Duchesne

Je souhaite de tout coeur qu'un jour nous ayons notre pays et pour cela il y a des nécessités et c'est en cela que je mentionnais d'avoir les 2 pieds sur terre.

Après l'indépendance le monde restera le même et ce sera à nous de faire et de protéger ce pays démocratique que nous voulons.

J.D.

Vous avez très bien décrit M. Rainville et ce P.Q. d’embourgeoisés. Ils ne sont pas capables de garder le cap sur l’indépendance, ils sont toujours en train de louvoyer. Quand ils viennent près du but ils chient dans leur froc; un «étapiste» sort de ses rencontres avec la G.R.C., un sauveur nous arrive du Bloc. Y croient-ils vraiment, ont-ils jamais cru à l’indépendance?

Jeannot Duchesne

Devant la commission Bastarache notre cher John James devra-t-il décliné son vrai nom pour la prestation de serment?

Je crois ce serait élémentaire mon cher James.

Jeannot Duchesne

Je ne suis pas sûr de vous suivre, j’aurais jeté le bébé avec l’eau du bain! ???. Premièrement je n’ai pas nié les conspirations et je n’ai jamais parlé de marketing et des manipulations des masses en rapport au 11 septembre. Ah oui, j’ai parlé de marketing dans le sens promotion pour les corps de cadets.

J’ai relis mon texte et il me semble évident que je sous-entendais qu’il ne fallait pas voir des conspirations partout et dans tous les événements. Je sous-entendais aussi qu’apprendre à utiliser des armes à feu ne faisait pas d’une personne un assassin et que faire disparaître les armes à feu ne ferait pas disparaître les assassins.

La finalité d’un objet est déterminée par les intentions et les buts de l’utilisateur. Je peux très bien transformer un stylo en arme si j’ai l’intention de le planter dans le corps d’une autre personne dans le but de la blesser et de la tuer.

J’espère que ceux qui veulent un pays ne nieront pas la nécessité d’avoir une armée pour protéger la souveraineté, les frontières et pour soutenir en tout temps la population du Québec. Même le Vatican a sa propre sécurité territoriale assurée par le contingent des Gardes-Suisse.

Une bonne armée qui se respecte n’est pas une bande d’assassins enrôlés et programmés pour tuer. Oui, on peut toujours faire un mauvais usage d’une armée et des forces policières même dans un pays démocratique comme le nôtre, preuve en est la crise d’Octobre 1970 et les derniers événements de Toronto; c’est pour cela qu’il faut utiliser les moyens légaux pour contrecarrer ces abus de pouvoirs. C’est ce qui fait la force d’une démocratie et j’ose espérer qu’à la lumière des récentes déclarations de l’ex-ministre de la Justice, M. Bellemare, que dans un Québec souverain le pouvoir Judiciaire sera indépendant du pouvoir Politique comme en France.

Concernant la désinformation et la manipulation les deux textes suivants en sont de très bons exemples et ils nuisent bien plus qu’ils ne servent leur cause.

L’article du Devoir de Normand Beaudet intitulé «Les enfants-soldats de l’armée canadienne».

Le Texte de M. Parent relatant cet article commençait ainsi : «Dans Le Devoir de ce matin (30 août 2010) deux articles relataient le recrutement et la propagande militariste des Forces Royales canadiennes dans les écoles primaires. Comment peut-on recruter ainsi de la chair à canon à un si jeune âge.»

On sent une telle haine de la part de ceux qui écrivent en faveur de la non-violence qu’au lieu de favoriser chez leur lecteur l’éveil d'une pensée critique sur des événements, le lecteur se dit certainement que c’est de la foutaise; tellement que c’est un amalgame de n’importe quoi et de pure projection.

Vos commentaires me laissent interrogateur. Veut-on que tout devienne noir et blanc ou beige? Veut-on éliminer toutes les armes à feu? Veut-on que tous aient la même éducation? Veut-on que tous aient le même salaire? Veut-on que toutes les inégalités disparaissent? Veut-on que tous parlent la même langue? Veut-on qu’aucune religion n’existe?
Si c’est cela et bien déterrer les tous Mao, Staline, Hitler, Lénine, Marx…

Jeannot Duchesne